Quel genre d'élève êtes-vous?
Le genre d’élève dans la lune, le professeur doit appeler plusieurs fois avant que tu daignes tourner la tête. Tu étais perdue dans tes pensées encore une fois, tes yeux errant dans la cour de récréation visible à travers cette fenêtre qui te sert de voisin. Il rouspète que tu n’écoutes pas, mais déjà ton esprit est ailleurs. Tu t’en fiches. Il ne peut pas vraiment se plaindre de toi. Tes notes sont excellentes, et tu es des plus sages.

Que font vos parents?
Ta maman, elle était mannequin. Le soir, quand t’étais petite, elle te racontait ses histoires de podium en te bordant. Elle te parlait de cette vie de strass et de paillettes qu’elle aimait tant avant de tout quitter pour ton père. Ton papa, tu ne sais pas vraiment, tu ne le vois pas beaucoup. C’est un homme d’affaire. C’est tout ce que tu sais et tu ne cherches pas réellement à en savoir plus. Tu le connais à peine.
Après le divorce, ta maman devient styliste. C’est d’ailleurs plutôt cool de pouvoir jouer à ton tour au mannequin de temps à autre.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
« La famille ? La famille c’est compliqué. » C’est ce que tu murmures à chaque fois qu’on te pose cette question. Tu avais deux grandes sœurs. Des sœurs jumelles. Mais Elena est maintenant dans le coma. Alors pour ne pas raconter ce pan de ta vie, tu dis que tu n’as qu’une grande sœur. Tu as aussi deux grands frères. Vous êtes bien tous les quatre. Sauf quand le prénom d’Elena vient se mettre dans la conversation. Les visages se ferment.
Elena. Son accident. C’est à cause de ça que tes parents ont divorcés.  Ils n’ont pas réussi à surmonter le choc. Ton père vit alors toujours à St-Pétersbourg, alors que ta mère s’est installée à New York, et vit entre toutes les capitales de mode de la planète.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Tu courrais dans Central Parc, comme tous les samedis matin depuis que tu as intégré le lycée. Casquette visé sur la tête, écouteurs à fond dans tes oreilles, tu ne faisais pas réellement attention du sol que foulaient tes pieds, le connaissant par cœur. Après deux tours, tu t’arrêtes sur cette pelouse, t’allongeant de tout au long, comme tu fais toujours, qu’il vente ou qu’il neige. Tu enlèves tes écouteurs, et respire doucement pour retrouver un rythme normal. Tu aimes ce moment de calme, où tu as l’impression que rien ne peut t’atteindre. Mais un petit jappement te sors de tes pensées. Tu tournes la tête. Rien. Et pourtant tu n’as pas rêvé. A trois pas, dans un buisson dégarni, tu trouves cette minuscule bête. Tu enlèves ta casquette, y fourre ton gilet pour créer un nid de fortune à ce petit hérisson que tu viens de trouver.
Ta mère fait une drôle de tête quand tu le ramènes chez toi. Mais tu es décidée à la garder. Pendant des semaines, tu lui donnes un biberon toutes les heures. Tu la nommes Nessie, et cette boule de piques devient rapidement un point important de ta vie, au point que tu l’emmènes partout. Y compris à Stanford.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Vivre. Juste vivre. Pour ceux qui ne sont plus là, et dont tu penses avoir pris la vie. Tu dois vivre pour eux. Plus fort, plus vite. Tu ne sais pas de quoi sera fait demain. Tu ne vois pas plus loin que les prochaines vacances, ta prochaine escapade avec Jideon, où la prochaine soirée. Tu n’as pas de réelles aspirations dans la vie, à part te sentir vivante, et ne plus être la cause de la mort des gens.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ? Vers l’infini et l’au-delà ! < état d’esprit concernant Virtus Vincit.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom Laura pseudo aucun pays France où avez-vous connu le forum? Bazzart présence Everyday suggestions ou commentaires écrire ici. type de personnage scénario de Jideon avatar Marloes Horst groupe niveau 0

Lalalalala… lala

Elena. Tu dois trouver Elena. Tu comptes jusqu’à 10, tes deux mains cachant tes yeux. « 10, j’arrive. » Tu cries quand tu as fini. Tu es contente. Tes sœurs n’acceptent jamais de jouer avec toi normalement. Mais, aujourd’hui Elena a accepté. Alors tu cours à travers le parc pour la retrouver. Tu cherches derrière les arbres, dans les coins et recoins avant de te souvenir de cette cabane où les jumelles avaient l’habitude de se rendre. Tu t’approches doucement, sans un bruit, ne voulant pas qu’elle te remarque, et tu aperçois sa natte blonde à travers une des petites fenêtres. Tu montes à l’échelle, mais celle-ci grince. Tu entends du bruit dans la cabane, et tu sais qu’Elena va essayer de s’échapper. Alors tu grimpes plus vite, et te fais toute petite pour essayer de l’avoir quand même. Tu ruses, te cachant à côté de l’échelle, tout en faisant semblant de partir. Tu entends ces petits pas courir vers toi. Et alors qu’elle s’accroche au premier échelon, tu sors de ta cachette. « BOUH ! »
Tu n’es qu’une enfant. Tu ne voulais pas lui faire de mal. Tu ne savais pas. C’est ce que te répète ta mère en te caressant les cheveux, alors que tu tiens la main d’Elena dans ce lit d’hôpital. Elle est tombée. Personne ne sait si un jour elle se réveillera. Tu fermes aussi fort que possible tes yeux pour tout recommencer, mais cela ne fonctionne pas.


  Mon amour, je t’ai vu au beau milieu d’un rêve


Lucas. Ton beau Lucas. Tu l’aimes n’est-ce pas ? Ce petit bout d’homme qui t’a accueilli dans ce collège, qui ne se moque pas de ton accent, et qui rit à tes blagues même si elles ne sont pas drôle. Lucas est ton meilleur ami. 3 ans, que vous ne vous décollez pas l’un de l’autre. 3 ans que vous partagez votre déjeuner et votre gouter sur le terrain de football. Tu le vois secouer la tête. « Kenny t’es vraiment nulle. » et tu ris parce que t’as jamais su taper dans une balle. « Aller, essayes encore ! » Il te renvoie la balle. « Je vais pas y arriver. » Tu souffles, mais tu le fais quand même. Tu tapes dans cette balle aussi fort que tu peux, et tu la vois décoller, et disparaitre hors du terrain. Lucas rit, et tu ris avec lui. « Je vais la chercher. » te dit-il avant de courir vers la sortie du terrain. Tu le suis d’un pas distrait, pour patienter. Puis un bruit de frein se fait entendre suivi d’un bruit de verre qui se brise. Ton estomac se serre, et tu cours vers la sortie du terrain. Mais tu sais déjà. Tu le sens. Et à la vue de son corps inerte sur le bitume, tu ne bouges pas. Pas un mouvement, pas une larme. Tu ne peux pas. Tu ne veux pas y croire.


  Mon amour un aussi doux rêve est un présage d'amour


Anya. Anya et ses longs cheveux bruns. Anya et ses grands yeux bleus. Anya. Anya est belle. Ta meilleure amie. Tu ne te souviens pas comment vous vous êtes rencontrées. Elle est juste Anya. Une part de toi. Mais depuis quelques temps, tu la trouve belle. Ton regard s’arrête souvent sur ses lèvres pleines, si tentantes. Mais tu refoules ces sentiments qui te prennent le ventre. Non, tu ne peux pas. Elle est une fille. Comme toi. Et pourtant, ce soir-là, dans sa chambre,  quand vous êtes assises toutes les deux sur son lit, tes yeux se perdent encore sur ses lèvres, sur ses courbes que tu trouves si parfaite. Elle surprend ton regard, et sourit. Ses mains viennent se poser sur tes bras, remontant lentement dans une douce caresse, clairsement à son passage un tendre frisson. Elle s’approche peu à peu de toi, et tu restes immobile, incapable de bouger devant tant de volupté, de peur de briser cet instant, que tout ne soit qu’un rêve. Son souffle sur ta peau. Ses lèvres sur les tiennes. Ton cœur qui bat à un rythme effréné. Tu refermes ta main sur sa nuque espérant la retenir pour toujours. Mais ce n’est que le début de votre fin.

Tu sais que vous ne devriez pas. Mais voilà, tu l’aimes, tu l’aimes tellement fort que tu ne peux rien lui refuser. Surtout pas ton corps. Alors tu te laisses aller à cette douce danse dont vous avez pris l’habitude. Tu te laisses aller contre elle, dans des gémissements et des soupirs de plaisir. Elle t’aime, elle te le prouve jours après jours, caresses après caresses, baisers après baisers. Et pourtant à chaque perte de contact, tu es en manque, comme une camée cherchant toujours sa dose, tu as besoin d’elle, tu as besoin de la sentir, sa peau contre ta peau, ses lèvres contre tes lèvres.
Allongée à ces côtés, mains dans la main, tu respires calmement. Aucun mot n’a besoin d’être prononcé. Cela fait maintenant un an que vous êtes ensemble de cette manière-là. Tu as l’impression de flotter depuis cette première fois où ses lèvres se sont poser sur les tiennes, depuis qu’elle a prononcé ces mots. Je t’aime. Ton cœur palpite à ce souvenir, et tu ne peux empêcher tes lèvres de dessiner ce sourire radieux que tu portes la plupart du temps. « A quoi tu penses ? » te murmure-t-elle. « A toi » lui réponds-tu en s’approchant d’elle pour lui donner un tendre baiser. Les choses dérapent, ses mains deviennent baladeuses, mais tu ne t’en plains pas, loin de là. Mais avant d’avoir pu laisser un gémissement sortir de tes lèvres, tu te sens poussée en arrière. Tu atterris sur la moquette durement, et tu sais que c’est la fin. Qu’on vous a découvert. Son père l’a fixe avec haine, et un premier coup part, puis un second. Tu hurles. Qu’il arrête. De l’aide. Mais tu ne bouges pas. Paralysée par ce que tu vois. Puis tu sens deux bras autour de toi, qui te portent, qui te bercent, qui te murmurent des mots doux à l’oreille. Mais tu vois seulement les deux yeux bleus sans vie de ton amoureuse…


Refusons tous deux que nos lendemain soient mornes et gris


Nikolaï est beau garçon. Nikolaï est gentil. Nikolaï est le frère d’Anya. Tu ne devrais pas, tu le sais. Pas après lui avoir pris la vie de sa sœur. Et pourtant tu tombes aussi pour lui, pour ses grands yeux sombres, pour ses larges épaules, et pour ses bras qui t’enserrent tellement fort que tu oublies la réalité. Heureusement, il est loin de toi. Un continent et un océan vous séparent.  Alors tu ne lui feras pas de mal à lui. Tu te le promets. Et pourtant tu brises cette promesse l’été suivant. Tu ne résistes pas, quand après un énième cauchemar dans ses bras, il se sert de ses lèvres pour te rassurer, puis de son corps. Tu te perds dans toute cette volupté, si différente de celle que tu connaissais jusqu’à présent. Et tu sais, que comme pour Anya, tu l’aimes. Mais tu ne peux pas. Alors le matin, tu fuis. Loin de cette terre qui te fait du mal. Loin de celui que tu aimes car tu sais que tu ne pourras jamais lui apporter autre chose que de la douleur.


Nous attendrons l'heure de notre bonheur
Toi ma destinée, je saurais t'aimer


Jideon a de beaux yeux bleus. Tu ne lui avoueras jamais, mais c’est ce qui te plait le plus chez lui. Tu es comme hypnotisée par ses yeux depuis la première fois que tu les as croisé, aux sélections des cheerleaders. Tu te souviens encore de ses mains sur tes hanches, alors qu’il te rattrapait après un saut. Tu te souviens de ce pas de travers que tu as fait un peu plus tard, trébuchant contre le gazon, et de sa main tendu vers toi. Jideon. Jideon. Jideon. Tu n’as que son prénom sur tes lèvres. Il est celui qui recolle les morceaux de ton cœur un par un sans le savoir. Il est celui que tu rejoins la nuit dans son lit quand tu fais des cauchemars. Il ne sait rien, et c’est bien ainsi. Il te fait retrouver cette légèreté que tu avais perdu entre la Russie et Stanford. Tu lui piques ces chemises, te sert dans son frigo comme si tu étais chez toi, et connais tous les endroits où il est susceptible de cacher la clé de secours. Tu fermes les yeux, et son visage se dessine derrière tes paupières. Jideon ressemble un peu à Lucas, parfois cela te réconforte, parfois cela te terrifie. Tu as peur, à chaque instant de le perdre, comme tu as perdu les autres. Alors tu mets certaines barrières dans tes gestes, dans tes sentiments. Car tu sais que tu pourrais tomber amoureuse de lui, comme tu es tombée pour les autres. Mais lui, tu ne veux pas le perdre.


J’en ai rêvé