Quel genre d'élève êtes-vous?
 Si, tu es arrivée là où tu en es aujourd'hui, c'est grâce à une bourse bien méritée. Et pour l'obtenir, tu as donné de toi-même durant de nombreuses heures, à travailler sans relâche, enfermée dans ta chambre. Connaitre l'échec, il en a jamais été question. C'était un A+ ou c'était rien! Réussir à tout pris, c'est ta devise. Rendre ta soeur fière, c'est ton but. Reste à savoir si tout ça, tu le fais pour toi ou pour elle? Quoi qu'il en soit, ça a fait de toi, l'élève studieuse que tu es aujourd'hui. Future diplômée, tu profites de tes derniers instants sur le campus, ça passe tellement vite.

   Que font vos parents?
   L'un comme l'autre a eu ou a une avenir prometteur. Ton père est directeur d'une boite de publicité dont l'influence est répandue partout dans le monde. Il gagne bien sa vie, il possède une réputation de grand homme d'affaire, il est reconnu de tous et fait même la une des magasines d'affaires. Que demander de plus? Quand à ta défunte mère, elle était promise à un avenir d'autant plus brillant. Avocate, elle avait ça dans le sang, elle aimait ce qu'elle faisait et se battait pour des causes justes. Depuis toujours elle est ton modèle, et le restera à jamais.

   Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
  Ta famille ? Vaste blague. D'abord brisée par la maladie. Puis recomposée avec une bonne femme que tu ne peux supporter, que veux-tu expliquer ? Il n'y a rien à dire. Sujet délicat. Sujet pénible. Tu ne veux plus penser à ta mère, qui chaque jour te manquer et tu veux encore moins accorder une pensée à cette grognasse qui vit avec ton père. Cet homme si attentionné autrefois, qui à présent, n'est plus qu'un roch, un être frigide, qui ne t'accorde même plus un regard. Heureusement, moija est là. moija, la douce. moija, la belle. ta soeur, ta prunelle. il t'aura fallu du temps à enfin l'accepter dans ta vie, à passer outre sa ressemblance avec votre mère, mais aujourd'hui, maintenant ce que c'est fait, tu ne peux réprimer un amour sans faille. un amour presque maternel après t'en être occupée si longtemps. quelque part, c'est même elle qui t'a empêcher de faiblir face à papa et belle-maman; alors qu'ils passaient leur temps à critiquer tes choix d'études. jamais tu n'as reçu de félicitations de leur part. jamais. et c'est toujours dans ces moment si glorieux que tu en veux à ta maman de s'être laissée emporter si vite...

   Racontez-nous une anecdote de votre vie.
tu n'avais jamais fait attention à lui. il était plutôt du genre à t'énerver. avec sa grande gueule et sa modestie légendaire. oh oui, qu'est-ce qu'il pouvait t'énerver, te sortir de tes gonds. à croire qu'il le faisait exprès alors que c'était tout simplement naturel chez lui. jamais tu n'aurais pu penser qu'il se passe quoi que se soit entre vous. jamais tu n'aurais pu imaginer devenir aussi proche de lui. aussi complice. et encore moins à vouloir passer du temps avec, à le taquiner, l'emmerder comme lui le faisait si bien avec toi. toute cette relation, n'avait été que fruit du hasard. un mauvais hasard parce qu'une fois que des sentiments viennent se mêler à une si belle amitié, qu'est-il sensé se passer ? il a suffit d'une seul dérapage. un seul pour que tout change. un nuit. puis deux. puis trois. trois belles erreurs qui ont un goût amer dans ta bouche. parce que oui, il n'était pas libre, et l'idiote que tu étais est tombée dans ses filets. ces regards, ces sourires, mon dieu, tout... rien, n'a plus été pareil après.

   Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Tes inspirations? Tu y penses assez souvent. Et instinctivement, tes doigts caresse ton poignet droit. "Memories" qu'il y est écrit. En souvenir de ta mère, cette femme qui avait un avenir prometteur, qui t'aimais sans limite, qui ne ratait pas une occasion de te féliciter pour tout ce que tu entreprenais. Que ça soit insignifiant ou non. C'est elle qui t'as donner la force de croire en toi. Et puis elle est partie. Et là, tu n'as plus pris de modèle. Tu as simplement, décidé d'en devenir un. Pour ta soeur. Pour qu'elle aussi puisse avoir la chance d'avoir eu ce que toi, tu avais eu avec ta maman. Tu l'as prise sous ton aille, tu as entrepris des hautes études, tu as donné le meilleur de toi même et maintenant, tu es à deux doigts de devenir psychologue. Cependant, tu réfléchis encore à la possibilité de faire une autre année supplémentaire afin de te qualifié plus précisément en psychiatrie.

   Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
   Tout le monde en parle. Tout le monde en rêve. Tout le monde veut en être... Le concept tourne, et tourne. Mais dans le fond, le mystère reste entier. virtus vincit existe-t-il réellement ou bien n'est-ce qu'une légende comme beaucoup d'autres ? Toi, tu as levé le mystère. Dans un hasard complet, tu as réussi à intégrer ce mystère. Qu'elle n'a pas été ta fierté lorsque tu as reçu un sms te félicitant de ton entrée dans ce cercle si fermé. Mais jusqu'où pourrais-tu aller ? Telle est la question, seul l'avenir te le dira.
   

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   HORS JEU ~ INFORMATIONS
   prénom marine. pseudo écrire ici pays bientôt l'braziiiiil ma caille. belgique quoi.    où avez-vous connu le forum? mon grand ami bazzart en tombant sur le pseudo d'élise dans les projets. présence autant que possible, c'est à dire tous les jours officiellement, mais probablement 3/4 jours officieusement où là je pourrai me poser. suggestions ou commentaires des parrains/marraines pour guider nos petites créations à ne pas se dégonfler, à les motiver ou autre. soit, je me comprends en somme, suggestion faite via mp.    type de personnage scénario biatch. avatar la perli, ma perle. groupe niveau 0.

ma chérie... un long silence se fait ressentir dans le grand jardin. seule la nature continue à se faire entendre. alors, tu la regardes, de ton air innocent, un fin sourire dessiné sur tes lèvres d'enfant. tu ne te doutes pas une seconde de ce qu'il se trame. à quelle point, le monde tourne si mal. je suis malade. et là, tu lâches un rire discret, mais jaune. la blague est d'un goût douteux. mais elle ne renchérit pas. alors ton rictus s’efface. arrête, ce n'est pas marrant. toujours rien. tu ne sais pas comment tu dois réagir. mais ce n'est pas grave hein? hein, ce n'est pas grave., toute paniquée. tu fixais à présent ses prunelles, celles qui d'habitude reflétaient une joie de vivre incomparable, en venaient à te fuir à présent. elles paraissaient si vides d'un coup. si désespérées. je suis malade... et elle n'en dit pas plus, te laissant dans l'incompréhension la plus totale. dans ton angoisse. elle allait partir, c'est ça ? elle allait disparaître, et te laisser grandir seule ? et là, ça en été de trop. ce flot de pensés, plus sombres les unes que les autres, recouvraient chaque souvenirs magiques et joyeux, pour laisser place à une tristesse infinie. tu t'es alors mise à pleurer. à extérioriser ton ressentit, ta peur de la perdre. elle, cette femme qui représentait tant. elle qui était ton modèle, ton roch, ton guide. mais aussi ton ange gardien. promets-moi que tu continueras à veiller sur moi, qu'importe où tu es. tes yeux en larmes, la voix tremblante, ce sont les seules paroles que tu aie su lui dire. ce à quoi, elle t'avais répondu, oh mon ange, je suis tellement désolée, avant de te serrer dans ses bras et de rejoindre tes pleurs.

ce fut l'une de vos dernières discussion. la mort s'est accaparée d'elle si vite qu'encore aujourd'hui, tu as l'impression de ne pas lui avoir dit au revoir comme il fallait. quoi qu'il arrive, veille sur ta soeur. prends soin d'elle. je vous aime tellement., elle avait prononcé ses mots si faiblement que tu avais eu l'impression que ton coeur était arraché à ta poitrine. je te le promets. et peu de temps après, elle s'en est allée. sans doute paisiblement, du moins du l’espère, vers un monde meilleur.