Quel genre d'élève êtes-vous?
Vous savez, ce connard, qui lit un livre une seule fois et qui retient tous les détails ? Qui entend quelque chose et qui l'enregistre directement ? C'est moi. Pas la peine de se mentir, j'suis doué. J'apprends vite, et bien. Pas besoin de rester des heures et des heures le nez dans les bouquins. J'ai toujours réussi tout ce que j'entreprenais, mes études en premier. J'suis un peu Dr House en plus sexy, vous trouvez pas ?

Que font vos parents?
Ma mère est professeur d'allemand au collège. C'est un peu sa passion, d'apprendre aux autres la prétendue beauté de sa langue natale aux petits, hm. Du temps que ça lui plaît, hein... Quant à mon père.. être un connard à plein-temps, ça compte comme un métier ?

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Ma famille, c'est moi et ma mère. Rien que nous deux. Pour toujours, et à jamais. Mon père est parti du jour au lendemain lorsque j'avais 7 ans, et il n'est jamais revenu. C'est arrivé comme ça, sans aucune explication. Depuis, c'est le duo Kötze. Je ferai l’inimaginable pour ma mère.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Je suis arrivé aux Etats-Unis avec ma mère à l'âge de 10 ans, sans que je ne connaisse pas un seul mot d'anglais. Certains enfants, à l'école, se moquaient de moi, et de mon accent. Un jour, j'en ai eu marre. Et j'ai commencé à frapper. N'importe qui, n'importe quand. Pendant un certain temps, jusqu'à ce que ma mère me supplie d'arrêter. C'est lors d'une de ces bagarres que je me suis fait cette cicatrice sur le visage.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Moi, C'est le cerveau humain qui m'intéresse. Comment il marche, pourquoi parfois il ne marche pas. J'veux pouvoir triturer des cerveaux. J'veux pouvoir opérer. Ça m'a toujours passionné, la médecine, le fonctionnement du corps humain. Et puis, eh, un chirurgien ça gagne des tonnes. A moi la Ferrari.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
J'en sais rien. J'attends de voir pour juger. Mais ça peut être marrant, éventuellement. Un secret bien gardé du cerveau humain j'suppose.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom ava, comme avalanche. comme avatar. comme avachie. non, j'avale pas.  pseudo fear nothing., moi j'ai peur de rien. pays j'aime le camembert et le vin, eh ouais. où avez-vous connu le forum? sur bazzart. présence tellement que vous allez finir par en avoir marre de moi. suggestions ou commentaires j'vous vomis dessus tellement vous êtes beaux. type de personnage inventé. avatar tobias sorensen groupe niveau 0

c'est ce qui est griffonné sur ce bout de papier qui trône sur la table. classe et concis. digne d'un vrai père de famille qui porte ses couilles. pourtant, toi, tu ne comprends pas. du haut de tes 7 ans, tu ne comprends rien. tu n'comprends pas pourquoi ta mère s'est effondrée sur le sol de la cuisine, noyée sous ses larmes. il est parti où, papa ? t'as envie de demander. pourquoi tu pleures, maman ? t'aimerais rajouter. pleure pas, maman, je suis là, moi. et pourtant, tu ne dis rien. tu t'approches d'elle, tu t’agenouilles, et tu la prends dans tes bras beaucoup trop courts pour l'entourer comme il se doit. « ich liebe dich, mama. » tu lui murmures alors qu'elle pleure de plus belle. et ça te poignarde le coeur, ça te le détruit. c'est à ton tour de pleurer. et vous voilà, dans les bras l'un de l'autre, en sanglots. pathétique et triste image. malheureux tableau.


le professeur t'aime bien. tu l'vois à sa manière de te regarder, de te parler, de parler de toi aux autres élèves, ou à ta mère. à sa manière de commenter tes copies sans aucune faute. tu es doué, qu'il dit. tu veux bien le croire, toi. même si tu n'estimes pas être particulièrement intelligent, tu restes chanceux de par ta mémoire eidétique. une chance dont tu profites, dont tu t'sers. t'es le meilleur, et tu le sais bien, Jan. personne ne peut te concurrencer. t'as un avenir, ça aussi tu le sais. un bel avenir. un grand avenir. t'iras à Stanford. t'iras là où l'argent te mènera.

quoi ? t'es sur le cul. ce n'était pas possible. vous faisiez attention, vous... non. non, non. pourtant, ton visage reste inexpressif. pourquoi est-ce qu'elle te faisait ça ? « mais j'en veux pas, d'ton gosse, moi. » tu lâches violemment. « va-t'en mila, j'ai pas l'temps pour ça, moi. j'ai des études à finir, une vie à réussir. dégage de là. c'est fini entre nous. » tu dégueules tes mots, ces pauvres mots. mais merde. « mais jan... tu m'as dit que... tu m'as dit que tu m'aimais... » elle pleure. évidemment, qu'elle pleure. bien sûr, tu l'aimais, mila. tu l'aimais comme tu n'avais jamais aimé. tu l'aimais comme tu ne pourrais jamais aimer. « ce que tu peux être conne, putain. j't'ai jamais aimé. dégage de là, maintenant. » pourquoi tu fais ça, jan ? pourquoi tu t'éloignes de tout ce qui te fait du bien ?