Quel genre d'élève êtes-vous?
Celle qui est là sans être là, celle qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, ou claquer la porte parce que ça ne lui plait pas, ou que tout ne se passe pas comme elle le souhaite. Forte tête, elle a toujours eu tendance à chercher la pique ou de pousser à bout le professeur en face d'elle, même si cela s'est assagi ça ne veut pas dire qu'elle ne le fait plus. Elle exaspérante, à dire mais ... quand il n'y en a pas, une élève qu'on a envie de claquer contre le mur, et au examen, c'est l'inverse, elle récolte une bonne moyenne sans trop difficulté, une bonne mémoire visuelle, il parait.

Que font vos parents?
Papa écrit des livres tout en travaillant comme directeur dans une grande maison d'édition, alors que belle-maman travaille comme directrice de Banque. L'argent ? Elle n'en manque pas, loin de là. Il rentre plus qu'il ne sort, sauf lors de grands galas. D'ailleurs, papa édite ses livres chez la concurrence, plus simple, et aussi plus objectif, pour le reste, elle se fiche si belle-maman écarte les cuisses entre deux réunions.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Sa mère est morte dans un accident de voiture, et sa soeur a trouvé le réconfort dans la mort. C'est tout ce qu'elle peut dire d'extraordinaire, ou presque, sur sa famille. Elle est banale. Ils ont l'argents, ils font des galas. Belle-maman dépense des sommes dans les fringues, alors que papa achète des livres hors de prix pour sa bibliothèque. Les galas de bienfaisance deux à trois fois par mois, présence de la fille prodigue obligée, et le reste se couvre de poussière. L'amour qu'il a eu pour sa mère, ou la chambre de sa fille aînée qui se couvre de poussière, à quoi bon ? Tout ça reste vain. Les Moriarty sont morts en même temps que sa soeur.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Des anecdotes, elle en a une liste, une grande. Elle ne fait pas la différence, elle ne serait jamais laquelle choisir. Ils évoquent le temps d'Andréa et Jack, pour la plupart, comme aller voler les clés d'une Ferrari lors d'un gala, ou les bains de minuit dans la piscine communale, elle se trouve experte pour crocheter les serrures, mais tout ça remonte à longtemps. Ou la dernière en date reste le fait d'avoir échanger la farine contre de sel, en club de cuisine, pour Jack, ça l'a fait rire en sortant, c'était futile, mais elle l'est.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
Elle a envie de dire qu'il n'y a rien en ce moment, le vide total, même si son ambition est devenir traductrice de livre. Le nez plongé dans les bouquins, tout le temps, et ce temps libre à faire ce qu'elle veut, c'est ce qui la charme dans ce métier, avec l'amour des langues aussi, mais elle souhaite que le prince prend la place de roi, elle souhaite qu'il se décide à sa place. Amoureuse de son voleur de coeur, elle n'arrive pas à effacer ces sentiments envers lui. Loin de là, peut-être pour ça qu'elle est aussi odieuse ? Seule les psychologues le savent, dans le fond. Mais son coeur appartient à Jack, Andréa n'a pas assez de force pour le lui prendre, ou juste qu'elle ne l'aime pas assez.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Des rumeurs qui auraient pu passer au-dessus si elle n'aimait autant le jeu, certes, le concept est un peu bateau, une société secrète qui lance des défis pour l'intégrer, mais ça l'attire, ce n'est pas la première fois qu'elle joue, et ce ne sera pas la dernière, elle attend patiemment ce qu'elle doit faire, ou presque, ça met du piment et depuis que les jeux entre Andréa et Jack sont passé de trois à deux, il manque un petit quelque chose. Peut-être que le plus fou des trois, c'est Jack, et qu'il manque plus qu'il n'y parait.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom pers onne. si, c'est cool 8D. pseudo lulu/szokmind  pays t'veux une bonne frit' dis ?  où avez-vous connu le forum?the great Bazzart ou bazzart le magnifique  présence aussi régulière que je peux.  suggestions ou commentaires No. Tout est parfait . type de personnage inventé, toujours bébé 8D avatar Taylor Momsen, the queen.  groupe niveau 0

Un petit cri sort de la bouche de l'enfant, un petit, le son que l'enfant émet  prouve tout, ou presque, juste pour montrer qu'il est là, qu'il est en vie. Il est en vie, après de nombreuses tentatives ratées qui n'ont été la preuve que leur couple n'était pas prêt à s'agrandir. Autumn a été leur miracle, Elsa, ne sera là que pour donner plus de magie, à leur vie, à leur couple. A leur famille. Le mot famille est quelque chose que la mère a toujours adoré, quelque chose de rassurant, quelque chose qui fait battre son coeur, une raison de vivre. Après toute les tentatives et les échecs, fonder une famille pour les Moriarty a été leur but. Il en a fallu au père pour construire une carrière solide d'écrivain, et il vient doucement prendre la place du sien, directeur d'une grande maison d'édition, et quand à la maman, elle a voulu construire un lieu reposant sur lequel l'homme pouvait y trouver ce dont il avait besoin. Le plus cliché des couples, le plus cliché des idéaux, mais ça leur a réussi, pendant les douze ans d'Elsa. Douze ans de bonheur, à l'état brut, douze ans de répits voler à la vie, douze de sursit. Douze ans pendant laquelle la petite blonde a tout de suite montrer son goût pour les défis, ou presque. Sa soeur de cinq ans son aînée a toujours trouvé le moyen de mettre sa soeur dans des situations impossibles que ce soit par t'es pas capable de mettre la tête entre les rampes de l'escalier à t'es trop trouillarde pour aller passer la nuit à la cave. Casse-cou au grand désespoir de sa mère, mais elle a vite pris la place de la petite princesse. Cette petite fille qu'on fait passer avant tout le monde, cette petite perle qu'on cherche sans cesse à voir son approbation. Mais la blondinette est vite passé au dessus de ce trône quand papa a décidé de faire entrer Andréa dans sa vie. Fils de son meilleur ami, elle a vite trouvé un compagnon de jeu égal à son avidité de tout faire, tout essayer. Andréa. Un nom italien pour un italien de pure souche, son père a trouvé l'Eldorado à Stanford, et  a quitté l'Italie. Andréa, c'est lui qui lui a donné le gout des langues, à six ans, il lui apprenait l'italien, et elle, les mots de français que sa mère lui avait appris. Une place qu'elle n'a pas payé cher dans la vie de ce petit bout, d'un an son aîné, sa soeur s'est vite trouvé jalouse, et a pris la décision d'ignorer la blondinette, ce n'était qu'une intruse, une petite pimbêche qui lui vole la vie qu'elle doit avoir, alors elle s'est plongée dans ses études, ou presque, une fois qu'Elsa a été expédiée au pensionnat parce que papa voulait qu'elle s'agisse, une fillette de huit ans qui trouve plus drôle de remplir les wc de papier que d'aller  en cours lui a fait comprendre l'urgence. Autumn s'est vu reprendre le rôle de la favorite. Et elle s'arrangeait toujours pour qu'Andréa soit à la maison, les moments où elle rentrait, comme ça elle a toute l'attention des parents. Elsa n'a jamais vu le pensionnat comme une prison, elle y trouvait de quoi faire, de quoi nourrir sa soif d'adrénaline, et une passion dévorante pour les livres, héritage de papa qu'elle a tout prêt, elle n'a partagé qu'avec son père son amour pour les livres, étonnée de voir une fillette de son âge passionné par cet art. Mais le sursis a pris fin, comme ça, sans crier gare. Un accident de voiture, elle traversait, un chauffard passait à ce moment, et la fillette de douze ans a trouvé le réconfort dans les bras de sa soeur, perdre sa mère rapproche et cesse de séparer l'inséparable. Elle avait douze ans, quand sa vie a pris un tournant inattendu.

La mort de sa mère a provoqué des changements, un lycée, plus de pensionnat, le même que sa soeur, il y a eu aussi la nouvelle belle-mère. Grande égérie de la marâtre et du superficielle, avec sa soeur, elle l'a détesté dés le premier regard, le premier sourire aussi, ça sonne faux, tout sonne faux chez elle. Même sa gentillesse. Si elle a décidé de lui mené la vie dure avec sa soeur, elle s'est rendue compte que leur petite niveau n'arrivait même pas à l'énerver, juste des petites engueulades avant de discrètement faire partir les deux petites pestes dans leur chambre pour écarter les jambes pour papa. Elle a pris l'habitude de dormir avec sa soeur, pourtant, elle ne connaisse rien, l'une de l'autre, elles ne parlent pas de ce qui leur tracasse ni de leur vie. Il n'avait pas besoin, Autumn entendait tout ce que sa soeur faisait, mais n'est jamais intervenue. Elle ne pourrait que lui en remercier. Elle a toujours été amoureuse des défis, et aussi un peu d'Andréa, même si l'amour est aussi vite partir que lui dans un pensionnat, alors quand elle a vu cette tête connue parmi toutes les inconnues, elle a accouru dans ses bras, et y a trouvé la sécurité que petit, il lui a toujours offert. Andréa ne l'a pas rejeter, surtout qu'elle a enfin remarqué la présence d'un autre à ses côtés, si elle a regardé perplexe d'un premier temps, elle a vite trouvé un terrain d'entente, ou du moins, à tout les trois : l'amour du jeu. C'est presque ça, surtout à cette période, on se cherche, on se perd, on se trouve. Elle a trouvé dans Andréa et Jack quelque chose qu'il n'y avait plus à la maison depuis l'arrivée de la marâtre, de la chaleur, même si la première année a été faite sans eux en cours, elle ne voyait pas le temps passer, et plus laisser des messages pour ses deux amis que suivit en cours, pourtant, elle est passée dans l'année suivante sans difficulté, et quand elle a su qu'elle passera le reste de sa scolarité dans les même classes que ses deux compères, elle n'a jamais été autant heureuse, ou presque. Princesse entourée deux princes charmants, pourtant, elle n'a jamais songé à se perdre dans leur bras, trop occupée à savoir si le professeur aller rester coller à la chaise, grâce à la colle qu'Andréa a mis et que Jack a acheté, que de savoir si elle tombera amoureux de l'un ou l'autre. D'ailleurs, elle n'a pas eu de copain. Elle ne voulait pas d'une relation plate qui ne l'aurait pas assagie dans les défis, comme finir nue dans la piscine public à cause d'une idée débile de Jack, et Andréa qui s'est déshabillé le premier, elle n'a pas hésité à montrer à tout le monde son corps. Quitte à se faire passer pour une fille facile, alors que ce n'est pas vrai, elle s'en fiche des autres. Des autres, elle ne tient compte que d'Andréa, meilleur ami d'enfance chez qui elle repose souvent son avis de tuer sa belle-mère, et qu'elle regrette de ne pas avoir de meilleur relation avec sa soeur. Soeur qui est partie à dix-huit ans pour être artiste peintre. Et puis, il y Jack, celui qui vient frapper à la fenêtre pour passer la nuit avec elle, et s'il y a toujours eu des paris débiles entre eux, il y a aussi les longues conversations philosophiques autour d'un joint. Jack est presque devenu un membre de la famille, au bout d'un certain temps, son père ne s'est plus étonné de le voir dans la chambre de sa fille. C'est même lui qui lui a proposé de venir passer un mois à Paris. Elle a du lui raconter tout ce qu'il fait de cette ville, quelque chose de magique. Amoureuse de la ville lumière, elle est intarissable quand il s'agit d'en parler, et puis, ce sera la première fois qu'ils seront à deux.

Il aura fallu ce voyage à Paris pour que les choses bougent, pour qu'elle sente son coeur battre d'un autre battement, quelque chose de plus doux, de plus fort. Etre à deux, e temps passer à deux, le temps a écumé les rues de Paris à la recherche de ce qu'ils pourraient faire, derrière des paroles ou des sous-entendus, on oublie les t'es cap de ... C'était dépassé à deux, surtout depuis le cours d'éducation sexuelle, quand c'est à elle de montrer comment mettre le préservatif, et que Jack demande essayer sur lui, il a fallu que le professeur s'en mêle pour que la licorne de Jack reste à l'abris des regards. La vie est un terrain de jeu, et à trois, avec Andréa, ils ont trouvé leur règles et leur façon de jouer. Et dans l'une des plus belles villes du monde, ils n'ont pas changé les habitudes, ils ont joué à deux à la place de trois, Andréa ailleurs, en famille, et eux, à deux, a arpenté les rues de la ville lumière ou d'essayer de voler une veste dans les Champs Elisée, ils n'ont jamais autant couru de leur vie. Paris avec Jack, ou le début d'un sadique conte de fée. Elle ne sait pas comment ça c'est passé, ni ce qui leur a pris. Elle a trainé Jack hors de leur chambre d'hôtel tard la nuit, avant d'écumer la ville en pleine nuit. La nuit a beau porté conseil, la blondinette y a fait son premier piercing, à un à la langue, elle est arrivée à se coincer dans un frigo d'une superette, avec un ou deux joints dans le sang. Chose qu'elle a réussi  à faire passer inaperçu au scanner, elle s'en vante toujours d'ailleurs, une fois hors du frigo, elle l'a trainé jusqu'à Notre-Dame avant de se planter devant lui, elle a regardé, et dans un français correct, juste l'accent anglais qui a fait craqué plus d'un dans les rues de Paris. Elle a placé ses bras autour de son cou, et a commencé un danse sans musique, elle a cherché dans sa mémoire des paroles d'un des groupes français qu'il lui arrive d'écouter. « Ce soir nos deux corps se mêlent, fiers d'une étreinte parfaite. Et si elle veut la vie, moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent, elle cogne dans ma tête. » Elle s'est tu pour rire un peu, avant de l'embrassant longuement. Elle ne serait pas permis, dans d'autre circonstances. ailleurs, mais ici, il y a une magie, et il y a lui. Elle vient reprendre une seconde fois ses lèvres, le coeur qui bat un peu plus fort, et des papillons dans le ventre. Elle murmure dans un sourire niais et les yeux plein d'étoile, surement la seule fois ou il pourra dire qu'elle ressemblait à une adolescente de seize ans : « Je t'aime. » Elle lui a volé un troisième baiser avant de regagner leur chambre. Parents ailleurs, l'un à faire le promo d'un livre, et l'autre à chercher de quoi remplir une garde-robe de futilité. A deux, et le coeur qui bat d'amour, elle s'est laissée porter par ce démon, jusqu'au restaurant de la tour Eiffel. Elle s'est laissé prendre dans ses filets, un peu plus, un baiser, un second, avant de se faufiler dans les toilettes pour s'offrir l'un à l'autre, même si ce n'est pas ce qui a gêné la blondinette, que ce soit ici, ou ailleurs, elle construisait doucement un monde à eux. Amoureuse ? Bien plus qu'elle ne peut le penser, qu'on ne peut le savoir aussi. Ce mois à Paris reste ses plus belles vacances, même aujourd'hui, elle a l'impression que ça restera ce qu'il y a de plus beau entre Jack et elle. Puis, une fois rentrée, la bulle a un peu éclaté, il y avait Andréa, et être amoureuse d'un de ses deux amis, c'est prendre le risque d'en perdre un, ou les deux. Mais elle était étonnée qu'Andy le prenne bien, étonnée de le voir même presqu'heureux pour eux deux. Mais elle ne l'a jamais autant remercié, sans se douter que des deux, c'est Andy qui l'aime le plus. On est pas sérieux, quand on est amoureux. Et aujourd'hui, elle regrette ses je t'aime. Elle lui a trop donné, sans se douter qu'elle n'avait rien en échange.

Si entre Jack et Andréa, tout ce porte à merveille, du côté de sa famille, voir la grande soeur arrivée avec des dettes de jeux l'a légèrement ébranlé, malgré le peu de contacts qu'elles ont eu, elle a toujours été la figure qui a le plus représenté sa mère, et dans ses souvenirs, Autumn a tout pris de sa mère, même les fossettes quand elle sourit. Elle lui a toujours demandé ce qu'il s'était passé, mais elle n'a eu droit qu'à ses silences, mais doucement, elle a pris un peu plus de place dans la vie de sa soeur, elle l'a même aidé à récolter de l'argent. Si elle ne voulait rien de voir à papa et belle-maman, il a fallu trouvé un travail, et Elsa a quelque temps travaillé pour l'aider à récolter l'argent, avant d'offrir tout son argent de poche. pour réduire assez bien ses frais, c'est ce qu'elle a trouvé de mieux, comme solution, surtout quand papa demandait pourquoi elle travaillait alors qu'elle pouvait avoir tout ce qu'elle voulait. Elle voulait montrer qu'après tout, elle était là, que même si ce n'est pas fusionnelle entre elles, elle voulait lui montrer qu'elle pouvait prendre pour de bon la place de petite soeur. Et un moment, elle a cru, elle a réellement cru qu'elle était sa petite soeur, que tout ce qu'il s'est passé, et tout ce qu'il ne s'est pas passé avant était effacé. Naïve, aussi bien en amour qu'avec elle, alors, quand elle a vu le corps de sa soeur, dans la salle de bain, du sang autour d'elle. Le coeur a manqué quelques battements, avant d'appeler son père, l'ambulance, et de rester là, les larmes a coulé toutes seules. Elle n'a pas voulu aller à l'hôpital, le corps n'a pas voulu l'y amener, mais il a bien fallu, quand le moment de dire au revoir, elle n'a pas survécu. Elle se déteste, de ne pas avoir pu la sauver, elle se déteste d'avoir laisser couler les problèmes, de ne pas aller au delà de ses sourires. Et de cette complicité qui s'est installé entre elle. La blonde s'est désespérément accrochée à Andréa et Jack, sans rien dire, sans savoir non plus la perte du membre de la famille, il suffisait de dire à Jack qu'Autumn était repartie, pour de bon cette fois. Parler de la mort de sa soeur, c'est venir parler de la mort de sa mère aussi, et ce sont ses choses à elle, ses démons qui l'a poussé un peu plus dans les défis, jusqu'à rouler dans le sens inverse sur l'autoroute, si elle n'a jamais dit pourquoi elle l'avait fait, c'est que dans le fond, elle était presque prête à se donner la mort sans le faire consciemment, c'est passé, après, elle s'est consacrée à son couple et Andréa, elle s'est modérée, ou du moins, c'est ce qu'elle aime croire, que la mort de ses proches ne la rend pas folle. Et puis, ça permettait d'éviter belle-maman qui pour une raison inconnu a décidé de s'occuper de son éducation, et les conflits avec elle ont augmenté au fur et à mesure que le temps passe, elles ont fini par se hair, et le seul moment où elle se voit, c'est quand elle daigne diner avec eux. Autumn a emporté leur reste de leur famille, en se suicidant.

Elle n'a rien vu venir, comme pour le suicide de sa soeur. Elle devait vraiment vivre dans une bulle, dans un monde de bisounours, c'est tombé comme ça. A force de se raccrocher à la mauvaise personne, on tombe, et de haut. Amoureuse, depuis Paris, et ses sentiments n'ont fait qu'augmenter. Ils ont pris la démesure, et elle s'est laissé se perdre dans ce qu'elle ressent. Amoureuse jusqu'au bout des ongles. Amoureuse et naïve. Le coeur qui bat pour Jack, uniquement lui. Elsa s'est énormément raccroché à lui depuis la mort de sa soeur, elle a trouvé sa corde de sortie, là où elle a pris le courage de survivre, c'est dans ses bras, en plus d'Andréa. Toujours là, ou presque, elle s'est toujours demandé ce qu'elle aurait fait sans eux. Elle ne leur a jamais rien demandé, elle n'a jamais rien exigé juste d'être là  le jour de l'anniversaire d'Autumn. C'est moins supportable que ceux de sa mort. Elle aurait du être là, elle aurait du répondre aux messages laissé sur les réseaux sociaux, et elle aurait du être là, juste ça. Mais au lieu de ça, il  n'y avait que le vide, il n'y a avait rien d'autre que le vide. Absence de vie. Elsa a juste demandé d'être là, juste ça, même pas longtemps, mais sur les deux, seul Andréa était présent, dés le petit jour, elle s'est dit qu'il viendrait plus tard, qu'il sera là plus tard, c'est normal, il y a une vie, et elle a demandé beaucoup sans le dire, alors, quand vint la soirée, elle a fondu en larmes, le coeur lourd de tout  ce qu'elle avait perdu, et l'impression douloureuse de n'être qu'un jeu pour lui. Si elle lui a fait par des ses doutes, la réponse d'Andréa l'a ébranlé. « Au moins, à toi, il t'a dit je t'aime. » Elle l'a regardé, silence. Sans rien dire, elle a mis en place le début de sa chute. Les pourquoi Jack a toujours demandé Andréa dans leur plan à trois, pourquoi les Andy chéri, elle a senti son coeur se briser, elle a senti quelque chose bouger, tomber, et la faire rentrer dans une colère noire. Silencieuse, avant de prendre le téléphone d'Andréa, ne pas montrer sa colère n'est pas son fort, pour le peu de fois où elle l'est. « Pas la peine, je vais faire court. C'est fini, Jack. C'est tout. J'suis pas un jouet, ni un prix, ni rien de tout ça. Tu pouvais te taper qui tu voulais, Jack, mais il a fallu que tu te tapes Andy. T'es un con, c'est tout, c'est ce que tu as toujours été. Je te laisse jouer les pédés, j'veux pas être une autre des tes putes dans ton lit. » Elle ne l'a pas écouté, elle ne l'a pas laissé parlé. La douleur de mettre fin à ce qu'elle avait construit, et ce n'est pas ses veines tentatives pour la calmer. Loin de là. ça n'a fait qu'augmenter, et son « C’est qu’Andy, c’pas grave. T’as couché avec aussi. » Elle a senti ses larmes montées d'une fois. « C'est que Andy ? Fais moi rire ! C'est ton pote depuis toujours, c'est mon meilleur ami, et toi, tu vas t'taper la personne la plus proche ? Je te déteste, Jack. Je t'aimais vraiment, moi ... » Elle n'a pas envie de l'entendre, elle ne veut pas entendre ses excuses, le coeur en morceau qui s'est reconstruit aussi à qu'il s'est brisé quand elle a entendu Je t'aime. Elle aurait aimé retournée en arrière, elle n'a rien dit, elle n'a pas eu le temps pour ça, elle n'a pas eu le temps, le bruit du verre et le silence l'ont fait paniquées. Elle demandait à Andy d'aller voir, la peur dans la voix, et son père qui l'a suivi, elle aurait du attendre, elle aurait du savoir qu'il était bourré ou y faire plus d'attention, ou se dire qu'il était en voiture. Elle aurait du attendre. Elle n'a pas osé le voir quand il est entré à l'hôpital, ni les autres fois. L'idée de perdre encore quelqu'un dans sa vie, l'idée de le perdre lui l'a fait fuir, au final, les personnes qui restent avec finiront par mourir. Elle a du être la fille de la grande faucheuse.

« Je veux pas le voir, Andréa, c'est de ma faute, tout est de ma faute. J'veux pas le voir ...  C'est effrayant, et si je finis par le tuer pour de bon ? Il doit me détester, il mérite mieux. » Des mots murmurés quand Andréa lui a demandé pourquoi, elle n'allait pas le voir. Le coeur en miette, elle n'est pas sortie depuis l'accident. Elle s'est enfermée dans une bulle qui a l'a poussé à faire fuir tout le monde. Elle a repoussé son père, Andréa, et la seule à vouloir essayer quelque chose, elle a eu droit à une belle-maman aussi maladroite que conne. Et son façon, ça change quoi ? toi t'es en vie, tu peux vivre, ils ne t'en voudront pas.. Mort ? C'est tout ce qu'elle a retenu, mort ? Qui ? Jack. Elle ne sait pas, elle ne sait plus, son coeur et son esprit se sont embrumés en même temps. Elle ne sait plus ce qu'il s'est passé. Silencieuse, elle a poussé la remplaçante de sa mère avant de se cacher dans sa chambre, dans ses couvertures. C'est seulement après qu'elle a vu son père dans sa chambre, elle a aussi repoussé, avec autant de force que la femme peu de temps avant. Elle n'est pas sortie de sa chambre de la semaine, elle a juste eu droit au dépôt de ses assiettes, ni sa belle-mère ni à son père, elle longtemps demandé, elle est où Autumn ? Et Jack ? Elle s'est convaincue que l'homme de sa vie est mort. Elle est longtemps restée convaincue que tout le monde autour d'elle était mort, et dans ses délires paranoïaques, il a bien fallu que papa appelle un médecin pour la tête, et Andréa qui a fait de long allé et retour entre Jack et elle. Et dans sa folie, elle s'est accrochée à Andréa. Le point lumineux dans tout cette zone sombre. Elle s'est doucement remise, à l'aide d'un psychiatrique, d'un psychologue et d'Andréa. Un an, il lui a fallu un an pour sortir du trou noir, et aussi pour sentir les bras d'Andréa contre elle, les bras d'Andréa autour d'elle. Elle s'est accrochée à lui, elle est devenue dépendante de lui. De ses bras, de ses sourires, il a remplacé Jack. Elle n'a plus eu de messages, même si elle a explosé son téléphone suite à une crise, elle n'a plus eu de nouvelles de lui, il s'est éteint, vivant mais ailleurs. Il y a Andy, maintenant, il aime, pour de vrai, il l'aime dans la folie, il l'aime n'importe quand. Il a pris sa place dans le grand lui, et dans la chaleur de la nuit. C'est devenu le remplaçant de Jack, malgré les crises de folies, les crises de jalousie, elle est passée au dessus, il l'aime lui, c'est tout ce qu'il compte, n'est-ce pas ?

   Après la pluie vient le beau temps, cette expression bateau qu'on sort assez souvent pour se demander si c'est vrai. Une année à chercher, à trouver un équilibre, c'est comme si elle se retrouvait à la place des petites filles dans Bioshock, sans leurs protecteurs. Juste un peu perdue, mais maintenant, elle a son protecteur, c'est le seul, c'est Andréa. Il a réussi à la trainer à l'université, en omettant de parler de la présence de Jack. Ce n'est qu'une fois l'avoir au club de théâtre et de cuisine que son coeur s'est remis à battre un peu plus fort, mais il n'y a plus rien entre eux, fidèle à ce qu'il a pu être avant, le sourire offert à tout les jolies minettes prêtes à écarter les jambes, elle n'a pas relevé, elle a essayé de passer ça sous silence, et dans un coffre, dans son coeur, ce n'est qu'une fois où elle a du jouer Madame de Merteuil et lui, l'incontournable Valmont. Ca a bien failli tourner au mettre, une façon de jouer sans le faire vraiment, mélanger la culpabilité et le colère d'avoir été trompé avec son meilleur ami, on aurait pu leur offrir un oscar à ce rythme, heureusement qu'en club de cuisine, on se concentre plus sur les grammes à mettre dans la recette que de faire la causette, même si parfois, Jack a reçu un peu de farine sur le visage, sans le faire exprès, mais il y a Andréa. Il adoucit, il apaise son coeur, même s'il s'est mis à battre d'une chaleur passé. Mais il y a Andy, et lui l'aime pour ce qu'elle est, c'est tout ce qu'il compte. Mais Jack a volé son coeur et en est toujours le gardien.