Virtus Vinctis (Le courage vainc) aime cultiver le mystère. Qui sont-ils ? Quelle influence ont-ils réellement ? Vous avez très peu de détails. Ils semblent être partout, ils voient tout, rien ne leur échappe. Les preuves de l'existence de cette obédience remontent à la naissance même de l'université de Stanford. On murmure quelques noms de personnages illustres l'ayant intégrée tels que J.F. Kennedy, Herbert Hoover, Larry Page et Sergueï Brin : fondateurs de Google, ou encore Evan Spiegel : fondateur de Snapchat(...)
INFORMATIONS Votre pseudo doit contenir un prénom et un nom, aucune initiale n'est acceptée. Aucun nombre de ligne n'est demandé dans le jeu. Cependant, un bon niveau de français est exigé. Ne négligez surtout pas les annexes, elles sont importantes pour une bonne compréhension du jeu et de l'environnement dans lequel évolue votre personnage. Virtus Vincit a ouvert ses portes le 17/05/2014.
INDICES TEMPORELS Le jeu commence en AOUT 2014. C'est le début d'une nouvelle année. La rentrée des classes. LA METEO LOCALE L'après-midi, il fait entre 25° et 30°C. Le soleil est au rendez-vous, c'est encore l'été alors profitez-en !
Sujet: Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. Lun 19 Mai - 21:42
Cassiopea Wendy Oxbury-Jones
« Lorsque j'avais 5 ans, mon père me disait toujours que le bonheur était la clef de la vie. Quand je suis allée à l'école, ma maîtresse m'a demandé ce que je voulais être quand je serais grande. J'ai répondu "heureuse." elle m'a dit que je n'avais pas compris la consigne et je lui ai répondu qu'elle n'avait pas compris la vie. »
PrénomsCassiopea de ton premier prénom, le nom d'une constellation à l'opposée de la grande ours, pourquoi ce prénom ? Tu n'en sais rien, ta hippie de mère avait tendance à croire et clamer que tu venais du ciel, l'enfant des étoiles et de la lune disait-elle. Allez savoir ce qu'elle voulait dire par là. De toute manière tout le monde te surnomme "Cassie". Wendy comme dans Peter Pan & Wendy tout à fait, rien à voir avec l'amour de la littérature de tes parents, seulement avec le fait que ta mère vit dans un joli monde parallèle, femme-enfant qui évolue dans ses rêves. T'étais surement destinée à finir comme ça toi aussi. NomOxbury-Jones, le premier nom de ta mère le second de l'homme avec qui elle s'est remarié, un homme richissime de la côte ouest. Âge Tu viens d'avoir 21 ans, l'âge de boire, de conduire, de baiser illégalement un gamin de 16 piges et de faire de la prison. 21 ans une jeunesse enchaînée, une vie devant soit et tout un avenir à choisir. La joie de la candeur est terminée celle des erreurs commence. Date de naissance14 février 1993, le jour de la saint-valentin quelle ironie Lieu de naissance T'es née à New-York city, t'habitais dans le Queens, tu l'as quitté pour la Californie quand t'étais ado, toi qui pensais que toutes ces histoire sur L.A et ces clichés à la Newport-Beach étaient des mythes c'est un débarquant chez les Jones que tu as compris ton erreur. Origines 100% américaines du moins c'est ce que tu crois, c'est dur de démêler le vrai du faux avec les histoires à dormir debout de ta mère, un jour ton père est un écrivain bohème né à Paris, un autre un navigateur espagnol qui faisait escale au Mexique quand elle était en voyage. Tu ignore qui il est ou d'où il vient, tu sais seulement qu'il ne t'a pas désiré et vous a rejeté. Fin du conte de fée. Nationalité Américaine Années d'études Tu es en dernière année d'études pour obtenir ton bachelor, autrement dit en quatrième année. Tu vas surement continuer après sauf si une opportunité se présente bien sur SpécialitéEtudiante en en art & histoire de l'artClub et/ou équipe Tu fais partie du club d'art, notamment en ce qui concerne la photographie. Le sport n'a jamais été ta tasse de thé quand au reste tu n'as pas vraiment de temps à consacrer aux associations et autre Moyen de financement Comme tes autres frères et soeurs t'aurais pu bénéficier de l'argent de beau-papa si tu avais suivis ses directives et supporter sa manie de toute contrôler mais tu n'as pas pu t'y résoudre, plus maintenant. T'as décidé de trouver ta propre voix, suivre tes envies et tes aspirations. Tu fonces peut être droit dans le mur mais au moins tu fais tes propres erreurs. T'en as fini de porter le masque de jeune fille de bonne famille. Tu as obtenu une bourse grâce à tes excellents résultats mais tu travaille aussi sur le campus pour payer tes frais quotidiens, à la bibliothèque, tu aide aussi à la visite de l'université et autre broutilles de ce style Statut amoureux Secrètement en ménage avec ta tortue Iphigénie. Libre et changeante, coeur d'artichaut, trop émotive, trop libertine. Tu crois en l'âme-soeur même que tu pense en avoir bien un million sur cette terre. Tu ne couche pas pour coucher, à chaque fois c'est une part de toi que tu donne, même si beaucoup disent que ce n'est pas de l'amour toi tu t'en fiche. Tu es audacieuse, tu n'aimes pas faire dans la dentelle "Regarde le mec là-bas, discrètement" Cours vers lui, et demande lui son numéro, s'il est mignon. Orientation sexuelle Ton désir s'éveille pour une jolie poitrine ou des pectoraux tu n'as pas de préférence. Hommes, femmes, l'orgasme ne se résume pas à ce qui se trouve dans le pantalon. Qualités Virtuose, déterminée, tolérante, esprit libre, créative, rêveuse, sensible, charmante & chameuse, adacieuse, bohème, nature, dynamique, souriante, amusante, passionnée, empathique, aventureuse, enfantine, joueuse, théâtrale, attentionnée, fonceuse, optimiste, excentrique, décalée, anticonformiste, observatrice, entière, persuasive, vraie, singulière, protectrice, directe, mordante, surprenante Défauts inconstante, gaffeuse, têtue, un peu orgueilleuse, caractérielle, changeante, impulsive, sarcastique, intenable, indisciplinée, impatiente, tête brûlée, inconsciente, rancunière, un peu barge sur les bords, , désinvolte, excessive, kamikaze, individualiste par moment, lunatique.
De nature plutôt optimiste elle tente de toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide ◊ Abhorre les visions manichéennes de la vie. ◊ Âme d'artiste elle est toujours en train de dessiner ou peindre quelque chose, elle trouve refuge dans sa passion ◊ A des envies d'évasions selon l’image de Jack Kerouac. ◊ A toujours trouvé sa mère immature et irresponsable pourtant elle lui ressemble plus qu'elle ne veut bien l'admettre partageant ses idéaux hippie bohème à deux balles ◊ Adore les plats épicés. ◊ Rêve de vivre de son art, de ses photographies et ses peintures, chose qu'elle sait vain mais qu'elle n'abandonne pas, preuve qu'elle est surement un peu trop idéaliste ◊ Est souvent trop curieuse. ◊ Demeure sociable et éloquente avec un bon sens de la répartie peut-être même un peu trop. ◊ Débrouillarde depuis toujours surtout depuis qu'elle a coupé les ponts avec sa famille et vit sa vie à pile ou face ◊ Extrêmement ouverte d’esprit, n’a pas pour habitude de juger autrui, de même qu’elle déteste qu’on le fasse avec elle. ◊ Possède une volonté étonnante dont elle ne saisit elle-même pas la limite, cela lui passe au-dessus de la tête. ◊ Pense que Lewis Carroll est un génie et adore s'inspirer de son univers dans ses oeuvres ◊ N’a pas de réels objectifs dans la vie si ce n’est le bonheur. Vit au jour le jour, là où le vent la mène. ◊ Tapisse les murs de sa chambre avec des photo de Doineau, Willy Ronis, des reproductions de Renoir, Matisse, Magritte, des coupures de journaux sur les artistes qu'elle apprécie, des citations d'auteurs, ses propres collages, dessins, créations en tout genre. L'antre des bizarreries un foutoir sans nom, un vrai atelier avec des pinceaux et des vieux bouquins traînant de partout ◊ Elle déteste par ailleurs l'ordre, elle trouve l'inspiration dans le chaos et de toute façon les endroits trop calmes et aseptisés la stress, ils lui rappellent la demeure familiale ◊ Sent toujours la lavande et sème des fleurs séchés dans toutes ses affaires ◊ S'est toujours bien entendu avec les marginaux, pour qui elle voue une certaine admiration. ◊ Elle déteste les voyants et autres Madame Irma sa mère ayant trop fait appel à eux durant son enfance ◊ Ne tient pas l'alcool et fume un peu trop ◊ Elle a peur du paranormal, c'est pourquoi elle déteste les films d'horreurs ◊ S'est faîte tatouer une hirondelle sur le bassin lors du week-end d'intégration à Stanford, seule chose qu'elle a rapporté de Tijuana d'ailleurs ◊Elle souffre d'insensibilité congénitale à la douleur ce qui la pousse à faire tout et n'importe quoi avec son corps parfois jusqu'à se mettre en danger ce qui est fort éprouvant et épuisant pour son entourage ◊ Elle a le mal de mer ce qui l'embête beaucoup car elle aimerait bien voyager un peu plus au grand large ◊ Elle adore tout ce qui est vintage, se dire que les objets/vêtements ont une histoire, un passé d'être en sa possession la fascine ◊ Elle s'attache rapidement aux gens et est capable de faire beaucoup par amitié ou par amour mais peut également se montrer fort rancunière ◊ Elle est habitée par un sentiment d'abandon depuis toute jeune c'est pour cela inconsciemment elle fuit toute forme d'engagement ◊ Loin de la fille manipulatrice elle n'a pas d'arrière pensé dans ses actes même si elle peut se montrer très égoïste, elle vit à 100 à l'heure avec l'impression qu'elle manque de temps ◊ La solitude ne la dérange pas pour elle ça s'apparente plus à de la tranquillité, de manière générale elle est un vrai caméléon elle s'adapte facilement car elle a ce reste de poupée malléable que ses géniteurs modifiaient au grès de leurs envies durant des années ◊ Elle a tellement envie d'aller à l'encontre de ça qu'elle fait toujours le contraire de ce qu'on attend d'elle et parfois même si cela signifie aussi ignorer ses désirs. Ce qui arrive peu souvent car elle suit toujours ses envies, elle agit au coup de tête, plus impulsive que spontanée elle démarre au quart de tour, elle n'est pas réfléchit, elle n'est pas posée, elle est dans l'urgence ◊ Inconsciente et excentrique elle recherche toujours l'aventure, le danger, le nouveau.
Quel genre d'élève êtes-vous? T'es le genre perfectionniste avec des allures je-m'en-foutiste, c'est pas intentionnel, c'est naturel. T'es le genre à toujours arriver à la bourre mais à partir la dernière, à travailler dans l'urgence mais te mettre à fond dans tout ce que tu entreprends. Le genre casse-couilles qui emmerde les profs avec ces questions à la con, qui emmerde les profs parce qu'elle arrête pas de taper la discut à son voisin d'à côté, qui emmerde les profs parce qu'au grès de ses humeurs elle décide de quitter la classe en haussant les épaules quand d'autres fois elle est la plus agréable du monde. Des notes excellentes et un travail acharnée pour un comportement plus que discutable, voilà comment chacun trouve con compte. Dissipée, impatiente, contestataire mais bourrée de créativité, d'imagination, de soif de faire ses preuves et de réussir. Tes professeurs te détestent et t'adorent en même temps, tu l'as ramène trop mais la plupart du temps ça les amuse. Oui la plupart du temps parce que d'autres fois t'es bien ce genre d'élève qui mériterait une bonne paire de claques.
Que font vos parents? Ta mère est la parfaite femme d'intérieure, décorative telle une belle plante verte qu'on expose dans un coin, qu'on ressort lors des réceptions pour en mettre la plein la vue. Ta mère c'est une femme jeune, au physique avantageux enfantine et irresponsable, elle ne fait rien de ses journées si ce n'est remplir son rôle de cuisinière dans la cuisine, de bonne dans la salle à manger et d'acrobate dans la chambre. Et vue que ta famille est riche elle engage une bonne et une cuisinière, déduisez-en la suite... Ta mère elle dépense le fric de ton beau-père dans des trucs plus futiles les uns que les autres, un tapis persan, une nouvelle paire de chaussure, une séance chez la diseuse de bonne aventure pour qu'elle puisse lui tirer les cartes. Elle est tout ce à quoi tu ne veux jamais ressembler, tu l'aime mais tu déteste ce qu'elle représente. Le plus ironique là-dedans ? C'est qu'elle et ton beau-père sont véritablement amoureux, tu trouve leur couple ridicule et inharmonieux et pourtant il est réel. Ta belle-famille est richissime, le mari de ta mère est avocat, associé dans son propre cabinet "Jones & Kane" ses clients sont les grosses pointures de Los-Angeles et si autrefois tu t'étonnais de le voir déjeuner dans les mêmes restaurants que des stars internationales à présent ce n'est plus le cas. Costume hors de prix, grosse voiture, grosse baraque, il est obligé d'en faire des tonnes pour tout et sa progéniture et exactement pareille à peu de choses près. T'es passée de rien à tout en l'espace de quelques mois quand t'étais ado. Aujourd'hui tu t'es détachée de tout cela, sa fortune tu pourrais en jouir évidement mais à quel prix ? T'es pas décidé à faire ces sacrifices pour vivre dans une cage dorée, quand tu vois tes demi-frères et ta demi-soeur ça te vaccine.
Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille? Ton père biologique est absent, inexistant, tu n'as rien à dire dessus car tu ne le connais pas. Tu es une enfant abandonnée, non désirée, laissée pour tu ne sais quelle raison, quoi qu'il en soit celle-ci devait être dix mille fois plus alléchante que toi. Ta famille c'est une famille disloquée, explosée, c'est une mère qui se considère comme une ado, se sont des frères et soeurs qui ne vous ont jamais réellement accepté, vous êtes les voleuses de leur bonheur, les remplaçantes, les nouvelles. Même après six ans tu te sens toujours sur le banc de touche avec eux, peut être aussi parce que tu n'as jamais su t'adapter à leur monde. C'est un beau-père qui tente de te contrôler et te façonner et à qui tu résiste comme tu peux, de la manière dont tu peux. Tu sais pas trop ce que devient ta famille en réalité, y'a deux ans t'as foutu le camps et t'as jamais voulu y remettre les pieds, sauf l'année dernière pour Thanksgiving, ça s'est très mal terminé. Tu vois ton frère et ta jeune soeur pourtant parfois dans les couloirs de Stanford, elle vient de rentrer en première année, t'aimerais aller la voir, l'aider à prendre ses marques mais t'ose pas. Après ce qu'il s'est passé il y a deux ans tu sais qu'elle ne te regarde plus de la même façon. T'as perdu sa confiance et dans un sens tu l'as surement mérité.
Racontez-nous une anecdote de votre vie. Y'a trois ans tu l'as rencontré lui. Lui tu en es tombée amoureuse, et puis tu ne l'as plus aimé. Lui il t'a amusé, étonné, accepté entière et sans limite. Tu l'as connu durant le week-end d'intégration, c'était à Tijuana, c'était deux jours hallucinants et surprenants qui sont passés à une vitesse folle. Pour lui tu t'es faite tatouée, une hirondelle sur la hanche, un signe de liberté retrouvée. Il s'est fait percé en retour et aujourd'hui vous riez de vos bêtises. Un fidèle ami, un confident, bien plus qu'un colocataire ou simple camarade de cours, une âme-soeur qui te complète et te comprend, une personne précieuse et unique. Parce que tout comme il existe des coups de foudre en amour, il y a quelque fois des coups de foudre en amitié.
Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Tu aspire à la liberté, à rester fidèle à ce que tu es, aux choix que tu fais. Tu te lève chaque matin pour te prouver à toi-même et à ta famille que tu peux réussir sans eux, sans les relations de ton beau-père et son fric, pour te prouver ta valeur. Ce que tu veux devenir ? Heureuse, c'est aussi simple que ça.
Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ? T'en as entendu parler évidement, par ton frère aîné, il en faisait partie et était même un des vétérans de ce truc idiot, quand tu es entrée en première année à Stanford il était en dernière année de droit, après ils savent bien que VV c'est comme le fight club, tout le monde le connait mais personne n'en parle, règle de base. Du coup t'as jamais su s'il en faisait vraiment partie, des rumeurs c'est tout, parait que c'est un truc de famille, chez les Jones tout le monde y passe et après tout tu es à demi-Jones. Du coup t'as décidé de participer et puis y'a eu cet éloignement et t'as voulu quitter le jeu mais c'est pas aussi simple. Maintenant tu le fais pour déconner parce que t'es toujours à la recherche de nouvelles sensations, t'as pas peur d'aller trop loin mais ça ferait trop plaisir à ton beau-père que tu clame adorer ça. HORS JEU ~ INFORMATIONS prénom l'étoile scintillante pseudo BlueDiamonds pour l'instant mais ça change tout le temps pays La ville lumière m'accueille chaque nuit où avez-vous connu le forum? Bazzarrrrt présence ça dépend suggestions ou commentaires faîtes de la place dans nos profils qu'on puisse les personnaliser avec de la musique des images et des citations c'est toujours plus sympas type de personnage PI qui s'insère au scooby gang de Deklan avatar Kate Harrison the beautiful groupe niveau 0
Sujet: Re: Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. Lun 19 Mai - 21:42
SWEET DREAMS ARE MADE OF THIS
J'ai gardé le meilleur et enterré le reste, effacé les erreurs, oublié les promesses.
12 JUIN 2005 ₪ « Vous feriez mieux vous trouvez un vrai job plutôt que plumer les gens naïfs ! » Et voilà, une autre que tu mets à la porte ignorant l’air boudeur de ta mère. Encore une des ces voyantes insupportables, une sale arnaqueuse voilà ce qu’elle est ! Tu connais tous leurs trucs, leur personnalité persuasive et cet aplomb dans la voix à vous faire gober n’importe quoi, observateurs et instinctifs qui dessellent la moindre faille pour prédire des balivernes, ils attendent une réaction en anticipant, rebondissent dessus. Il suffit d’un indice et c’est terminé. Ta mère passe tout votre argent là-dedans, diseuse de bonne aventure, tireuse de cartes, bohémienne aux pseudos pouvoirs prémonitoires et autres charlatans sournois foulent chaque jour le sol de votre appartement miteux. Du haut de tes douze ans t’as appris à les chasser sans ménagements « Maman quand est-ce que tu vas t’arrêtez ?! » « Cette fois c’est différent Cassie chérie, tu ne devineras jamais ce qu’elle m’a révélé ! » Ce n’est jamais différent, toujours la même rengaine et t’en as assez de devoir rattraper les pots cassés. T’aimerais bien qu’elle prenne ses responsabilités, qu’elle assume son rôle de mère, qu’elle arrête de croire tout et n’importe quoi, qu’elle grandisse. Tu espère du changement. Non. Tu exige du changement.
01 NOVEMBRE 2006 ₪ « C’est beau n’est-ce pas Cassie ? » Dit-elle les yeux pleins d’étoiles, toi tu reste plantée là, bouche bée, le menton au sol et le nez au plafond. T’observe les moulures et le chandelier dans l’entrée, les baies vitrées entourant un séjour bien trop grand, t’es obligée d’étendre la main devant les yeux le soleil t’éblouissant. Rien que le vase dans le coin doit valoir plus que tout ce que ta mère et toi possédez. Possédiez ? Oh et puis tu sais plus! « Les enfants voici Cassiopea, la fille d’Elizabeth. » Tu fais rapidement volte face et les découvre, ces trois visages qui te toisent d’un regard accusateur, meurtrier, dérangeant. T’as l’impression qu’il te transperce de toute part, tu resserre tes bras autour de ta poitrine, te recroquevillant telle une petite chose abîmée, effrayée par la nouveauté, un peu plus et tu te tortillerais sur place tellement ta gêne est palpable, leur froideur l’amplifiant au fil des minutes. « Et bien alors en voilà des manières ! Qu’attendez-vous ? Saluez donc votre nouvelle sœur. » "Nouvelle sœur", les mots sonnent faux à tes oreilles comme aux leurs. Ils ne veulent pas de toi ici et tu n’as aucune envie d’être là, tu fais tâche dans le décor, clairement pas à ta place à côté du vase en cristal et de l’escalier de marbre blanc. « Bonjour » lâchent-ils presque en cœur, comme si cela leur avait été arraché, le ton est glacial, surtout le sien. Celui du milieu, il a ce rictus en coin, ironique et moqueur qui te panique plus qu’il ne le devrait, il te nargue et te lamine en même temps, t’as la sensation qu’on te flagelle sur place. L’expression, "prendre l'air" vient soudainement envahir tes pensées. L’envie t’habite, te consume. Elle est étrange cette expression -Prendre l’air - Cela veut dire qu'on va ailleurs, pour le trouver. Cela veut dire littéralement : où je suis, je m'asphyxie.
12 FEVRIER 2008 ₪ « Whoua c’est super morbide ma parole… » Lâche-t-il en fronçant les sourcils tandis que tu sors de la salle de bain les cheveux à peine essorées, tu le trouve là, étendu sur ton lit te fixant de son air nonchalant, il tient dans la main un papier tandis que d’autres croquis traînent à ses côtés. Tu finis par percuter, furax tu fonce vers lui et lui arrache le dessin des mains « Ne-touche-pas-à-mes-affaires. » articules-tu entres tes dents, le poing serré et le regard mitrailleur. Tu récupères rapidement toutes les feuilles éparpillées sur les draps tandis qu’il se lève en haussant les épaules « Pourquoi tu fais des trucs aussi déprimants ? Jsais pas les nanas sont pas sensées peindre des licornes et des petites fleurs partout ? » « Je ne vois pas du tout comment un mec comme toi pourrais comprendre quelque chose à ce que je fais. » « Ah oui j’oubliais. Madame est teeeellement compliquée. T’en as pas marre de jouer à l’artiste torturée de la famille ? » « Et toi t’en as pas marre de fourrer ton gros pif rouge partout ? » « Pour ta gouverne mon nez va parfaitement avec le reste de mon visage. » Dit-il en vérifiant dans le miroir sait-on jamais qu’il ait changé de proportions durant la nuit, qu’est-ce que t’as fait pour mériter un demi-frère aussi narcissique ? « Si t’as fini de t’admirer j’aimerais pouvoir m’habiller tu veux bien. » Joignant le geste aux paroles tu lui indique la sortie en ouvrant grand la porte mais bien décidé à t’enquiquiner encore un peu il prend le sens inverse et se dirige vers ta bibliothèque pour jauger ta collection de vinyles, en attrapant un au passage et l’agitant sous ton nez « T’as vraiment de drôles de goûts. » « Oh ça suffit ! » Tu hausse le ton et te rapproche de lui pour le lui arracher des mains « Se sont mes vinyles et ça se sont mes dessins ! Pour la dernière fois ne rentre plus dans ma chambre ! » « Ce que tu peux être susceptible comme nana… » Le revoilà, son petit rictus moqueur et triomphant que tu lui ferais bien ravaler, tu t’écouterais tu lui flanquerais une bonne paire de gifles, ça te démange mais tu te retiens en le poussant vers la sortie. Te croyant enfin tranquille tu files vers ton armoire choisir ta tenue mais le voilà qui t’interpelle de nouveau « Au fait… C’est pas une tenue pour accueillir son frère ça. Essaierais-tu de me faire du gringue soeurette ? » Tu baisse ton regard sur ton corps et te rappelle que tu es alors en serviette, cette dernière fraîchement enroulée autour de ta taille. Furibonde tu lui claque la porte au nez « DEGAGE ! » « Il faudrait penser à prendre des cours de self-control, c’est pas bon toute cette colère soeurette ! » L’entends-tu héler derrière la porte, tu frappes alors un grand coup sur la cloison pour le faire déguerpir ce qui déclenche automatiquement son rire « J’oubliais, mon père me fait te dire que le dîner est avancé, on part dans cinq minutes. Si tu veux mon avis t’as plutôt intérêt d’être à l’heure. » Il sifflote et tu écarquille les yeux folle de rage, rouvrant la porte en vitesse tu lui hurle en haut des escaliers « Espèce de crétin ! »
18 AOÛT 2010 ₪ « NON MAIS QUEL IMBECILE ! » Ton cri résonne, rebondit, se fait écho et lui perce les oreilles, il soupire et toi tu te contente de lui balancer tout ce qui se trouve sous ta main, bâton, sable et même ta chaussure qu’il évite de peu « Pourquoi faut-il toujours que tu joue au plus malin ?! » « C’était pour rire ! » « Aha ! Qu’est-ce qu’on se marre ! » « Comment tu peux être aussi cool avec tes copains et aussi chiante avec nous jme demande… » De nouveau il évite de peu ton autre sandale qui a failli s’écraser sur son visage « Et toi comme tu peux être aussi brillant en cours et aussi boulet au quotidien ? » « Je pouvais pas deviner qu’on aurait plus d’essence ! » « Tu m’agace. » « Ils viendront nous chercher demain matin c’est pas la mer à boire. » Croisant les bras sur ta poitrine tu lui tourne le dos bien trop énervée pour lui répondre, tu tente de te calmer et finis par te laisser tomber sur le sable, jambes en tailleur tu attrape une brindille pour dessiner sur les grains dorés. « Ça pourrait être pire, on a superbe vue ! » Bien décidé à ne plus lui adresser ni un regard ni un mot tu l’ignore royalement tandis qu’il fixe l’océan. En fait, tu es fatiguée d'être toi. Pas tout le temps, la plupart du temps tu te supporte, tu te tolère, tu dirais même que parfois tu t'aime bien. Mais t'aimerais bien avoir droit à des pauses, de temps en temps. Pouvoir changer, être comme une petite âme vagabonde, qui passerait d'un esprit à l'autre, qui se glisserait dans l'oreille d'une fille aux longues jambes qui n'a besoin que de sourire pour avoir le monde à ses pieds, qui ressortirait par l'autre oreille pour aller visiter les pensées plus légères de gens qui se posent moins de question et qui réussissent. Mais tu es coincée, coincée dans ta peau trop petite, coincée avec tes bras maladroits, coincée avec ton reflet dans le miroir. Tu es emprisonnée dans la tête de cette gamine qui doute de tout, qui a peur de tout, terrorisée de se lever, de marcher, de parler, d'avancer, de vivre. Au fond ce n'est pas humain de devoir passer toute sa vie avec la même personne, 24h sur 24 - soi-même. On devrait pouvoir changer, voyager, s'alléger, prendre de la distance avec soi-même et voir le monde, se voir et voir les autres, avec d'autres yeux. On devrait pouvoir prendre des vacances. C'est comme être enfermé toute une vie dans une toute petite pièce avec la même personne, une petite pièce sans porte, sans fenêtres. C’est fatiguant.
T’aime pas ce silence, tu pense à plein de trucs qui t’énervent à commencer par lui. Coincée sur une île déserte avec la personne qui t’insupporte le plus sur cette foutue planète, quelle plaie ! Votre famille doit se demander pourquoi vous n’êtes toujours pas rentrés de cette virée en mer, dire que tu ne voulais même pas venir. Il n’en fait toujours qu’à sa tête et voilà le résultat. « Tu crois que c’est comme les mines de tes crayons ? » Tu relève soudainement la tête vers sa voix et le trouve assit à tes côtés, le regard rivé sur l’horizon. Tu ne sais pas trop depuis combien de temps il est là, tu n’avais même pas remarqué qu’il s’était rapproché « De quoi tu parles ? » Lui demande-tu, ta curiosité brisant ta promesse de mutisme « Les sentiments… Tu crois aussi que ça s’use quand on s’en sert ? » Sa voix est à peine audible et tu le fixe un instant sans saisir avant de poser ton bâton « J’en sais rien… J’ai jamais été amoureuse. » Un nouveau silence s’installe tandis que le soleil se couche, tu frissonne sous la brise qui passe, tentant de maintenir les mèches de tes cheveux derrières tes oreilles. Il décide de le briser une fois encore « Ça m’étonne pas … » « Hé ! » Tu prends une mine faussement offusquée en lui donnant un coup de coude. Il éclate alors de rire et tu te dresse devant lui le sourire aux lèvres « On va se baigner ? » « Tu rigole à cette heure-ci ? Elle doit être glaciale, ce sera sans moi. » « Et alors ? Monsieur n’est pas cap de faire un bain de minuit ? » Tu lui lance un regard de défis, cherchant à titiller sa fierté pour l’attirer dans l’eau et ça ne loupe pas, le voilà qui te hisse sur son épaule et cours vers les vagues, en moins de deux minutes tu te retrouve trempée à boire la tasse sous les reflets de la lune « Whaou elle est fraîche ! » Tu fais la brasse les lèvres tremblotantes « Hé Cass ? » « Oui qu… » Tu te retourne mais n’as pas le temps de terminer ta phrase que ses lèvres caressent déjà les tiennes et tu ne sais pas pourquoi mais tu l’embrasse à ton tour, prolongeant l’instant, accrochant ses cheveux humides de tes doigts glacés. A écouter ton cœur tambouriner dans ta poitrine tu te dis que l’on peut peut-être mourir d’un baiser.
22 MAI 2011 ₪ « J’ai n’ai aucune envie de couvrir votre relation perverse, contre-nature et flippante et je ne devrais pas avoir à le faire ! » Vous reproche-t-elle une lueur de dégoût dans les yeux, t’as perdu sa confiance, tu sais bien qu’elle a raison mais tu n’y peux rien. Ça a commencé avec un baiser, c’était rien, mais ça fait maintenant un an que ça dure. Votre sœur a raison, c’est évident, ça crève les yeux qu’elle a raison. Pourtant tu l’aime, tu le vois bien maintenant que tu l’aime. Tu donnerais n'importe quoi pour ne plus l'aimer. Les vieilles ruses ne marchent plus. D'ailleurs, elles n'ont jamais marché. Comment cesse-on d'aimer quelqu'un ? C'est l'un des casse-têtes les plus insolubles qui soient. Plus on s'entête, moins ça fonctionne. Comment en êtes vous arrivez là ? Il y a à peine une semaine tout était parfait, et puis vendredi dernier tout a dérapé. Votre dispute de la veille avait été absurde. Tu espérais que tout serait oublié dès le premier regard. Tu t'étais installé une pancarte autour du cou sur laquelle on pouvait lire : « Tu m'emmerdes. » Il est sorti. Tu l'as vue s'approcher de toi, et tenter de discerner ce que tu avais écrit. Il t'a fait un grand sourire, et a accéléré le pas pour t'embrasser. Puis il a chuchoté : « Toi aussi tu m'emmerdes ». C'était l'amour. Votre sœur est arrivée, rentrant plus tôt de son week-end au Mexique elle vous a surprit et voilà le joyeux bordel. Elle est là à vous faire face en vous assommant de reproches, la culpabilité te bouffe un peu plus à chaque fois qu’elle ouvre la bouche « C’est bon je perds mon temps, finalement vous vous fichez des parents comme vous vous fichez de nous tous. Parce que quand cette histoire va éclater c’est nous tous qui allons prendre ! »
AUJOURD’HUI ₪ « Je mène ma propre vie. La mienne, pas la vôtre. La mienne. » Ça c’est terminé comme ça. T’as claquée la porte ta valise à la main et tu t’es tirée sans te retourner. Tu te rappelle très bien ce jour, c’était en juillet, juillet 2011 il y a trois ans, tu portais un vieux tee-shirt délavé et tu te souviens très bien du regard implorant de mère et tes traits sévères de ton beau-père. Ta sœur se tenait derrière eux sans un mot, lui n’était pas là. T’es partie sans lui dire, trop lâche pour l’affronter. Au fond mener ta propre vie, dire adieux aux privilèges, aux obligations, obtenir ton indépendance, tout ça c’était des conneries. Tu le savais, le sais, tu fais juste semblant de l’ignorer c’est plus facile ainsi. T’es pas partie pour ta liberté, t’as juste fuis, tu l’as fuis lui. T’as voulu épargner ta famille, tu ne voulais pas la voir imploser par ta faute, pas encore une fois. Tu savais qu’en restant tu n’aurais pas la force d’arrêter, c’était plus simple pour tout le monde que tu t’en aille. Tu ne l'as pas perdu en un coup, tu l'as perdu en pièces détachées. T’as d'abord perdu son parfum, cette odeur que tu avais toujours dans le nez, elle n'était plus là, cette odeur qu'il avait laissé sur tes vêtements, tes draps, tes oreillers, tu ne pouvais plus la sentir. Et puis t’as perdu ton assurance, tu ne sentais plus son regard sur toi, ce regard qui te transformait. Sous son regard tu étais grande, forte, arrogante, pleine de vie, pleine de rires, de confiance. Sans son regard tu redevenais petite, frêle, fragile, muette, timide, invisible, insipide. Tu l'as perdu comme on égare les pièces d'un puzzle. Tu perdais les pièces un peu partout, une par une et impossible de les retrouver.
Tu l’avais détesté pourtant cette famille, repoussée, méprisée, blâmée. Tu avais refusé d’en faire partie, tu l’avais maudite. Et pourtant c’est cette même famille que tu as tenté de préserver, pour elle que t’as abandonné cette chose si précieuse. Ce n'est pas une histoire de chromosomes ou de liens de sang, c'est quelque chose de plus intense et de grandiose.
Gabriel Epstein SUBLIME PRINCE OF THE ROYAL SECRET
Sujet: Re: Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. Mer 21 Mai - 13:48
VALIDATION
Quel personnage Sans mentir, j'ai adoré lire ta fiche ! Super fluide, super agréable à lire, ta plume touche mon âme Non, sans rire j'ai aimé lire ta fiche, le personnage de Cassi est complet et torturé à la fois, tu ressens un peu ce qu'elle ressent et c'est plaisant
Hâte de voir comment tu vas la faire faire évoluer ! Et si ce demi-frère qui fait battre son coeur va ramener son boule parmi nous Non parce qu'à la place de sa demi-soeur Moija elle t'aurait laisser faire ta vie après tout, il n'y a aucun lien du sang, c'est pas la mort du petit cheval
Enfin, bref j'ai ne plus rien à te dire à part que tu es officiellement de la partie TU ES VALIDE(E) ⊰ Ca y est, ta fiche est terminée et tu peux rejoindre le jeu. Avant ça, voila le chemin à suivre :
Sujet: Re: Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. Mer 21 Mai - 14:29
Hannn c'est vrai t'as aimé ? Tant mieux je suis contente Oh que de compliments merci ça me touche
Ouais je suis d'accord, mais elle était jeune puis en plus faut voir la famille qu'elle se trimballe la pauvre pas sa faute Le padre les auraient assassiné sur place Je vais le faire en scénario de toute façon
Merci beaucoup pour la validation
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Sujet: Re: Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies.
Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies.