Quel genre d'élève êtes-vous?
 l'élève qui ne se fait pas remarquer. c'est ça, ce qu'elle est. l'élève dont on a du mal à retenir le prénom, pas parce qu'il n'est compliqué, non. grace c'est plutôt facile à retenir, cinq petites lettres comme ça. mais plutôt parce qu'on l'entend jamais, ce prénom. jamais crié par les profs. jamais crié par les surveillants. jamais crié par les élèves eux-mêmes. grace c'était comme un fantôme à l'école, on ne l'apercevait pas. l'élève qui ne se place ni au premier rang, ni au denier, pour ne pas trop se faire remarquer, mais plutôt au milieu. en plein dans la masse, là où on ne vous voit pas. grace est l'élève qu'on ne suspecte pas collectionner les a. l'élève qu'on ne trouve pas bête, mais qu'on ne trouve pas intelligent non plus. l'élève moyen, enfermé dans une sorte de banalité.

Que font vos parents?
sa mère est aide soignante, son père, pompier. grace a grandi avec l'idée en tête qu'il fallait aider son prochain, qu'il fallait toujours venir en aide aux autres. c'est d'ailleurs pour ça, que ses parents veulent qu'elle fasse des études de psychologie (à défaut de celle de médecine), pour qu'elle puisse aider son prochain.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
chez les persen il y a : soren, le père. irene, la mère. grace et aná. deux parfaites copies, identiques. grace étant la plus jeune de cinq minutes. deux enfants élevées dans l'optique d'être plutôt pareils. lorsque l'une portait une robe rose, l'autre devait porter la même. c'est simple, rares étaient les personnes pouvant différencier grace de aná. et pourtant grace en voyait des différences. ses cheveux, par exemple, étaient plus foncés, ses yeux un peu plus clairs mais les gens ne voyaient pas ça. et grace en a eu marre, d'où les nombreux tatouages qu'elle a sur sa peau.
   
Racontez-nous une anecdote de votre vie.
flashback.
la journée vient de se terminer, elle rentre, exténuée, dans cet appartement de brooklyn qu'elle partage avec son père. seul la sonnerie de son téléphone vient briser le silence qui s'est installé. elle pose son regard sur celui-ci et y voit s'afficher le numéro de sa mère, comme tous les jours, petit rendez-vous quotidien. elle ne prend pas la peine d'y répondre, pas aujourd'hui. trop fatiguée, elle préfère une douche à la douce voix de sa mère. alors elle pose son téléphone de côté, et s'octroie quelques heures de détente. des heures durant lesquelles elle se douche, regarde la télé, prépare le repas en attendant que son père rentre. et celui-ci débarques, dans les coups de vingt heures, le visage livide. - tu as.. tu as eu ta.. ta mère au téléphone ? un rapide non de la tête, grace se relève bien vite du canapé, la peur la submergeant vite fait, et se saisit de son téléphone. dix appels manqués.

elle découvrira par la suite que sa soeur  jumelle a été acceptée à l'hôpital. cancer. son père partira rejoindre sa fille au danemark. et grace, grace elle restera ici. à new york. pour ses études. loin des siens.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? elle n'en sait rien. elle ne sait pas pourquoi elle fait tout ça. pourquoi elle se casse la tête à faire plaisir à ses parents, alors que, selon l'ordre des choses, ils finiront pas partir avant elle. grace ne sait pas ce qu'elle veut. elle veut partir. loin, quelque part et nulle part à la fois. entre les cocotiers, ou au sommet d'une montagne, pourquoi pas en alaska, aussi. elle veut être loin de tout, loin de ses problèmes. elle veut une autre vie, tout recommencer. elle veut écrire, avoir une jolie plume, changer le monde et le rendre plus merveilleux avec ses mots. pour le moment, elle attend. quoi ? sa petite révolution.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
grace est quelqu'un d'ambitieuse. elle est capable de tout pour réussir (notamment vivre dans un pays loin de sa famille). alors, pour faire parti de virtus vincit, et ainsi pouvoir atteindre un rang supérieur, grace serait prête à de nombreuses choses. elle veut être une gagnante, prouver qu'elle n'est pas venue étudier aux etats-unis pour rien. elle veut être la meilleure.
   

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   HORS JEU ~ INFORMATIONS
   prénom emilie. pseudo sans pseudo fixe. pays france.  où avez-vous connu le forum? par un petit cul.  présence un peu tous les jours. suggestions ou commentaires aimez-moi.    type de personnage inventéavatar ira chernova la magnifique groupe niveau 0

« les vagues s'écrasent contre les rochers, les épousent. mariage brutal de deux espèces qui s'entretuent. les rochers, cette puissance, cette dureté, cette stabilité. les vagues, entêtantes, inconstantes, qui viennent aussi vite qu'elles ne repartent, dictées par la lune, cette dictatrice. je me lève, dormez-tous, qu'elle gueule à ces êtres que nous sommes. et nous, nous on obéit. on écoute. on est tous des esclaves. esclaves de la vie, du soleil, de la nature, de tout. on est des putains d'esclave. » silence. elle referme le cahier. - voilà, qu'elle dit, tu n'es pas obligé de parler. silence, encore. une, deux, trois, quatre, cinq, six minutes perdues, six minutes que la mort vient d'avaler et qui les rapprochent encore plus de la fin. une clope qui s'allume, une autre qui suit. des lèvres qui entrent en contact avec la nicotine, avec le cancer. et on en tire un coup, de cette mort entubée. - j'y crois pas. tu vas vraiment te perdre en psycho ? après ce que t'écris là ? tu es vraiment une paumée Grace, tu le sais ?  oui, elle le sait. elle sait tellement qu'elle tire un grand coup sur sa cigarette. - tu crois que j'ai pas raison ? une fumée s'échappe, s'envole, disparait dans l'air. - de quoi tu parles ? - de ma soeur, tu crois que j'ai raison de la laisser à l'hôpital, toute seule avec mes parents, dans un autre pays qui plus est, pour faire mes études ? des épaules qui se haussent, une clope écrasée contre le bitume. boum, t'es morte ma vieille, tu ne sers plus à rien. tu n'es plus que pollution, déchet inutile. est-ce que c'est ça aussi, un cadavre ? - j'sais pas. oui, tu as raison j'pense. j'veux dire, tu ne lui seras d'aucune utilité à l'hôpital. on n'peut pas s'arrêter pour quelqu'un d'autre. on va droit dans le mur sinon. ta soeur n'a pas besoin de toi. elle a besoin de médocs. après le reste c'est dans la tête. tu devrais le savoir Grace, tu vas faire psychologie quand même. j'vais pas devoir te donner des cours quand-même, si ?  - crétin.  des rires qui fusent, une décision qui est prise.