Quel genre d'élève êtes-vous?
Une élève appliquée, consciencieuse, compétitrice mais pas un rat de bibliothèque. J'aime travailler, même si je me repose beaucoup sur mes acquis. Plus jeune, je n'étais pas excellente mais à la fin du collège, j'ai eu un déclic, je me suis passionnée pour la politique, le journalisme et cela m'a donné envie d'être excellente, parfaite. La chose qui me sauve énormément, c'est que je possède une excellente mémoire et que j'assimile assez rapidement les cours.  Le travail est quelque chose d’extrêmement stimulant et c'est que j'apprécie. Même si, ça ne plaît pas à tout le monde, je suis de ces élèves qui peuvent écraser les autres pour parvenir à ses fins, je n'ai aucun scrupule et très peu d'amis dans la même filière que la mienne. J'essaye de m'entourer des gens qui me stimulent le plus, j'adore les gens qui acceptent ce petit jeu, la compétition. Mangé ou être mangé.

Que font vos parents?
Ma mère Ruth Adler-Rhodes était responsable juridique (propriété intellectuelle)chez Sotheby's, elle est maintenant galeriste. Mon père Oliver Rhodes est directeur commercial dans la banque d'investissement de Charles Greer, le père de Wilma Greer, ma meilleure amie d'enfance.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Famille recomposée. Mes parents ont déjà eu chacun des enfants avant moi, je suis leur enfant unique en revanche. J'ai des demi-frères et demi-soeurs. Je m'entends mieux avec certains que d'autres comme dans toutes les familles quoi. Vous n'avez rien besoin de savoir de plus que ces informations, ma famille se porte bien.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Je suis née. Et je suis convaincu que la vie de mes parents a changé. C'est tout.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
Je n'avais que onze ans et pourtant, je commençais déjà à m’intéresser à la politique. D'une manière purement informative et d'une façon irréfléchie puisque mes opinions sont majoritairement celle de mes parents. Et puis, au fil du temps, j'ai réalisé que si l'on me demandait pourquoi je pensais tel ou tel chose sur une réforme ou sur l'élection d'un candidat, je ne savais pas spécialement répondre, je soutenais ou réfutais une réforme parce que c'était l'opinion de mes parents. Prise d'une tendance à vouloir toujours avoir raison, c'est à la fin de mon collège que je me suis renseigné, que j'ai commencé à me passionner réellement pour la politique, les informations,etc... J'ai dévoré les articles, les revues, les livres des journalistes, des géopoliticiens. Postée quotidiennement devant GPS de Fareed Zakaria, c'était mon repère. J'ai rapidement soûlé la moitié de mon entourage avec ma passion pour l'histoire politique américaine, ce que j'aime c'est le journalisme politique et non réellement la politique ne vous méprenez pas. Je ne porte pas spécialement les hommes politiques dans mon coeur et c'est pourquoi, mon rêve, c'est de les piéger avec mes questions assassines, les pousser dans leur retranchement pour déceler le vrai du faux. Je ne suis affiliée à aucun parti et je fais en sorte d'être partiale, même si plus le temps passe, plus dans mes études ou même dans le club où je suis Government and Politics, on me demande de prendre position ce que je déteste, être une journaliste démocrate ou républicaine, dé-crédibiliserait ma parole.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Il faut vivre dans une grotte pour ne pas en avoir entendu parler. Quoiqu'il en soit, je suis une petite joueuse donc ce genre de chose me plaît. Et quand, je vois le parcours des soi-disants " anciens membres ", ça fait rêver, ça donne envie d’intégrer VV. On verra bien.

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