Quel genre d'élève êtes-vous?
Avant j'étais le troublion du groupe, mais ça, c'était avant   En effet, j'ai passé mon enfance et mon adolescence à faire rire mes camarades. Mes professeurs riaient un peu moins et je récoltais souvent des retenues pour bavardages ou encore pour manque de discipline. Ce qu'ils ne comprenaient pas c'est que j'avais un mal fou à canaliser mon énergie et rester assis 8 heures par jour, cela n'aidait pas. Du coup, j'excellais en sport mais avais plutôt du mal avec les mathématiques. Les seuls cours qui m'intéressaient vraiment, outre le sport, étaient les cours de sciences, spécialement ceux de biologie humaine. Je suis ensuite entré à Stanford et j'ai très vite mûri. Les cours me passionnaient vraiment. Du coup, on peut dire de moi que je suis un étudiant passionné, assidu, travailleur. Forcément, le travail payant, je fais partie des meilleurs de ma promotion. C'est sans doute ces résultats qui ont fait que ma candidature en tant que teacher assistant ait été retenue. En effet, je n'ai pas peur de me rajouter une charge de travail en plus, ni de prodiguer quelques conseils aux petits nouveaux.

Que font vos parents?
Mon père est plombier et ma mère est institutrice des écoles. Elle s'occupe d'enfants de 4-5 ans et de toute évidence, c'est plus qu'un travail pour elle, c'est aussi une passion. Vous l'aurez compris, mes parents ne roulent pas sur l'or. On a juste ce qu'il faut pour boucler le mois en ayant de quoi mettre à manger sur la table. C'est certainement ces conditions de vie (mes parents doivent souvent se priver de petits bonheurs quotidiens) qui augmentent ma motivation à avoir un métier bien payé; histoire que ma famille ne manque plus de rien.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Mes grands-parents sont tous décédés, de diverses maladies, mourir de vieillesse, on connaît pas chez nous. Mon père est un américain pur souche, un plombier, comme tous les hommes Thompson. Ma mère est suédoise, elle est arrivée à Miami alors qu'elle était adolescente (elle suivait son père qui avait été muté). J'ai aussi une sœur de deux ans ma cadette. J'ai d'ailleurs tendance à la surprotéger un peu trop; je ne voudrais pas qu'il lui arrive quoique ce soit.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Je n'ai pas toujours été ce cœur d'artichaud; ce collectionneur de demoiselles. La première fois que j'ai aimé, j'ai aimé passionnément. J'ai d'ailleurs cru que c'était pour la vie (j'étais jeune, insouciant, naïf). Notre histoire a duré trois ans. On venait d'ailleurs de se fiancer. Est-ce cette promesse qui lui a donné envie d'aller voir ailleurs? Toujours est-il que du jour au lendemain, elle est partie; avec pour seule excuse qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre. Elle a changé d'université, changé de ville et je ne l'ai plus jamais revue. Cette histoire m'a détruit. Depuis j'aime; mais mal. Je m'accroche un temps puis je rencontre une autre demoiselle. Elle aussi me fait tourner la tête et j'arrête tout avec la première pour me consacrer à la deuxième. Et ainsi de suite. Je suis un électron libre, un instable, un allergique aux sentiments durables. Un vrai crétin en somme.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
Mon ambition première? Réussir dans la vie. Mais comme chacun a sa définition de la réussite, laissez-moi vous donner la mienne. Ici pas de mariage, pas d'enfants qui courent dans une grande maison avec jardin. Je ne dis pas que je serais fermé à toutes ses possibilités mais disons que ce ne sont pas mes premières ambitions. Réussir mes études, devenir un onco-hématologue reconnu, être à la tête d'un service,... Voilà mes objectifs pour les années à venir. J'ai de l'ambition et je parviendrais à mes fins (avec du travail on arrive à tout). Dis comme ça on pourrait me prendre pour un acharné de travail mais attention, je sais aussi m'amuser, boire jusqu'à plus soif, danser jusqu'au bout de la nuit,...

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Virtus Vincit, qui dans ce campus n'en a jamais entendu parler? Ce que j'en pense? Que c'est une bonne idée pour pimenter un peu la vie. Aimant relever toutes sortes de challenge, je ne pouvais que m'y intéresser. Jusqu'où je suis prêt à aller? Jusqu'au bout. Tant que je garde ma dignité (éviter donc de me faire faire le tour du stade de foot nu comme un vers   ) je suis prêt à relever tout type de missions.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom N. pseudo nono pays Belgique où avez-vous connu le forum? sur bazzart présence 5 jours semaines pour rp, mais cela peut être plus selon les semaines suggestions ou commentaires ras pour l'instant type de personnage inventé avatar Theo James groupe niveau 0

Entrer dans une fac de médecine n'était pas de tout repos. D'abord, nous devions effectuer quatre années dans un bachelier de sciences (j'avais opté pour la biologie, de toute manière, c'était une des seules matières avec laquelle j'accrochais le plus au lycée). Venait ensuite un examen, une visite médicale et un entretien psychologique. Tout était obligatoire. J'avais passé les deux premiers avec brio mais me retrouver en face d'un psychologue ne m'enchantait guère. Je l'imaginais déjà: moi allongé dans un sofa, regardant un mur blanc et lui, me détaillant, étudiant mes moindres faits et gestes, tirant des conclusions sur mes paroles. Entrer à la fac de médecine de Stanford n'était pas donné à tout le monde. Je me demandais d'ailleurs les réactions qu'ils attendaient, quelles réponses leur conviendraient et surtout de quoi allions-nous parler. Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête alors que je pénétrais dans la salle d'attente du fameux psychologue. J'observais discrètement mes voisins de chaises, me demandant lesquels seraient peut-être mes futurs camarades d'amphithéâtre. 'Thompson, Nils' Mon tour était arrivé et c'est droit comme un i que je me présentais devant l'homme qui allait me juger. C'était lui qui me délivrerait le pass ou non, lui qui détenait la suite de mon aventure à Stanford. Il me lança un sourire bienveillant et sa poignée de main me sembla franche. Je restais cependant sur la réserve, entrant dans son cabinet. Il me fit m'installer face à lui, seul son bureau nous séparait. 'Parlez-moi de vous' Je l'avais observé, gardant le silence quelques instants. Je ne savais pas ce qu'il voulait savoir réellement, tellement sa question était vaste. Et puis jusqu'où étais-je prêt à me dévoiler? 'Je m'appelle Nils Thompson, j'ai 22 ans. Je viens de terminer un bachelier en biologie et j'ai comme projet de devenir médecin, d'où ma présence devant vous. Je suis né un 08 mai et j'ai une soeur' Point. C'était tout ce que je voulais révéler sur moi. Et j'espérais que cela suffirait. 'Parlez moi de votre enfance. Comment se passait les relations avec votre sœur? Et avec vos parents?' Je retins un soupir, ce n'était pas le moment. Il fallait à tout prix que je fasse bonne impression. 'J'ai vécu une enfance tranquille, qu'on pourrait qualifier de normale. Mon père est plombier, ma mère professeur des écoles. Mais à côté de ça, ce sont des parents aimant. Nous n'avons jamais manqué de rien ma sœur et moi. Mes relations avec eux? Mon père est un peu trop sévère et il m'arrive fréquemment de lui tenir tête. Ma mère est tout son opposé: c'est la maman poule par excellence. Et je ferais n'importe quoi pour ma sœur. Je suis très famille en fait.', avais-je fini sur le ton de la confidence. Je n'aimais pas parler de moi mais cet homme m'inspirait assez confiance. Il ne semblait d'ailleurs pas s'arrêter à cette question. Il remonta ses lunettes et me fixa, songeur. 'Une enfance facile, une famille aimante. Tout cela me semble trop parfait. N'avez-vous jamais fait une grosse erreur?' Cela sentait la question piège. Je restais silencieux une nouvelle fois, triant les informations que je pouvais délivrer et celle que de toute évidence je ne révélerais pas, même sous la torture. Je lui parlais donc de mon côté hyperactif, de mes difficultés à rester à la même place trop longtemps, de mes bavardages, de mes retenues à répétition. 'Tout cela a bien changé avec le temps', finissais-je enfin. Je ne voulais pas qu'il croit que je n'étais pas un bon élément. 'Je le constate Monsieur Thompson. Vos années de bachelier ont été exemplaires. Plutôt fidèle ou plutôt coup d'un soir?' Je ne pus cacher ma surprise face à la question, ce qui fit éclater de rire le psychologue. Il posa ses mains sur son bureau et m'observa, l'œil taquin. Je ne savais plus si il était sérieux ou non. Devais-je répondre à cette question? 'Combien de temps a duré votre plus longue relation?', continua-t-il. J'étais à deux doigts de lui dire que cela ne le regardait pas. Fallait-il que je joue le jeu jusqu'au bout? '3 ans', je me tus, repensant à cette demoiselle qui du jour au lendemain m'avait quitté pour un autre, laissant mon cœur brisé. 'Comment cela s'est-il terminé? Qu'avez-vous ressenti à ce moment-là? Votre deuil est-il fait?' Là, il commençait sérieusement à m'énerver avec ces questions. Je secouais la tête vivement et plongeant son regard dans le sien, je refusais catégoriquement d'y répondre. 'Je n'ai pas envie de m'étendre sur ma vie privée. Mais si vous voulez savoir si je suis prêt à me lancer dans des longues études sans me soucier d'une autre personne, la réponse est oui' J'avais eu un ton un peu plus froid, lui faisant comprendre que les confidences étaient finies. Je n'étais pas sûr que cela lui plaisait, vu son air contrarié. 'Ce sera tout alors Monsieur Thompson. Passez une bonne fin de journée'. Et j'étais sorti, sans savoir réellement la réponse qu'il allait formuler.