Quel genre d'élève êtes-vous?
Contrairement à ce que son statut de fanfaron pourrait laisser sous-entendre, Jax fait parti des élèves plutôt appliqués. Il est loin de faire parti des meilleurs, il galère même à maintenir sa moyenne, mais il est bosseur et passionné par ses études, ce qui le motive énormément. Néanmoins, il est souvent cet élève qui arrive constamment à la bourre, dérange tout le monde pour se mettre au premier rang, vous piquera tout vos stylos (les mâchonnera surement) parce qu'il a encore oublié sa trousse, oui. Dans certaines matières il se débrouille comme un pro, et dans d'autres, c'est la chute libre constante. Il est un peu trop détendu, mais tout de même concerné.

   Que font vos parents?
Ses parents habitent au Texas avec sa petite soeur. Son père est employé de bureau dans une petite compagnie à San Antonio qui fait de la sous-traitance pour une grande banque. Sa mère gère à la maison la comptabilité d'une librairie appartenant à une de ses amies. Les Myers sont une famille aux revenus modestes, avec quelques périodes plus faciles que d'autres.

   Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
 Ils sont la représentation basique des américains moyens, sans histoire, sans grande épopée ni rêve particulier. Ils suivent doucement le flot de la vie quotidienne. La mère de Jax est une croyante très pieuse, c'est pourquoi elle insista pour que son fils rejoigne le club chrétien de son université. Son père est un homme discret, sans avis, ne démontrant que très rarement ses émotions envers son fils. Jax le respecte, mais ne désire en aucun finir comme lui. Il apprécie sa petite soeur, mais n'a jamais eu l'occasion de construire une relation très poussée avec elle. Il s'agit plus d'un accord commun pour se foutre la paix.

   Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Une des anecdotes marquantes de la vie d'adolescent de Jax se résume à peu d'éléments : une soirée d'ado, des chips, de l'alcool de mauvaise qualité, et des filles partiellement éméchées. A 17 ans, Jax était déjà expert en l'art du pelotage, les mains indiscrètes glissées sous les tee shirts, les baisers maladroits et impulsifs, bref, la first base, il connaissait, en long en large en travers. Mais lors de cette soirée, il était bien décidé a quitter cette first base, principalement parce que la majorité de ses potes vantaient déjà leurs coïts animaux avec des inconnues au bataillon. Jax avait déjà repéré sa proie, une fille de sa promo qui lui tournait autour depuis un moment. Néanmoins, au moment fatidique, plongée dans l'obscurité glauque d'une salle de bain dans un appartement appartenant à un inconnu, sa "malédiction" débuta. Impossible d'ouvrir le préservatif, les genoux qui cognent n'importe où, des gestes maladroits, et surtout, les potes qui déboulent et interrompent la malheureuse tentative. Depuis ce soir là, dès qu'il se retrouve en position de consommer le fruit défendu, quelque chose intervient -père furieux, voisine en manque de farine, téléphone intempestif, chute de météorite- gâchant l'instant, inscrivant au fer rouge sur son front "puceau".

   Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Si Jax devait répondre à cette question devant un auditoire remplie, il répondrait que la science est sa principale motivation, qu'il reste tant de chose à découvrir et que c'est cette pensée qui le motive à bosser. Néanmoins, égoïstement, Jax ne veut surtout pas reproduire le schéma familial, finir dans une banlieue résidentielle, marié avec un chien et un emprunt gigantesque sur le dos. Non, il rêve secrètement de voyage, de grandes choses, d'espace et d'étoiles. Puis de perdre sa virginité, aussi.

   Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Jax est d'une nature terriblement joueuse, l'adrénaline et la bêtise sont les deux composantes principales de sa personnalité. Il est évidant que pour lui, répondre aux missions d'une association de personnes anonymes sans conscience des impacts que ces missions auront sur son entourage, semble être la meilleure des idées.
   

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   HORS JEU ~ INFORMATIONS
   prénom    pseudo stupevite. pays france. où avez-vous connu le forum? bazzart   présence régulière. suggestions ou commentaires   . type de personnage inventé/scénario avatar jeremy allen white groupe niveau 0

Il s'alluma une énième cigarette, fixant la commode plantée au bout du lit. Merde, cette fois c'est la bonne, se dit-il. La fille se déshabillait langoureusement sans que Jax y prête véritablement attention. Elle semblait vouloir lui offrir un espèce de strip-tease, à cheval entre la crise d'épilepsie et la danse contemporaine. Il inspira longuement sur sa cigarette, bien plus nerveux qu'il ne voulait l'avouer, puis l'écrasa dans un verre. La jeune fille se pencha sur lui, s'attaquant frénétiquement à la ceinture de son pantalon. Merde merde merde on y est mon pote t'a intérêt à assurer ! Pas de fausse alerte comme la dernière fois avec la brune... D'ailleurs faudrait que je pense à la rappeler elle... Son monologue interne fut perturbé par la bouche de la jeune fille s'écrasant sur la sienne, lui coupant le souffle. Il fallait qu'il reprenne le contrôle de la situation, après tout il était Jax Myers, briseur de coeur d'Edison High School, major de promo, brillant élève, charmeur, et futur étudiant à Standford. Rien ne devait laisser sous-entendre son statut de novice en matière de sexe, absolument rien. Au pire il pourrait toujours lui exposer la théorie des cordes, mais pas sur que c'était ce qu'elle était venue chercher chez lui. Les choses semblaient pourtant marcher cette fois, personne n'avait déboulé dans sa chambre, aucune troisième guerre mondiale n'avait éclaté, tout chez lui semblait répondre au contact de la jeune femme. Bref, Jax sentait venir la fin du pucelage, il se voyait déjà franchir la barrière de la petite culotte bleu roi et finir champion du sprint, couronné roi du... "Ça va pas le faire désolée" Elle se redressa, rattrapa son pantalon et son tee-shirt tout en se rhabillant en vitesse. "J'suis désolée Jax, vraiment désolée, mais j'ai piscine." Il reste là, le caleçon formant un chapiteau misérable et la bouche bée. "T'as piscine ? Là tout de suite ? " fut la seule question qu'il réussit à poser. Il était estomaqué. Frustré et à la fois, il le voyait venir gros comme une maison. "Ouais...piscine.. ouais, désolée " dit-elle en attachant ses cheveux et se glissant par la fenêtre, de la même façon qu'elle était entrée dans la chambre, vingt minutes plus tôt. Jax se redressa et s'alluma une autre cigarette. C'était à prévoir mon pote, se dit-il, elle est fermée la piscine à 23h en plus se lamenta-t-il. Encore une autre occasion loupée dans la vie non sexuellement épanouie de Jax Myers, pensa-t-il.

Si ses potes devaient définir Jax, ils diraient surement que c'est le plus sympa des connards qu'ils ont jamais rencontré. Il est sympa, parce qu'il est toujours de bonne humeur et qu'il est toujours partant pour tout, surtout si ça implique des conneries. C'est un casse-cou, même enfant c'était toujours le gamin avec les genoux et les coudes écorchés, les cheveux brûlés à cause d'une expérience ayant mal tournée, qui pique les billes et anarque les autres enfants dans la cour de récréation. Car Jax, malgré son apparence de clown, est intelligent et calculateur : intelligent parce qu'au lycée, il avait vite pigé que s'il voulait se barrer faire des conneries dans une plus grande ville, fallait qu'il bosse, fallait qu'il écrase tous ses camarades. Là-dessus c'est une peste totale, la compétition ne le motive pas, elle le transforme en bestiole enragée.

Il a reçu une éducation "normale", born and raised dans un lotissement en périphérie de San Antonio, Texas. Ses parents étaient des gens terriblement normaux. Pas de violence, pas de traumatisme. Juste un gamin hyper-actif et borné qui revenait en fin d'après-midi couvert de boue et de griffures. Il avait pour bande d'amis les autres garçons de son âge qui habitaient son quartier. Ses journées, hors école, se constituaient principalement d'excursions dans le bois à l'arrière du lotissement, à la rivière à essayer d'attraper des poissons, derrière l'école à faire péter des pétards et à embêter les filles au parc. Les filles avaient toujours été sa faiblesse d'ailleurs. Même gamin, il faisait partie de ses enfants que les mères rêvent de border et que les filles rêvent d'épouser. Les cheveux en bataille d'un blond d'or, les yeux bleus perçants, il en faisait rêver plus d'une. Puis avec l'âge, l'or de ses cheveux s'obscurcit, et les jupes tirées pour embêter les filles devinrent des mains maladroites glissées sous les pulls, des regards langoureux entre deux classes et pas mal de baisers baveux aux diverses booms du collège. En tant qu'élève, il ne se démarquait pas de la masse, il faisait partie de cette masse moyenne à la fois attentive et turbulente, pas vraiment au fond de la classe mais pas vraiment au premier rang. L'école constituait à cette époque un passe-temps comme un autre, une obligation à laquelle on ne pouvait de toute façon pas se soustraire. Jax vivait sur le flot, une existence paisible remplie de sandwichs au beurre de cacahuètes, de la bande-son de top gun et des posters sexistes de filles sur des motos sur le papier-peint jaunâtre de sa chambre.

C'est avec le lycée que sa vie évolua un peu. Il découvrit le monde nocturne des fêtes, et avec ça, la cigarette et la bière. Elles devinrent ses alliées, rares étaient les fois où l'on apercevait Jax Myers sans une clope au coin du bec. Ses parents étaient les victimes d'un effet de mode qui émancipait peu à peu leur premier né, c'est d'ailleurs pour cette même raison qu'ils couvèrent à outrance sa jeune soeur. Jax était un abonné du découchage et avec sa fidèle bande d'amis, ils élargirent leurs frontières au centre de San Antonio. Sans jamais abandonner son éducation scolaire, Jax suivait sa troupe dans toutes les fêtes du cousin de la soeur du voisin d'une vague connaissance. Il répondait en effet toujours présent à l'appel le lendemain, trop pressé de recevoir son diplôme et postuler pour une université bien loin de la poussière texane. Passionné d'astronomie depuis tout gamin, Jax se voyait bien revêtir une blouse blanche et travailler sur la théorie des cordes dans un labo prestigieux, répondant aux dernières questions de l'humanité. Excessivement sur de lui, ses études représentaient pour lui la liberté de sortir du schéma familial. Ses parents ne pouvaient que l'encourager à se destiner à de grandes études, et acceptèrent de s'endetter tant que Jax participait aussi au financement de ses études. Pour lui, travailler en ville n'était qu'une opportunité de plus de rencontrer du monde.

Lors de ses premiers jours à Standford, sa mère insista pour le voir rejoindre le club religieux de l'université. Elle même membre active de sa paroisse, elle y voyait une solution d'intégration imparable pour son fils. Il accepta, car il savait qu'il ne pouvait désormais plus rien refuser à ses parents. Jouer les pieux était d'abord un jeu absolument tordant pour le jeune homme : il était un scientifique pur et pragmatique, incapable de croire à une création mystique de l'univers. Mais le club religieux lui offrait d'autres horizons. Il s'y sentait comme le loup dans la bergerie, le tentateur, le démon. Bien qu'au final il s'apparentait plus au fou du village, l'idiot qui boit l'eau bénite. Bref, le club Cardinal Life lui convenait très bien.

Déjà entrainé à la vie nocturne depuis le lycée, Jax ne s'est pas assagi depuis son entrée à l'université. Deux années durant lesquelles le matin se confondait dangereusement avec la nuit, la bière avec les céréales et les joints avec la cigarette. Les cernes qui se creusent, les doigts qui jaunissent et la bouche pâteuse sont ce que Jax appelle des "symptômes post-graduation" et il est un abonné à la vie nocturne depuis. S'il s’agit d'une fête, d'une soirée ou même d'une excursion en ville pour aller taguer une vitrine, quelle que soit la connerie, Jax fait partie du front, toujours prêt à laisser son empreinte. Il est le genre de gars à frapper à votre porte à trois heures du matin pour "aller se balader", le genre de gars qu'essaye désespérément d'ambiancer une soirée morte, bref, le pote légèrement relou mais qu'à la fin, on l'aime bien quand même, ce pote.