Quel genre d'élève êtes-vous?
Le genre qui erre dans les couloirs, qui arrive en retard dans les amphis, qui parle trop fort quand le prof expose une théorie et qui n'arrive pas à écrire plus d'une heure sans manger quelque chose. J'aime apprendre de nouvelles choses mais quand le sujet m’intéresse pas j'ai tendance à décrocher un peu trop vite et à m’intéresser à ce qu'il se passe autour du tableau ou l'écran. Après j'bosse quand même un minimum. J'suis pas le stéréotype du sale gosse qui fout que dalle de ses journées. J'suis une douce nuance tu vois, j'ai même du vocabulaire. *rire* En résumé, j'bosse si ça parle de cinéma, de théâtre, de jeu, etc... et étrangement j'me suis pas encore cassé la gueule mémorablement.

Que font vos parents?
Papa est dans les boxers, maman s'lime les ongles et dépense des thunes. Le daron gère son entreprise familiale -qu'il espère désespérément que je reprenne- qui étrangement rapporte bien. Assez pour qu'ils -les parents- vivent posés sans se soucier de leurs dépenses. Grâce aux bouts de tissus ils baignent maintenant dans la superficialité et le matérialisme. Seth et moi on navigue au-dessus, on essaie de pas se noyer, comme eux.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Avec eux, c'est tout au rien. Et ouais, ils sont aussi snobs qu'ils en ont l'air. Depuis le temps avec Seth on est paré. On remarque à peine leur connerie.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Il faisait nuit, je tremblais. Ils marchaient tous rapidement, leurs pieds résonnaient sur le sol de la ruelle sombre. L'air était chargé de leurs fumées de cigarettes blanchâtres, le temps en paraissait ralenti, presque inexistant. Je les suivais, la tête baissée. Mes bras encerclaient mon corps frêle mais je m'interdis de rebrousser chemin. J'voulais leur prouver que j'étais pas comme tous les autres gosses débiles de mon âge dont les parents sont trop riches que pour savoir qu'ils existent. Non, j'étais plus que ça. On est entré dans un petit magasin dont les néons surplombant la porte clignotaient désagréablement. On était seuls, juste nous sept. Dany se racla la gorge et un vieillard apparu par la porte arrière du magasin. Il m'a désigné d'un signe de tête froid et net et j'ai avalé ma salive douloureusement. J'aurai pas dû venir, merde. La panique devait se lire sur mon visage parce que Dany a posé une main rassurante sur mon avant-bras, les lèvres tordue en un rictus supérieur. J'pouvais lire ses pensées dans son geste : «c'est pas grave west, t'es qu'un gosse après tout, va jouer avec tes poupées.» les mots résonnaient dans ma tête. J'ai balayé ses doigts qui s'attardaient sur ma peau d'un geste sec avant de m'avancer vers l'homme d'un pas décidé, j'ai relevé la manche de mon pull et ma voix a à peine tremblé. « Vas-y. » J'arrivais presque à me convaincre que ce n'était pas à eux que je voulais prouver quelque chose, mais à moi. J'étais con et naïf ce putain de tatouage me le rappelle chaque jour.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? J'adore tout ce qui touche au cinéma. Tout. Du casting, du décor, des éclairages, du son au script. Ça me passionne, ça coule dans ses veines. Pourtant, m'a fallu du temps pour faire le premier pas. Parce que papa n'approuvait pas. Un artiste dans la famille, quelle connerie. Les boxers West, c'est l'avenir! Pfff. Alors j'ai préféré ne rien faire du tout, puisque mes parents ne voulaient pas me payer d'études supérieures si je ne suivais pas la voix de l'entreprise familiale. J'ai préféré dériver ici et là, apprendre sur le tas. Et puis les parents se sont rendu compte de leur connerie et j'suis arrivé à Stanford -ce qui n'empêche pas le padre de glisser ici et là une allusion à la place de gérant de boxer & co, l'espoir fait vivre cheers-

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
J'étais gosse quand j'en ai entendu parler pour la première fois. J'me rappelle j'étais assis sur le tapis du salon et j'entendais mon père parler avec un de ses amis de longue date. Ils buvaient du bourbon et leur langue se déliaient à mesure que le temps passait. Certains mots ont attiré mon attention et j'ai abandonné ma voiture en bois pour me rapprocher d'eux. Au début j'ai cru qu'ils parlaient d'un jeu vidéo, ça avait l'air plutôt pas chiant et moi aussi j'voulais y jouer. Je l'ai dit à mon père, il a sourit et hoché la tête. Il m'a dit "plus tard." Plus tard. Et puis j'ai grandi et vv, je l'ai zappé mais mon père, non. Il m'a glissé ''discrètement'' à l'oreille que Stanford c'était l'avenir. Il n'a pas réussi à me refiler son usine de vioc, du coup, il s'est rabattu sur mes choix scolaires. Il me faisait presque peine à abuser du golf et des brunchs autour des hippodromes pour ''noyer sa tristesse'' comme il disait. Putain de manipulateur. J'ai cédé. Il a réussi à m'intriguer. Alors ouais, vv j'trouve ça cool, j'aime le jeu et j'ai pas peur de me brûler.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom victoria. pseudo dogdaysareover. pays pluie, frites, chocolat. où avez-vous connu le forum? bazzart et moi, on est assez proches m'voyez. présence 3-4-5j/7 suggestions ou commentaires comment c'est beau ici.   type de personnage inventé. avatar finny. groupe niveau 0, j'veux jouer.