Quel genre d'élève êtes-vous?
Le genre d'élève qui n'a pas besoin de passer des jours entiers à réviser pour avoir des bonnes notes. Le genre chanceux quoi. Je sais ce que je veux, et je l'obtiens aisément. Je sors, je fais la fête, je profite de ma vie et de ma jeunesse, pourtant j'arrive à garder un très bon niveau et à passer mes années avec brio. En cours, je ne fous pas le bordel, j'me tais. Y a que lorsque je suis avec ma bande d'amis que je me lâche un peu. Après tout peu de gens m'importent en dehors d'eux.

Que font vos parents?
Ils vivent de leur argent sans doute. Cette bande de bourges plein aux as qui vivent à Brooklyn par simple choix, par snobisme. Ils disent être amateurs d'art, mais ils n'y comprennent rien. C'est pas en ouvrant une galerie dans un quartier défavorisé qu'on comprends quelque chose.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Je les ai laissé tomber. Je n'en pouvais plus des remontrances de mes parents, des soirées mondaines auxquelles nous étions conviés et forcés d'y aller. Je faisais mauvais genre, j'étais le méchant garçon, l'échec, celui qu'ils n'ont pas réussi à éduquer. J'crois surtout que je suis celui qui a décidé d'être lui-même, et pas seulement une marionnette. Puis y a ma soeur aussi. Elle je l'aime énormément. Mais elle, elle n'a pas eu le courage de partir. Puis elle est encore trop jeune.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Un jour, j'ai sauvé un chat. C'était un pauvre chat errant, plein de cicatrices, sale, à deux doigts de crever en gros. je l'ai vu traîner en bas de l'immeuble, j'avais douze ans. Alors je l'ai ramené à la maison, discrètement parce que sinon ma mère allait piquer une crise. Je l'ai soigné - enfin j'ai fais comme j'ai pu. Puis je l'ai nourri avec ce que j'avais sous la main. Notre petit manège a duré un mois après quoi ma mère a découvert ce que je cachais. Et honnêtement, j'préfère arrêter l'histoire là.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? J'ai pas de but. C'est ça le mieux. J'ai seulement des rêves. Des rêves que j'espère réaliser un jour. Ça n'arrivera peut être pas. Mais c'est grâce à ça que je me lève le matin. pas besoin de finalité, je suis insatiable, je ne suis jamais satisfait. Alors j'ai presque ma liste d'aventures et de choses que j'aimerais expérimenter. Mon modèle ? moi-même. Et ne me prenez pas pour un prétentieux. Je me suis tout simplement toujours suffis à moi-même. Pas de parents dignes de me guider dans la vie, personne. Et pourtant j'me suis levé chaque matin sans l'aide de personne. On n'est toujours déçu par les autres. Alors autant ne pas en dépendre au point d'idolâtrer quelqu'un.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
C'est l'avantage de vivre sans attache ni limite -ou presque. Je n'ai pas de regrets dans ma vie, je vis au jour-le-jour, et je suis prêt à aller aussi loin que je le voudrais. Je ne sais pas qui est à la tête de cette organisation, ce que ça m'apporterait d'en faire partie. Mais au final, ce n'est qu'un jeu. Un jeu diablement addictif.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom samuel la quenelle. pseudo j'en ai pas. j'en ai plus en fait. pays france. où avez-vous connu le forum? par message intergalactique. présence j'me connecte tous les jours, je rp une à deux fois par semaine, enfin tout dépend de la période mais là comme on arrive en été... suggestions ou commentaires ne changez pas vous êtes parfaits. type de personnage inventé. avatar charlie winzar l'orgasmique. groupe niveau 0.

Tous ces vieux bourges en tenues de soirée me donnent envie de vomir. Ils sont là, en robes longues ou costumes trois pièces, coupe de champagne à la main, faisant semblant d'apprécier les horreurs accrochée dans la galerie. Comme si c'était beau. Comme si c'était de l'art. Moi j'me tiens éloigné de toute la foule de prétentieux qui s'est ramenée pour la soirée d'ouverture. J'suis bien mieux sur le parvis, assit à même le trottoir. Je m'ennuie. Je me sens seul. Ce qui me désespère c'est de voir ma famille, avec ses bonnes manières et son savoir vivre, qui prend des airs d'artistes mais qui n'y comprennent rien. Leur galerie, elle n'expose que de la décoration. Du faux. Du faux à deux millions de dollars. Mais moi je comprends l'art. Je sais le reconnaître. Il se cache à chaque coin de rue, au prochain tournant. Il est là où la passion dévore, où l'homme s'efface derrière son oeuvre. Pas accroché à un mur blanc, sans vie. Les minutes défilent et j'entends les conversations mondaines, au loin. Tout est si faux. Le soir prend place, les étoiles naissent dans le ciel. Je tends la main vers la droite, presque inconsciemment et mes doigts saisissent d'eux-mêmes le manche de ma guitare. Je commence à gratter les cordes, la mélodie m'emporte et je me lance dans un morceau que j'improvise presque. Je chante, un peu. Ma voix se mêle presque au son de l'instrument et j'oublie tout le reste. Ça fait du bien. Je sens une présence, pas loin. J'ouvre même pas les yeux, j'ai pas envie de sortir de ma bulle. Peine perdue. La porte de la galerie derrière moi s'ouvre à la volée et un bruit de talons hauts me rejoint. Lester ! Je tente de poursuivre mais ma mère continue et me tire l'épaule. Arrête ça tout de suite ! Les gens pensent qu'un sans abri est venu faire la manche devant chez nous. Je pouffe de rire. Qu'ils sont cons. Ils ne comprennent vraiment rien. Tu saisis pas ? On a besoin de cette soirée pour faire connaître la galerie. C'est pas toi qui n'arrêtait pas de parler du bienfait de la peinture ? J'ai un nouveau rictus. J'parle d'art, pas de la merde que vous servez sur un plateau d'argent à tous ces peignes-culs venus siroter une coupe de champagne. Elle ne met pas longtemps à arriver, la baffe. J'en ai la joue rougie. Mais je suis encore énervé. Ça fait longtemps que mes parents n'ont plus de pouvoir sur moi. Alors j'me lève, guitare toujours à la main, et j'me barre, loin Parce que j'ai plus rien à lui dire. Parce que j'en ai mare des façades et de jouer la comédie pour "faire bonne impression". Mais ça ne durera pas longtemps, je le sais. Il faudra bien que j'y retourne, comme à chaque fois.

La vie à Stanford est comme un nouveau souffle pour moi. Le début d'une nouvelle ère. Une ère où je peux enfin être moi-même, sans contrefaçon ni artifice. Avec mes tatouages, ma barbe, et mes airs de mauvais garçon. Ah si elle me voyait ma mère. Maintenant j'ai une bande. Ils sont tarés mais j'les aime bien. Chacun dans leur genre, on est tous uniques. On est tous vrais et entiers. J'ai besoin de personne d'autres qu'eux en somme. Ils sont tout. Je passe mon temps avec mais camarades Disney. Bah oui on a eu la brillante idée de se donner des surnoms. Moi c'est Hook, parce qu'un jour je serais un grand pirate. En tout cas, j'échangerais ma vie contre rien au monde.