Quel genre d'élève êtes-vous?
Tu suis les cours parce que ta mère t'a supplié de revenir aux etats unis. Anthropologie semblait être la meilleure filière pour toi. Tu vas en cours quand ça te chante, bien trop occupé à rêver les doigts de pieds en éventail à ta prochaine escapade.

Que font vos parents?
Papa Chace est un chirurgien esthétique réputé, il s'est surement occupé de vos parents, ou du nez de votre belle mère. Tout les gens qui veulent une rhinoplastie des plus réussis, ou une liposuccion qu'ils n'avoueront jamais s'adresse à lui. Maman Chace est styliste, on peut dire qu'elle n'a pas forcément besoin du revenus de monsieur pour survivre parmi les requins diamantés, mais ensemble leur fortune s'élève à quelques beaux millions étalés dans un coffre fort.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Tu ne t'es jamais entendu avec ton père, depuis ton plus jeune âge tu as tout de suite compris que cet homme n'était rien d'autre qu'un concentré d’hypocrisie et de méchanceté. Tout chez cet homme doit être synonyme de réussite, plus les habits de ses fils seront chers mieux il sera vue, plus la voiture que conduit sa femme sera hors de prix plus les autres le jalouserons. Plus sa femme paraitra heureuse dans ses louboutins et ses chemisiers en soie, plus elle sera belle, plus les hommes l'envieront. Argent, réussite, médecine, ce sont ses trois mots clés. Ta mère, elle est sans doute la seule personne au monde à t'avoir déjà cajolé plus d'une trentaine de seconde, tu as toujours été un garçon sauvage, indépendant. Tu l'aimes, tu l'admires, en même temps, sans elle tu ne serais pas là. Elle mérite tout ton amour, surtout depuis que tu l'as laissé seule face à ton père. N'oublions pas ton frère, River, vous n'avez qu'un an de différence, et pourtant tu sais que c'est lui l'ainé, c'est à lui que va le respect, c'est à lui que vont les soucis. C'est lui le digne héritier, à croire que ton père règne sur un royaume. C'est un peu ça, le royaume de la fausseté. Il avait l'espoir que River reprenne le cabinet, abruti fini ce pauvre homme. Tu t'es toujours bien entendu avec ton frère, jusqu'à ton départ il y a six ans. Depuis, votre relation ne se résumé qu'à quelques coups de téléphone, et quelques spots de surf pratiqué ensemble le temps d'une demie journée sous le soleil rude d'Hawaii.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Il y a six ans, tu as pris ton sac à dos et quelques liasses de billets voler dans le coffre caché derrière le Picasso de ton père. Tu avais parlé de ton départ à River, l'implorant presque de venir avec toi, refus de sa part. Bien trop de poids sur les épaules de cet adolescent. Tu as laissé un mot à ton père, le même à ta mère. River t'as accompagné au bord d'une route, et tu as fait du stop jusqu'au Méxique. Les quelques sous volés t'ont permis de tenir quelques temps, puis tu as enchainé les petits jobs, histoire de te payer toujours plus de voyage. Tu n'étais qu'un gamin pourri gâté en partant, tu es un homme complétement différent maintenant.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Ton ambition première et de finir le tour du monde que tu as entrepris, dans l'espoir de te nourrir des racines des autres pays afin de devenir un homme parfaitement accompli. Les études ne t'apportent rien, ton intelligence tu te l'es forgée auprès d'homme vivant dans des endroits pour les moins insolites. Tu as appris à la sueur de ton front ce qu'est la vie réelle. Un travail tu en as déjà un, même plusieurs. Tu es barman, serveur, commis de cuisine, plongeur, guide touristique, vendeur de glace, cow-boy, aventurier...

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Tu aimes jouer, alors tu es prêt à jouer, un certains temps. Juste assez longtemps pour approcher d'assez prêt ceux qui s'occupe de cette "secte".

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom adeline pseudo wax pays france où avez-vous connu le forum? bazzart présence 4/7 suggestions ou commentaires / type de personnage inventé avatar miles mcmillan groupe niveau 0

tu ne vas tout de même pas accueillir nos invités comme ça ? te lance ton père d’un air dégouté. Tu tournes la tête vers le miroir de l’entrée, petite chemise, pantalon ajusté retroussé sur  les chevilles. Ah, oui. Il te manque les chaussures, tu n’avais même pas remarqué que tu foulais depuis des heures les carreaux lustré à même ta peau. Tu fais marches arrière, direction ta chambre, plus grande qu’un salon de la gente issus de classe moyenne. T’enfiles tes derby marrons avant de ressortir aussi vite, tu croises River, chemise blanche, nœud papillon noir tellement serré qu’il galère pour te décrocher un sourire, rasé de près le jeune homme. C’est ta mère qui t’attend à l’entrée de la salle de séjour, son visage en dit long, elle grimace s’approche de toi et boutonne ta chemise jusqu’en haut tu manques de t’étouffer. Elle arrange tes cheveux, et te prie de les attacher ce que tu ne tardes pas à faire. Tu soupires de lassitude. Ton cul s’écrase sur le fauteuil en cuir, tu t’enfonces un peu plus histoire d’être à l’aise et tu regardes la fourmilière à l’ouvrage. Ton père est collé à son putain d’iphone, une conversation importante semble-il, en même temps il réprimande Marisol qui est en train de courir partout –la pauvre femme- les bras chargés d’un plateau en argent, c’est elle qui s’occupe de la mise en place. Ton frère est face à ta mère, tous deux parlent à voix basse, comme si elle lui donnait des conseils de bienséance, à vingt-trois ans ne sait-il toujours pas se tenir ? A cette pensée un ricanement te prend. nahele, tiens toi comme il faut. tu te redresses. La sonnette retentie, tout de suite tu te lèves, tu te positionnes à côté de ta mère comme ton frère. Le sourire hypocrite s’empare de ton visage. Vous avez tous le même masque ce soir. Les invités ne sont autres que des collègues de travail à ton père et à ta mère. Monsieur et Madame Delatour, ainsi que Monsieur et Madame Striker. Les bonnes manières par ci, les bonnes manières par là. Le temps passe aussi lentement que la course d’un pauvre escargot. Après un apéritif ponctué de rire gras et faux vous passez à table. Marisol arrive avec les plats au fur et à mesure, en face de toi il y a ton frère. Putain, tu regrettes ton retour. La voix aigue et désagréable de madame Delatour arrive à tes oreilles. alors nahele ces six ans en pensionnat suisse ? raconte nous ? la fourchette que tu portais à ta bouche s’arrête à mi-chemin entre le désarroi et la haine. Ton regard se pose sur ton frère qui hausse les épaules d’un regard compréhensif, ta mère elle soupire bruyamment et tente de passer à autre chose, tu évites la question piège. Ton père comme à son habitude parle fort, trop fort. Son rire sonne faux, son verre de vin se vide et se rempli à nouveau grâce à la bonne. Ta mère est saoule, elle s’époumone avec sincérité, elle est heureuse du moins tu crois. Ton frère se mêle aux conversations, enjoué. Et toi, tu es là, les yeux dans le vide tu joues avec ta fourchette, attrape ton verre de vin, un grand cru, et tu le vois d’une traite. Tu dois être à ta deuxième bouteille à toi seul. Tu n’écoutes pas les conversations, et patati et patata. Des fois tu souris, tu rigoles toi aussi comme un parfait robot bien rodé. A quoi jouent-ils tous ses gens ?

assis dans le sable, tu laisses tes orteils se mêler au sable chaud hawaïen. tu commences le boulot dans deux heures, il est cinq heures du matin. et comme tous les locaux tu t’apprêtes à surfer sur les premières vagues que le soleil levant vous laisse entrevoir. l’océan est magnifique. cela fait cinq mois que tu es là, tu as réussis à te faire une petite place au sein de la communauté. chose plus que compliqué quand on est considéré comme un connard de blanc et que toutes les voitures étrangère se font taguer d’un géant « locals only ». tu respectes leur territoire et ils te respectent c’est aussi simple que ça. une belle brune s’approche de toi, tu ne la connais que depuis une semaine mais le courant passe plutôt bien, elle n’est pas d’ici. c’est une globe trotteuse, comme toi. elle ne surf pas, non, elle prend des photos –d’ailleurs elle est déjà en train de te mitrailler. c’est pour son blog, visiblement, et pour se faire des souvenirs. elle se pose à côté de toi, son sourire a l’éclat du soleil. je pars demain en australie. tu lui adresses un immense sourire avant de lui répondre le plus simplement du monde. c’est bon pour moi, je te suis. tu ne sais rien d’elle, elle ne sait rien de toi. et pourtant, tu sais que tu dois la suivre.

Une tape à l’arrière du crane te sort de tes pensées. C’est ton père qui est mécontent parce que tu ne réponds pas aux questions de madame Delatour, celle-ci s’entête et veux savoir comment ton prétendu séjour en suisse s’est passé. pourquoi suis-je allé en Suisse déjà ? je ne me souviens plus. tu lances un regard complice à ton frère, qui ne peux s’empêcher de retenir un rire. Le regard de ton père te fusille, c’est comme si il te disait « ne joue pas aux cons fiston, tu viens de rentrer, et bien que ta mère soit de ton côté je n’ai toujours pas digéré ton départ. » c’était parfait, les suisses sont des gens qui profitent pleinement de leur argent, si vous voyez ce que je veux dire. si vous voulez bien m’excuser maintenant. tu te lèves le plus poliment du monde, direction la cuisine pour te déboucher une autre bouteille de vin. Tu en as marre que Marisol face tout le boulot. A ta grande surprise une belle brune se trouve dans la cuisine, en tenue de noire et blanche comme Marisol. mamá ? s’exclame-t-elle. Tu la regardes, bouche bée. Tu as envie de dire quelque chose, surtout qu’elle se tourne vers toi et en fait tomber les verres de vins. Ta mère arrive dans la cuisine, s’ennerve contre la jeune femme et lui ordonne te ramasser les débris, quand à toi elle te traine par le col de la chemise pour que tu reprennes place à table. Tes yeux restent rivés sur la belle brune.