Quel genre d'élève êtes-vous?
La meilleure. Non, peut-être pas… Mais tu n’es pas loin. Les études pour toi, c’est important. Pour ton avenir, tu vois grand et pour atteindre ce que toi et ton paternel avez prévu, tu dois travailler fort. Des nuits d’études? Tu en as vécu, certes, mais d’un côté, tu as toujours eu une certaine facilité. Tu te fixes des objectifs très précis et tu adores les atteindre, voire les surpasser. Tu n’iras jamais en boîte à la veille d’un examen. Tu n’es pas ce genre d’élève. Tu n’es pas non plus Miss-je-sais-tout, toujours la main levée pour poser une question ou pour faire part de tes connaissances devant les autres étudiants. Tu te la joues discrète, jusqu’à temps qu’on voit tes résultats. Tu n’es pas un rat de bibliothèque non plus. Tu préfères de loin étudier dans un petit café ou dans le confort de ton lit plutôt que sur les chaises dures de cette salle remplie de bouquins. Tu passes facilement pour une fille naïve et un peu bête, mais ce n’est pas du tout le cas. Tu caches bien ton jeu derrière ton matérialisme et tes caprices. Tu sais faire le juste part entre ta vie sociale et les études. Après tout, tu es quand même et à l’université, tu ne peux pas toujours être sage!

Que font vos parents?
Celui qui ramène l’argent à la maison a toujours été ton père. Pas que ta mère n’a jamais rien fait, non. Avant de donner naissance à ses trois enfants, c’était une femme de carrière. À l’époque ton père n’aurait pas accepté d’avoir une femme qui n’avait pas d’ambition et qui ne se servait pas de sa tête. Elle est tout simplement devenue femme au foyer après l’arrivée du deuxième enfant. Ton père, lui, c’est tout autre chose. Il est un des associés principaux du cabinet d’avocats « Jones & Kane ». Tu l’auras rapidement compris, ton père s’est bâti un empire autour de son nom et de sa profession en créant ce cabinet prestigieux. Son nom n’est plus inconnu du domaine, même qu’il a traversé les frontières. À l’Université, il avait récolté les honneurs par ses notes exemplaires. Il était le préféré de bien des professeurs. Il est rapidement devenu un avocat de renom, pour finalement ouvrir son propre cabinet avec un ami de la boîte dans laquelle il travaillait. Aujourd’hui, il n’a plus besoin de pratiquer le métier, son empire s’occupe de lui remplir les poches sans qu’il ne bouge le petit doigt. Il s’occupe davantage de la gestion du cabinet et son métier de père l’occupe beaucoup aussi. Ton paternel s’assure, presque 24 heures sur 24, que sa progéniture soit à son image, s’incrustant dans plusieurs aspects de la vie de ses enfants. Maintenant que tes parents ne sont plus ensemble, tu as cette belle-mère qui fait exactement comme ta mère faisait, elle s’occupe de garder la maison.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Ta famille c’était le tableau de la famille parfaite et riche. Celle à qui rien ne peut arriver ni être détruite. Ta mère, c’était la parfaite épouse et femme au foyer. Elle veillait à ce que tout ce qui se passe à la maison convienne à son mari. Elle s’occupait de toi et tes frères à la perfection. Le genre de maman aimante et adorable. Elle n’était toutefois pas du genre bonne cuisinière ni bonne ménagère. Non. C’était plutôt du genre à préparer la prochaine réception organisée pour un événement quelconque mais important pour ton père. Ce dernier, il est le père protecteur et contrôlant par excellence. Il n’était pas détestable, si on se soumettait à ce qu’il disait. Ce que toi et tes frères aviez toujours fait. Il avait cette facilité à obtenir ce qu’il voulait des gens. Il s’exprimait avec tant d’aisance et de justesse que tu n’avais jamais voulu lui déplaire. Tu as toujours été son petit ange, sa petite fille à lui. Tu sais que tu as droit à de légers traitements de faveur de sa part, comparativement à tes frères. Tu ne t’en plaindras jamais, tu ne diras jamais rien contre cela. Car il faut l’avouer, tu adores le monde dans lequel tu es née. Tu ne t’en vanteras jamais auprès des autres personnes, par contre. Tu avais seulement tes propres critères de satisfactions personnelles. Tu as aussi de frères que tu adores. Tu es moins proches de l'aîné que celui du milieu, mais tu ferais tout de même tout pour eux. Tu croyais vraiment que cette famille dans laquelle tu vivais serait toujours intacte, que rien ne viendrait mettre une ombre au tableau. Tu avais tout faux. Ton père afficha son premier défaut à tes yeux : il eut une aventure avec une autre femme. Une femme de qui il tomba amoureux. Une femme pour laquelle il laissa ta mère et refit sa vie. Tu avais alors une nouvelle famille complètement différente de la précédente. Tu avais maintenant une demi-sœur et une belle-mère qui ne cadrait pas dans votre monde mais qui n’allait pas vous quitter maintenant qu’elles étaient installées. Vous n’êtes plus le tableau de la famille parfaite et riche. Vous êtes une reconstitution ratée entre deux mondes qui ne devraient pas aller ensemble.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
À force de toujours vouloir te pousser au-delà de tes propres limites, à toujours vouloir relever de nouveaux défis, il t’arrive de te mettre dans des situations que tu aurais voulu éviter. Tu sais, le genre de situation où tu te retrouves dans un endroit peu recommandable, sans réellement savoir comment tu as fait pour t’y rendre? Le genre de situation dont tu ne peux pas faire marche arrière car ton orgueil te l’interdit. Et il est convaincant cet orgueil, plus que tu ne peux l’être avec toi-même. Car, tu es fière comme petite. Alors, tu te retrouves dans ce vieux bar avec tes amis à faire un combat de karaoké contre cette vieille femme qui prend la chose beaucoup trop à cœur. Ton talent en chant? Aucun, malgré tout ce que tu as pu dire. Ton aisance sur scène? Aucune, malgré tous tes efforts pour ne pas le laisser paraître. Ta satisfaction? Élevée. Car tu as fermé le clapet à tes potes qui ne te croyaient trop hautaine pour faire ce genre de chose.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? De l’ambition, ça, tu en as beaucoup. Depuis toute petite, tu admires le travail et l’empire de ton papa. Tu veux en faire partie, tu veux monter aussi haut que lui. Tu désires être une grande avocate et que tous dans ce domaine connaisse ton nom. Tu ne veux pas être « La petite dernière de Jones », tu veux être Kailyn Jones, Avocate à la défense. Tu veux défendre les victimes. Tu veux faire partie des grands procès dans le domaine du droit criminel. Tu veux pouvoir relevé des défis constamment et aussi faire en sorte que justice soit rendu. Tu veux pouvoir rendre fier ton père qui désire autant que toi que tu sois dans son cabinet. Il ferait tout pour que tu réussisses et tu veux bien le lui rendre.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Comme tout le monde, quoi! Cela t’intrigue. Tu adores ce genre de défis, cela t’amuse. Tu es prête à aller bien loin, si cela peut te démarquer des autres et te mettre à ton avantage. Tu y penserais deux fois si cela concernait un membre de ta famille ou quelqu’un à qui tu tiens beaucoup. Sinon pour le reste, tu es prête à tous les relever. Tu connais tes limites, mais souvent tu tentes de les dépasser. C’est une façon pour toi de démontrer ce que tu as dans le ventre et que tu as bien de l’ambition.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom Cat' pseudo Cat' Missviggie pays Une contrée lointaine, représentée par une feuille d'érable rouge    où avez-vous connu le forum? Bazzart, les amigas! présence Ça dépend, dans les alentours de 4-5 jours/ semaine. suggestions ou commentaires    type de personnage Moitié PI, moitié scénario de Cassiopea avatar Bree Fry groupe niveau 0

Les premières lueurs du jour t’irritaient les yeux. Tu avais oublié tes lunettes de soleil à ton appartement et tu t’en voulais d’être partie aussi rapidement, mais tu en avais besoin. Tu avais besoin d’être dehors et d’effectuer tes quelques kilomètres de course matinale pour bien débuter ta journée. C’était essentiel, c’était vital.

Tu pourrais commencer ton histoire en détaillant ta naissance. Tu pourrais expliquer Ô combien une nouvelle présence féminine était attendue au sein de cette petite famille qui n’avait eu que des garçons. Tu pourrais enchaîner en expliquant que, dès ton plus jeune âge, tu avais été le nouveau centre d’attention de ton paternel, un nouveau sujet de protection : sa petite fille adorée. Tu pourrais… Mais tu ne le feras pas, car le plus intéressant vient plus tard. Après ton enfance idyllique. Après les cadeaux, les jouets, les petites robes couleurs pastelles, les colliers de perles et les poupées de porcelaines… Le plus intéressant suit le tableau de famille parfaite que vous projetiez, vous, les cinq membres de cette famille. Il n’est pas question de raconter la rencontre de tes parents. Ils se sont sincèrement aimé, ça il n’y a pas de toute là-dessus. Seulement, cette histoire n’était pas la bonne. Ce n’était pas celle avec le « happy ending » final. Il y avait une suite à ce récit. Une suite qui changeait ta propre histoire. Là, elle devenait intéressante, car ta petite vie tranquille de gosse de riche ne serait plus jamais la même…

« L’amour ce n’est pas éternel! » Et ce n’est pas facile non plus. Tu ne l’avais pas vu venir. Personne ne l’avait vu venir. Tout ce que tu croyais acquis et stable ne l’était plus. Tu voyais ta vie de famille parfaite se briser et s’éparpiller aux quatre vents. Ton père avait rencontré une nouvelle femme. Une femme complètement différente de ta mère. Une femme qui n’avait décidément pas sa classe ni son air distingué. Elle sortait tout droit de ce cliché hippie des femmes de communes qu’on retrouvait dans les films. C’était difficile à regarder. Tu avais une haine du changement. Une peur du changement. On t’avait si souvent bercé dans le confort et la sécurité; on s’était si souvent assuré que tu ne manques de rien et que rien ne te touche que dès qu’il y avait une petite chose qui se glissait hors de ton contrôle tu en perdais la tête. C’était ça de vivre sous le regard protecteur de ton père. Ses enfants, c’était sa propriété. Ils s’assuraient que tous et chacun suivent la route qu’il avait tracé pour eux, sans égarement possible. Ils étaient tous destinés à une carrière prometteuse et aucun d’entre eux n’allaient manquer de quoi que ce soit. Spécialement toi, la petite dernière. Sa petite chose fragile, qui ne l’était pas vraiment. Tu avais toujours apprécié le confort que t’offrait cette vie de luxe et de promesses grandioses. Mais voilà que celui qui avait bâti cette bulle de protection venait de la faire éclater en grand, ramenant cette nouvelle femme et sa progéniture sous votre toit. L’odeur de ta très chère mère habitait pourtant encore les lieux. Tu n’avais jamais su ce qu’il s’était réellement passé entre. C’était-il déjà vraiment aimé? Ou n’étaient-ils que le dernier détail de ce tableau de perfection? La touche finale? Tu n’étais plus sûre de rien. Ta mère avait quitté la maison pour retourner dans son pays d’origine. Elle ne pouvait faire face à cette infidélité et à cette nouvelle femme dans la vie de celui avec qui elle avait partagé bon nombre d’année. Tu ne la verrais que quelque fois par année maintenant, restant dans le luxe que t’offrait ton père. Malgré ton amour aussi grand pour ta mère, malgré ton dégoût pour cette aventure que ton père avait eu, tu étais resté avec lui plutôt que de t’envolé vers l’Australie. Tu ne voulais pas plus de changement. Tu souhaitais retrouver ta vie tranquille d’avant, avec tous les avantages qu’offrait le monde à ton père.

Chaque pas suivait la musique qui tambourinait dans tes oreilles. Ton rythme était bon et ta tête s’évadait, plus que tu accélérais la cadence. C’était ton échappatoire et le seul moyen de garder le contrôle sur ton corps. Tu ne voyais plus le paysage défilant autour de toi. Tout ce qui comptait c’était le rythme de ta respiration et les kilomètres de ta course.

Elles étaient arrivées du jour au lendemain, à leur aise, s’installant dans votre maison familiale qui était maintenant aussi la leur. Ce fût un accueil glacial que vous leur aviez réservé, les trois enfants, n’acceptant toujours pas cette trahison de la part de votre paternel.  Toutefois, vous deviez vous y faire, ce n’était pas une histoire sans lendemain. Ce n’était pas qu’une passade. C’était pour de bon. Le vrai amour, dirait-on. Tu aurais pu penser que ta belle-mère n’en voulait qu’à la fortune familiale, mais c’était vraiment de l’amour que tu voyais dans ses yeux quand elle regardait ton père. Tu ne pouvais pas accepter cette relation, tu pouvais seulement faire avec. Entre tes frères et toi, tu es celle qui rangea son hostilité le plus rapidement. Tu n’aimais pas les changements, mais tu les adoptais rapidement. Tu ne pouvais pas t’apitoyer sur ton sort éternellement. La vie continuait et tu étais déterminée à ce qu’elle redevienne comme tu le voulais. Tu étais une ambitieuse et une rêveuse professionnelle. Tu as toujours su ce que tu voulais et tu faisais en sorte à l’obtenir rapidement. Puis, dans toute cette histoire, tu as fait la rencontre de Cassie. Après ce temps d’apprivoisement, tu as appris à réellement la considérer comme un membre de ta famille, comme la sœur que tu n’as jamais eu. Vos personnalités ne se ressemblaient pas tellement. Elle était l’artiste, tu étais la « princesse ». Malgré tout, tu l’aimais bien. Tu pouvais passer du temps avec elle, tu pouvais te confier à elle et dire ce que tu ne dirais jamais à un de tes grands frères. Tu n’avais pas besoin d’un lien de sang, tu pouvais lui faire confiance, c’était tout. Enfin, c’était ce que tu croyais.


Jusqu’au moment où tu les surpris. Elle et ton grand frère. Ensemble. Enlacés. Tu n’en croyais pas tes yeux. Lui qui lui avait fait subir l’enfer depuis son arrivée dans la famille était maintenant avec Cassiopea. C’était à ne rien comprendre. C’était ton frère et c’était ta sœur. Pas de sang, certes, mais tout de même.  Votre famille commençait tout juste à se reconstruire, à redevenir confortable, sans cet éternel air glacial qui y régnait. Tu voyais ce geste comme une trahison de la part de ta grande sœur. Comme si elle avait voulu, de sa propre volonté, chambouler cette famille déjà fragile. Elle s’était immiscée avec sa mère pour mieux tout changer. Ta colère avait éclatée. Tu avais insultée cette relation peu commune, tu leur en voulais de ne pas avoir mieux réfléchit avant de se donner l’un à l’autre. C’était le dégoût qui trônait sur ton visage lorsque tu les avais aperçus. Pourtant, ce n’était pas tant cette relation qui te dérangeait, mais bien le geste. C’était une nouvelle déchirure que subirait votre famille si les parents venaient à l’apprendre. Tu savais que ton père ne l’accepterait jamais. Que penseraient les gens si cela venait à s’apprendre? Le Grand Jones ne pouvait pas avoir ce genre d’histoires dans son monde. C’était mal, c’était hors normes. C’était donnée une raison à la concurrence de détruire l’empire Jones. Ceci pourrait être la fin de tout ce que tu avais connu depuis ta tendre enfance. Tu ne voulais pas faire partie de ce secret. Ils devaient se débrouiller eux-mêmes. Tu ne les défendrais pas. Tu ferais comme si tu n’en savais rien. Tu fermerais les yeux…

Tu courais à en être à bout de souffle. Tu ne pensais plus à rien. Tu profitais de cette quiétude d’esprit pour refaire le plein d’énergie. Tu avais ce tendre sourire qui maquillait tes lèvres. Tu étais bien, aucun souci venant hanter ta tête.

Cassie était partie et tu n’avais rien dit. Tu ne lui disais plus rien depuis que tu avais découvert sa relation avec ton grand-frère. Tu savais que ta réaction était peut-être exagérée, mais tu ne pouvais pas faire autrement. Tu n’avais plus confiance. Tu l’avais regardé faire ses valises et quitté pour l’université sans un « au revoir » digne de ce nom. C’était comme si tous ses moments entre sœurs ne comptaient plus. C’était la même chose pour ton frère. Tu gardais tes distances avec lui. Quoi que tu le confrontas lorsqu’il se pointa le bout de son nez quand Cassie fut partie. Tu voulais comprendre ce qu’il lui était passé par la tête. Tu n’avais pas eu d’explications. À vouloir retrouver ta famille parfaite, tu l’avais séparé un peu plus. Tu ne pouvais plus mettre d’énergie dans cette histoire. Tu devais continuer d’avancer et laisser tout ça derrière toi. Tu sautas sur l’occasion lorsque ton père adoré t’offrit un stage à l’étranger  après tes années de lycée. Tu pouvais maintenant commencer à travailler pour réaliser tes rêves de carrière : devenir une aussi grande avocate que ton paternel. Tu quittais pour la première fois la protection constante de ta famille, pour une période prolongée. Tu quittas pour l’Espagne pour une année entière. Tu allais travailler pour un cabinet connexe à celui de ton père. Tu allais pouvoir commencer à faire connaître ton nom et prouver à ton père que tout ce qu’il avait investi pour toi, tu lui rendrais bien. C’était l’année où tu développas davantage ton petit caractère et que tu découvris les joies des présences masculines dans ta vie. Pas que tu étais devenue une vraie croqueuse d’homme. Ça, non. Tu valais mieux que toutes ces « Marie-couche-toi-là ». Toutefois, tu découvris cet amour pour l’attention du regard masculin sur toi. Loin de tous ces problèmes familiaux, tu redevenais cette jeune femme attachante et légère. Tu pouvais retrouver ces petites joies du luxe sans te soucier si tout autour de toi allait s’écrouler ou non. Tu n’avais plus de nouvelles de Cassie, seulement de vagues allusions lorsque tu parlais à ton père ou au frère aîné, qui n’était pas au courant de tout ce qui se passait dans sa famille.

Toutefois, toute bonne chose connait sa finalité. Il fallait revenir dans le confort de ton foyer. Tu devais commencer la fac. Le choix de ton père? « Pourquoi pas Stanford? Le droit y est très bien! » Oui pourquoi pas? S’il savait… Tu acceptas tout de même, pliant devant la volonté de ton père. C’était ton retour dans ce tourbillon. Tu allais retrouver ta grande sœur, que tu éviterais soigneusement. Mais tu ne pourras pas fuir éternellement. Tu valais mieux que ça. Et puis, peut-être qu’un jour tu pourrais t’avouer à toi-même, qu’elle te manque ta frangine…

Tu avais dépassé ta propre limite, allant plus loin que ce que tu avais prévu. Tu étais à bout de souffle, ton corps perlait de sueur. Tu t’étais affalé dans l’herbe du parc dans lequel tu te retrouvais. Tu souriais à t’en fendre le visage, totalement libérée.