Quel genre d'élève êtes-vous?
Le genre d'élève qui se lève à 4 heures du matin le jour de l'examen pour enfin ouvrir son cours et capter rapidement quelques informations qui peuvent lui être utile. Je suis du genre à écouter attentivement en classe pour ne pas perdre le double du temps à devoir ensuite réviser mes matières. J'ai l'avantage d'avoir excellente mémoire. Il m'arrive bien sur de bosser un peu plus sur tel ou tel cours mais la plupart du temps ça se fait de mémoire - au talent, comme on dit.

Que font vos parents?
L'une a refait sa vie en France deux ans après ma naissance en épousant un animateur radio, l'autre se trouve actuellement sous les barreaux. Mais pas pour longtemps, mon père sera bien vite innocenté, avec LA à nouveau dans le creux de la main. On y croit. J'y crois.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Comme? Je suis enfant unique. Mon père a bien été tenté d'adopter lorsqu'il sortait avec Elisabeth qui devait devenir sa femme mais je lui ai bien fait comprendre que j'étais bien seul. Lizzie s'est cassé avant le mariage, heureusement que j'étais là pour éviter le naufrage en fait. Sinon mon père est un fraudeur professionnel et mes grands-parents tiennent à moi comme à la prunelle de leurs yeux - unique petit fils - et c'est pareil dans l'autre sens même si je ne suis pas des plus doués pour leur montrer.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Dur de citer un seul truc... Et surtout d'avoir idée de quoi raconter! Hum... Le lendemain de la première diffusion de city of angels, j'ai été pris d'assaut par un groupe de fans! Qui m'ont en fait confondu avec un footballeur... Ça nous a bien fait rire mais la production qui y voyait le plus grand succès de tout les temps - à en battre les Kardashians si si! - beaucoup moins. Entre temps, on a quand même cartonné niveau audience mais sur le coup, les voir se décomposer était assez marrant. Bien que mon égo aie pris un petit coup. Tout petit.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ? Pour être journaliste sportif, le meilleur de ma génération - c'est beau l'ambition. Le but étant de commenter un jour le mondial ou une course de F1 par exemple et non pas la course du village. J'espère avoir l'occasion de finir dans un sport qui me passionne - Formule 1, boxe, tennis, basket ball, football - mais je suis conscient que je devrai peut-être passer par le volley ball ou le curling pour y parvenir. Le curling, ouai... Faut bien que quelqu'un s'y colle.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Je n'ai pas un avis bien défini parce qu'on en entend que des rumeurs, rien de concret... Mais j'aime encore assez bien l'idée. En un sens j'aimerais être contacté pour le fun, et puis d'un autre côté, j'aime autant faire partie des oubliés. Je déteste tellement l'échec que je serai capable de foutre pas mal en l'air juste pour prouver que je suis capable de ce qu'on me demande. Être un des leader serait un but ultime, manipuler la vie des gens... le pied!

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom marine pseudo mlle.brightside pays belgique où avez-vous connu le forum? isa présence 4/7 suggestions ou commentaires tout est nickel ! Juste peut-être seul point négatif, on ne voit pas très bien les sujets auxquels on a répondu, je cherche chaque fois ma fiche dans la liste (a) type de personnage inventé avatar liam payne groupe niveau 0

Juin 2014 : « Les gars... s'il vous plait. Une pose sérieuse! » On se calme et on sourit naturellement, mais une grimace finit par s'afficher au moment du clic de l'appareil. Un long soupire s'ensuit : photo ratée. Je l'aime bien moi. On était en plein shotting pour les photos promotionnelles de la saison 2 de City of Angels, émission de télé-réalité retraçant la vie de la jeunesse dorée de LA. ils veulent une photo qui nous représentent tous les 15 mais ou notre personnalité ressort, résultat avec James, on a du mal à comprendre pourquoi ils nous veulent sérieux. On est un peu les deux indomptables, le script? On s'en fou. C'est censé être de la télé-réalité pas un scénario bordel. Au début, ils ont essayé de nous changer, l'espace de deux épisodes peut-être... mais depuis, c'est devenu leur outils de promotions, c'est limite s'ils ne nous demandent pas de jouer aux cons de manière exagérée - bien que ça ne l'est jamais pour nous. Et là ils veulent une photo sérieuse, rapport avec nous? Aucun.

C'était ça ma vie avant : étudiant en communication et star de télé-réalité à temps-plein. Les limousines, les shooting photos quand on ne tournait pas l'émission - ou que je n'étais pas en cours -, apposer ma signature pour les grandes décisions de l'entreprise. Non pas que j'en ai quoi que ce soit à faire pour l'instant mais papa m'a fait co-PDG et insiste pour que toute la compagnie comprenne bien qu'ils doivent m'accorder autant de crédit qu'à lui. J'en rigole plus qu'autre chose mais j'aime l'idée. « Plus tard, c'est toi qui mènera ce monde du bout du nez, ça commence déjà maintenant » Ou pas. Au final, j'aurais peut-être mieux fait de ne pas m'afficher publiquement avec lui, de ne rien signer en ce qui concerne l'entreprise... parce que c'est le nom de Newman qu'il a fait saigné, pas juste lui. Il détournait  l'argent de la société - ou plutôt de nos actionnaires et succursales - ainsi que celui de nombreuses œuvres de charité... Qu'est ce que je pouvais en savoir moi? Bon ok, je dois admettre que je le savais louche par moment, qu'il magouillait par-ci par-là mais je n'ai jamais cherché à comprendre l'importance de ses détournements. Résultat, il y a six mois, j'ai tout perdu : appartement, garde-robe - laissez-moi pleurer juste quelques secondes pitié -, fonds, entreprise... Et si ce n'était que ça. Carrière, respect, "amis". Je me suis retrouvé à la rue, sans boulot, avec des études hors de prix à financer et un père sous les barreaux. Ma mère s'est barrée quand j'avais deux ans pour faire sa vie avec un héritier français, mais comme je n'en ai aucun souvenir, ça ne m'attriste pas vraiment. Bien que, ce serait pratique d'en avoir une, là tout de suite. Un futur diplôme de communication en main, c'est la seule chose réelle qu'il me reste... et devinez-quoi ? Quand vos employés se sont fait roulé et que votre nom est salis, votre diplôme ne vaut pas grand chose. Moi qui rêvait de me faire un nom dans le journalisme... J'en ai un ! Mais pas avec la meilleure réputation qui soit. Puis je comptais être celui qui diffuse les informations et non celui qui en est le principal acteur. Les personnes qui gèrent l'entreprise dans l'attente d'une décision ont accepté de m'engager mais en bas de la chaîne même si j'ai gardé ma place au conseil. Je n'ai plus accès aux fonds ni à la moindre décision concernant nos investissements - ce qui n'est pas plus mal, je m'en tape comme de l'an 40. Ils m'en font voir de toutes les couleurs pour se venger de mon père j'imagine... ça me fait plus rire qu'autre chose. Bon c'est sur que ce n'est plus le même prestige mais le prendre à la rigolade, ça les met hors d'eux et donc par définition, ça m'éclate. Je rigolerai à mon tour au siège quand mon père sera innocenté - il le sera, croyez-moi, même coupable - et qu'ils perdront tous leurs boulots. Ils feront comme moi maintenant, j'ai hâte de les y voir. Je ne suis pas certain qu'il garde le même sourire accroché aux lèvres, la même attitude positive et hautaine. J'ai été engagé dans un garage le samedi et le levé fait mal le matin... Mais les clients sont plutôt sympas et j'en apprends tous les jours. J'aime le sport automobile... bon c'est pas vraiment pareil que commenter un grand prix de formule 1 mais ça reste assez cool. C'est limite agréable de rencontrer des personnes authentiques, qui ne vous apprécient pas pour votre porte-feuille mais plutôt pour votre bonne humeur et votre politesse - parce que oui j'ai appris à caresser les gens dans le sens du poil quand je suis dans un milieu professionnel. Parce que mes amis... et bien ils ne l'étaient pas vraiment, ils ont pratiquement tous déserté le jour ou mon nom est apparu dans la presse à côté du mot prison. Le scoop. J'ai perdu l'émission aussi. Forcément, celle-ci est basée sur la jeunesse dorée de Los Angeles et j'en suis maintenant bien loin. Mais j'ai une petite derrière la tête à proposer à la chaîne, je pense que la vie d'un petit prince déchu ferait une bonne audience aussi. Et si je peux en tirer profi, pourquoi pas? Genre retrouver ma notoriété et quelques dollars. C'est con, la télé-réalité est critiquée de partout mais ça me manque. Avoir son nom sur toutes les guestlist c'est quand même bien pratique. En attendant, mes grand-parents payent ma scolarité et de quoi me loger et me nourrir, mais rien de plus. D’où le garage, si je veux pouvoir garder un minimum de vie sociale, il faut de la thune...