Quel genre d'élève êtes-vous?
Un étudiant qui s'avère être bon dans le domaine choisi, qui ne manque jamais de ressources et qui se donne les moyens d'être de ceux qui réussissent. Il n'est pas et n'a jamais été le plus doué de sa classe, mais il s'en approche, fait partie des meilleurs. Il faut dire qu'il travaille beaucoup, qu'il a une structure d'approche irréprochable avec des programmes et des schémas. Ce fut toujours le cas ; vif, touchant à tout, Sulli a toujours eu besoin d'une organisation infiniment précise s'il ne voulait pas être freiné par son père. C'est pourquoi, aujourd'hui, il sait répondre non à une invitation à une fête lorsqu'il sait qu'il a du retard dans un cours ou dans un autre. Il a conscience que Stanford est la chance d'une vie pour un garçon tel que lui, il ne le gâche donc pas et, lorsqu'il se voit flancher, imagine ce qu'il pourra faire plus tard avec ce diplôme en poche.

Que font vos parents?
Sa mère, il n'en a pas la moindre idée. C'est à peine s'il sait encore à quoi elle ressemble. Quand elle vivait encore avec eux, elle était institutrice. Elle était cultivée, aimait lire et son père dit encore que Sulli a tenu d'elle, ce qu'il refuse assurément d'entendre. Quant à ce père, confiant et sécurisant, il est mécanicien dans un garage en dehors de la ville. Si, de son avis, il est loin de l'intelligence de son fils, Sulli sait bien qu'il aurait adoré faire des études. Ainsi, s'il se donne à fond dans ses études, c'est aussi un peu pour son père qu'il aime profondément. Cela étant, il avoue que son père est bien plus manuel que lui

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Sa famille est spéciale, originale. Selon son père, sa famille maternelle ne fut jamais connue au bataillon. Ses grands-parents seraient décédés avant qu'il ne rencontre sa mère. Aussi, depuis le départ de cette dernière, il n'a plus personne de ce côté-là. Mais le plus important, c'est la famille paternelle, celle avec qui il a grandi. Son père est fils d'une amérindienne et d'un américain, il a grandi entre la modernité et les traditions de la tribu de Spokane. Quand la mère de Sulli les abandonna, il rapprocha son fils de cette partie de la famille. Souvent, ils passaient les weekends dans la tribu, il lui présenta des cousins, des oncles et des tantes. Souvent, quand on lui demande ce que fait sa mère, Sulli répond qu'il en a une vingtaine, et c'est un peu la vérité. Il est très proche de sa famille paternelle, considère l'intégralité de la tribu comme les siens, alors qu'il n'a qu'un quart de sang indien dans les veines en réalité.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Il se souvient, avec un gros coup à la dignité, de l'un de ses premiers cours à Stanford. Il s'agissait d'un cours d'histoire du droit dans un amphithéâtre bondé. Il s'était installé dans les premiers rangs, face à ce professeur aux allures d'homme d'affaire, qui souriait distraitement en regardant les premières années comme s'ils allaient être mangés. Sulli y repense encore souvent, à cette façon dont il le déstabilisa. Pour la première fois de sa vie, il ne se sentit pas à son aise au milieu de ces fils à papa, lui qui était plutôt du genre à se salir les jeans dans la boue. Pourtant, quand le professeur commença sa leçon en les effrayant d'un "Regardez à droite, regardez à gauche. De vous trois, à la fin de cette année, n'en restera qu'un. Vous feriez mieux de vous assurer que ce soit vous même" il se promit qu'il serait l'un de ceux-là.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
Sulli se lève tous les matins pour la découverte, la curiosité, et toutes ses activités qu'il entreprend avec la plus grande des motivations. Garçon actif et vif, certains auront tendance à dire qu'il s'éparpille tant il fait tout et n'importe quoi. Il s'est essayé à la musique, à la littérature, fait des études de droit, du sport, a une vie sociale tout à fait passionnante. C'est ce qui l'inspire tous les jours. Plus précisément, son but dans la vie, est d'obtenir un diplôme et de se spécialiser dans la défense des droits des tribus et différents peuples du pays. Il aimerait combattre les inégalités, les rendre parfaitement inexistantes et obsolètes.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
VV, il en a entendu parler, évidemment. Et, téméraire, un brin inconscient, le jeu est l'une de ses plus grandes passions. Les missions, elle pimente le quotidien, la vie. Il est toujours partant pour repousser ses limites, se donner jusqu'à ses derniers retranchements. Cependant, si on lui demande où exactement elles se situent, ces limites, il ne saurait le dire. Il ne craint pas de mettre sa dignité ou sa réputation (s'il en est une) en danger, mais il est un peu plus réticent à l'idée de blesser ses proches et amis.        
                                                 

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom Damian. pseudo pas de pseudo fixe. pays Suisse. où avez-vous connu le forum? une amie m'a donné l'adresse - elle arrive. présence quasi-quotidienne. suggestions ou commentaires peut-on me réserver Marlon ?    type de personnage inventé avatar Marlon Teixeira groupe niveau 0

ANNÉE 1993 ~ Naissance de Sullivan Ludlow Mayer à Post Falls, petite ville dans l'état de Washington. Elle, Jessica, est institutrice. Lui, Adriel, est mécanicien, homme à tout faire ou ce dont on a besoin en ville. Ses parents ne sont pas mariés mais ensemble depuis sept ans, ils vivent sereinement dans une maison minuscule mais charmante. Les premières années de sa vie semblent heureuses bien qu'il n'en garde aucun souvenir.
ANNÉE 1996 ~ Énième dispute dans le couple. Pendant que l'enfant dort paisiblement dans sa chambre, la mère fait ses bagages et disparaît dans la brume. On ne la reverra jamais en ville.
ANNÉE 1997-98 ~ Ce sont les années du rapprochement avec les racines. Adriel fait des allers et retours entre la réserve indienne et Post Falls, présente Sulli à ses cousins, ses tantes et le reste de la famille. Années d'insouciance, d'abandon, mais également de frustration et de questionnements. L'enfant se demande souvent où est sa mère et n'obtient jamais une seule réponse.
ANNÉE 1998 ~ Entrée à l'école, il se montre social et attentif. On parle de lui comme d'un enfant prometteur et promis à un avenir certain. Plus tard, il aura d'excellents résultats sans jamais, cependant, être décrit comme le premier de sa classe. Il fait partie des meilleurs mais n'obtiendra jamais la place de celui récoltant tous les lauriers.
ANNÉE 2004 ~ Lors d'une fête à la réserve, on le baptise d'un prénom indien en plus de celui qu'il possède déjà. Il devient Isha, le protecteur. On lui offre un présent : un collier de cuir marron surmonté d'un pendentif représentant un aigle qu'il ne quittera plus jamais. A l'école, tout se passe toujours pour le mieux. Il se découvre une passion grandissante pour les sports d'équipe et intègre l'équipe junior de football américain de la ville.
ANNÉE 2005-06 ~ C'est le temps des premiers émois, des premiers regards jetés aux filles. Des premiers baisers furtifs.
ANNÉE 2007-2010 ~ Au lycée, son côté social et curieux se renforce. Il devient membre du conseil des élèves, intègre l'équipe de football en tant que running back (il deviendra fullback quelques mois plus tard) et se passionne pour les cours d'économie et de droit. Dans son esprit germe l'idée de défendre les droits des siens. A côté de cela, il aide son père en travaillant pour un petit garage en dehors de la ville ; il ne répare pas les voitures, les nettoie quand le mécanicien a terminé son travail.
ANNÉE 2011 ~ Fin du lycée, admis à Stanford. Il entre en faculté de droit et c'est comme une seconde vie. Aussi, il fait changer son nom, raie le patronyme de sa mère et devient officiellement Sullivan Isha Ludlow, simplement surnommé Sulli.
ANNÉE 2011-présent ~ Il additionne les activités, les études lui réussissent. Quatrième année de droit, il est fullback dans l'équipe de football, participe aux évènements de charité du C4C et travaille à la bibliothèque afin de se faire un peu d'argent de poche. Sa vie sociale n'est pas à plaindre bien qu'il n'ait jamais goûté aux vrais sentiments amoureux.