Quel genre d'élève êtes-vous?
   Petite, on me disait toujours de fermer mon clapet. J'avais cette fichue manie de papoter à droite et à gauche. Même quand je n'avais rien à dire, je me retournais juste pour demander une gomme, faire un trait sur la feuille de ma voisine, écrire des mots d'amour - ou autres - sur l'agenda de ma copine. Je n'arrêtai pas de gigoter, j'étais assez agitée. Mais j'avais de très bons résultats. J'avais cette chance, pourtant à la maison, ma mère connaissait à peine ses tables de multiplication et mon père ne savait pas écrire deux phrases sans faire 10 fautes. Autant dire que ce n'est pas grâce à eux si j'avais de si bons résultats. Du moins, jusqu'à mes 10 ans. Ensuite, séparée de ma famille, mes notes se sont mises à dégringoler, passant sous la moyenne. J'ai changé d'école, et je ne comprenais rien à ce qu'il se passait dans ma vie. Enfin, j'avais changé de vie tout court. Puis, étant soutenue et encouragée, j'ai eu la force de me reprendre en main et de travailler dur pour rattraper le retard perdu.

   Que font vos parents?

Je n'en ai aucune idée.
Quant à la famille dans laquelle je vis, mes parents adoptifs. Lui (Andrew) il est architecte, il a dessiné les plans des bâtiments les plus prestigieux, de San Francisco à New York. C'est un homme de confiance, connu et reconnu dans le milieu. Autant dire qu'il en gagne des tunes. En ce qui concerne sa femme (Lily), elle est celle qui a décoré la magnifique maison dans laquelle je suis depuis bientôt 10 ans. C'est d'un goût si raffiné, si subtile. Elle en a fait son métier, la décoration. Pour ceux qui ne suivent pas, elle est donc décoratrice d’intérieur. D'ailleurs, ces deux là, d'après eux, ils se sont rencontrés lors d'un projet en commun et ont eu le coup de foudre l'un pour l'autre. Le genre de scénario qui n’existe qu'à Hollywood et qui n'arrivera jamais pour toi. Enfin, pitié, ne me faites jamais jouer dans un tel rôle.

   Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Ma famille ou mes familles. J'ai vécu la première moitié de ma vie avec mes vrais parents, j'ai connu les galères des fins de mois, j'ai vu mes parents se priver pour que ma soeur et moi puissions manger à notre faim - et encore -. J'ai vu mon père, ivrogne. J'ai vu ma mère porter des vêtements que vous ne donneriez pas à des clochards. J'ai vu ma soeur partir dans les bras d'un inconnu "qui nous voulait du bien " puis, je ne l'ai plus jamais revu.

J'ai vécu la deuxième moitié de ma vie, dans cette grande maison, à ne manquer de rien. A ne jamais voir personne se priver, sans jamais chercher une pièce tombée sous le canapé, sans jamais recoudre un vêtement troué. Finalement, je me dis qu'il y a une justice à tout. Aujourd'hui j'ai la chance de vivre dans une famille de blindé, et dieu sait qu'ils sont blindés. C'est genre une revanche pour moi. J'me dis que je le mérite, vraiment, parce que je souhaite à personne d'avoir une enfance comme celle que j'ai eu. Personne. Et même si j'suis pas du tout reconnaissante envers mes nouveaux parents, je sais que je leur dois énormément. Un jour, peut être que je leur rendrai la pareille mais pour l'instant, j'ai d'autres objectifs. Attention, n'allez pas croire que je suis une peste avec eux, loin de là. C'est juste que, j'aime profiter de l'argent qu'ils me donnent. Bien entendu, ils m'ont donné bien plus que ça: un foyer, une éducation, de l'attention, de la chaleur et de l'amour. Mais à 19 ans, on est toujours un peu en crise d'ado non?

Je vous ai parlé de ma soeur, je ne l'ai jamais revu depuis notre séparation. On a fini dans deux foyers différents, car on nous a retiré de notre appartement en urgence, à cause de conditions de vie trop précaires, notre sécurité était en jeu. J'avoue, elle me manque, et je me demande souvent où elle est et ce qu'elle fait, si un jour je la reverrai. Car croyez moi, il n'y a rien de plus fort que l'amour par les liens du sang. Surtout l'amour fraternel. Je vous en parle, car il y a Lael, leur fils. Ne me dites jamais qu'il s'agit de mon frère, je me ferai un plaisir de vous faire remarquer que je ne suis pas issu de la même filiation que lui. Certes nous avons le même nom de famille, mais on peut dire que ça s'arrête là. Je l'aimais pourtant bien au début, il était gentil avec moi, on rigolait. Mais au fur et à mesure, notre relation à changé. Il m'agace à vrai dire, il se la joue Bobo, le mec blindé aux as mais trop modeste et trop réservé pour en profiter. Enfin, c'est ce qu'il dit. Il a pas connu les galères alors ouais, il me comprend pas. Et il a tendance à trop souvent me rappeler d'où je viens. Je capte même pas le rapport.

   Racontez-nous une anecdote de votre vie.

J'ai passé mon permis 5 fois avant de le réussir... Lily et Andrew ne l'on jamais vraiment su. Ils ont toujours pensé que je ne l'avais raté qu'une fois. J'ai quand même mis presque un an entre ma première et ma dernière tentative. A vrai dire, j'ai toujours été un véritable boulet au volant. Je n'arrive pas à me concentrer. En conduisant, il faut faire attention à tellement de chose, c'est trop pour moi. En fait, si vous voulez avoir une idée approximative de comment se sont passée la plupart de mes séances de conduites, regarder ce passage : clueless ma série préférée de toute ma vie, a partir de 0;40 sec

d'ailleurs, ca m'fait pensé à cette fois où j'ai emprunté la citadine de Lily. Non, je n'avais pas encore mon permis mais il fallait à tour prix que j'aille acheter des tampons... oui oui, premier jour de règles, plus rien à la maison, même pas dans la chambre de Lily ( je crois qu'elle n'a plus ses règles d'ailleurs...). J'avais pas d'autres choix, si ce n’était de demander à notre vieille voisine Béatha mais j'imagine que la ménopause lui a tendu les bras il y a bien des années de ça. Alors oui, j'ai pris la voiture et la scène se répète. Moi, au volant d'une voiture, incapable de calculer son envergure, persuadée qu'elle allait passer entre ces deux voitures... mais non. Rétroviseur HS, par terre accompagné d'une belle rayure sur la portière droite, mais ça... ca devait être à cause de la nana que j'ai pas voulu laisser passer sur le parking. Je lui ai presque roulé sur les pieds... je comprendrai sa vangence.
Mais voilà, comment avouer à vos parents que leur voiture est bien défoncée, de votre faute, alors que vous n'avez pas le permis? Ni vu ni connu, j'ai mis les clés de la voiture dans une veste de Lael, et je me suis arrangée pour qu'il se fasse accusé par ma faute. N'étant pas à sa première connerie... C'est passé crème. Mais, il a bien capté mon petit tour. Peut être que mon jeux d'actrice ne fonctionne pas avec tout le monde...

   Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
On m'a toujours dis que je serai une bonne comédienne. Petite, j'aimais me donner en spectacle. Les soirs je me déguisais avec les grandes robes de maman et je chantais, faisais le clown, je montai mes spectacle. Une grande actrice oui! Et puis, peu à peu mes parents perdaient cette patience. Ils en avaient assez de me voir sans cesses dans les mêmes robes, avec les mêmes chaussures aux pieds, ils finissaient par connaitre par coeur mes shows. Et papa a craqué, il a crié, il s'est énervé. Non, il ne m'a jamais levé la main dessus, mais il me faisait peur. Alors, j'ai arrêté.

Enfin, j'ai fais une pause. Au lycée, Lily, m'a conseillé de m'inscrire au club de théâtre. J'en avais pas du tout envie, d'une parce que les clubs, j'ai toujours trouvé ça ringard, de deux parce que l'idée venait d'elle et non de moi. Mais pour ce coup, j'ai été faible. Je me suis laissée embarquer dans cette aventure et oui, j'avoue, j'ai aimé ça. J'adore le théatre, j'adore jouer la comédie, j'aime dans un sens manipuler. Je suis une très bonne protagoniste, dramaqueen. Aujourd'hui, je fais des études de théatre et performance et fait activement partie du DRAMA CLUB et oui, j'en suis vraiment fière.

Puis, il y a aussi cette autre chose qui m'attire, pourtant j'ai toujours été plutôt fainéante, pas motivée pour grand chose, aimant plus me pavaner en pantoufle chez moi qu'aller faire le tour des villas du coin. Mais j'aime le soccer. Je m'y suis pris à y jouer il y a deux ans et depuis, j'ai vachement progressé. J'ai longtemps été sur le banc de touche, et oui, je déteste ça. Ce n'est pas pour rien que je veux être actrice, outre les sentiments, les émotions exprimées, il y a le fait d'être sous le feux des projecteurs. A quoi bon se donner à fond si c'est pour rester en coulisse?! Alors, non, je ne suis pas capitaine, mais j'ai ma place de titulaire au sein de l'équipe!

   Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
 le VV? Bien sur! Enfin, j'en ai entendu parlé l'année dernière, Lael en parlait avec un pote dans sa chambre. J'avais bien capté le délire et je me suis dis que c'était pour moi une étape inévitable dans ma vie. Imaginez, Sora Neil, cette grande actrice, première actrice ayant fait partie de Virtus Vincit! Je m'y vois déjà! J'ai hate en tout cas! Et croyez moi, je suis prête à tout pour y entrer, faire preuve d'ambition et de détermination.
   

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   HORS JEU ~ INFORMATIONS
   prénom Célinepseudo Chacapix pays France où avez-vous connu le forum? à la base, par skype, ensuite bazzart. présence le plus souvent possible ! (dans l'sens où là, j'ai commencé à travailler, j'ai des horaires plutôt pas mal, mais parfois, elles me permettront pas forcement de me connecter, et puis, j'risque d'être fatiguée, et j'aime bien faire la sieste quand j'rentre du taf... surtout parce que si non j'tien pas xDD ! bref, comptez sur moi ahaha !   suggestions ou commentaires pour l'instant, rien à dire, j'aime =D  type de personnage inventé avatar Zoella Sugg groupe niveau 0/