Owen est un jeune homme assidu en cours. Il se donne les moyens de réussir, il travaille beaucoup pour obtenir ce qu'il veut, pour avoir ses diplômes. Il n'a pas été toujours aussi sérieux, il faut le dire. Au lycée, il se fichait un peu de travailler, d'avoir de bonnes notes et de plaire aux professeurs. Il en faisait un peu qu'à sa tête et ça lui plaisait bien. Mais depuis son arrivée à Stanford, il a beaucoup changé. Notamment depuis le départ de sa mère, il y a quatre ans. Un départ qui l'a profondément marqué et qui l'a en quelque sorte poussé à bout. Il a toujours tout fait pour rendre sa mère fière et il continue encore à le faire aujourd'hui.
Sa mère était avocate pour une grande compagnie en Californie. C'était la meilleure de toute, elle remportait des procès avec une force surprenante. Elle avait foi en son métier et en ses clients. Elle faisait confiance au système et a pu gravir les échelons de la société. Elle était respectée pour son savoir-faire, mais aussi pour sa vie de famille. Mariée à un médecin, elle avait un petit garçon parfait. C'était une petite famille enviée de beaucoup. Le père d'Owen est donc médecin dans l'hôpital le plus réputée de San Francisco.
Les parents d'Owen se sont mariés alors qu'ils n'avaient que vingt-deux et vingt-six ans. Ils vivaient une parfaite petite histoire d'amour qui eu pour fruit, le petit Owen. Un garçon souriant et heureux autrefois. Owen fût le seul enfant de la famille, il était leur petite merveille, leur petit bébé. Ils étaient heureux ainsi et ne désiraient pour rien au monde laisser leur bonheur partir. En grandissant, Owen était très proche de sa mère. Elle était son modèle, sa meilleure amie et un peu sa sœur aussi. Ils étaient tous les deux très proches, ils entretenaient une relation particulière, très fusionnelle. Quand elle apprit son cancer du sein, tout leur monde s'écroula. On ne pouvait la soigner. Et quand elle mourut, Owen perdit pied, pendant plusieurs mois. Il était devenu un tout autre homme, complètement affaibli, inintéressé par le monde qui l'entourait. Il s'est éloigné de son père, et il finit par perdre contact avec celui-ci. Même s'il travaillait non loin de Stanford, Owen ne le voyait plus. Il a perdu contact avec lui, et pour le moment, ça lui va. Il n'a pas envie de le revoir, même s'il n'est en rien responsable de ce qu'il s'est passé. C'est juste trop dur pour lui, pour son cœur. Et en honneur à celle qui fût tout pour lui, il a changé de nom. Il a reprit Kearney, le doux nom de naissance de celle qu'il chérit encore aujourd'hui.
« je ne suis pas un héros, léa » dit-il d'une voix frôlant l'ironie. elle savait très bien pourquoi il disait cela. le jeune garçon tient alors la main de la jeune fille. « mais tu es un homme bien, ça le sais. je te connais suffisamment pour le dire. je te connais bien owen. tu mérites beaucoup de chose, dont le bonheur. tu le sait déjà, mais je t'aime bien. je t'apprécie owen. vraiment. » il plonge son regard brun noisette dans le sien plus bleu et il se permet alors de s'y perdre quelques instants. il ne sait pas quoi lui dire. il le sait qu'elle l'aime, il l'a compris depuis longtemps. elle lui a laissé de précieux indices. et lui, il est juste là, devant elle, à ne pas savoir. il n'a jamais connu l'amour autre que celui que sa mère lui porte. il a toujours préféré garder ses distances, faire croire qu'il était amoureux, alors qu'il ne l'était jamais. il jouait au méchant, au bad boy comme on dit. « alors, tu me connais assez pour savoir que je ne suis pas le mec qui te rendra heureuse. » il dit ça avec une voix hésitante. il le sait, et elle le sait aussi. il est un peu triste quand même de la perdre ainsi. c'était son amie, une amie d'enfance. il la connaissait depuis si longtemps. mais il devait partir. il fallait qu'il s'éloigne d'elle, pour ne pas plus la faire souffrir. parce qu'elle est jolie, parce que bien sûre, elle lui plaisait, mais surtout, parce qu'elle comptait énormément pour lui.
VV, bien sûr qu'il en a entendu parler. Il n'est plus tout jeune à Stanford, il fait même parti des vieux. Après sept ans là-dedans, il a eu le temps de découvrir bien des choses sur ce phénomène. Et il faut le dire, c'est le genre de chose qui l'amuse à mort. Il est prêt à tout pour emmerder le monde, alors bien sûre qu'il y répond présent.
prénom andréa pseudo ink panthers pays