Quel genre d'élève êtes-vous ?
Impliquée et persévérante, je suis consciente que sans études, on n'obtient plus rien aujourd'hui. Alors je m'investis beaucoup, comme dans tout ce que j'entreprends d'ailleurs. Assidue, je ne manque aucun cours et mon désir d'apprendre y est pour beaucoup.

Que font vos parents ?
Mon père est avocat dans une petite ville du Minnesota alors que ma mère travaille à l'usine pour l'Aveda Corporation, entreprise de cosmétiques, de parfums et de produits capillaires.

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille ?
La famille Erikssen est très unie. Le départ du Danemark a été une étape difficile pour mes parents car ils n'avaient connu que ce pays. Alors que nous étions riches là-bas, nous ne faisons partis que de la classe moyenne aux Etats-Unis. Il a fallu s'y habituer. Mon grand frère et ma petite sœur sont toute ma vie. Ou plutôt, était puisque Niels est mort il y a deux ans.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
L'un des meilleurs souvenirs de toute ma vie fût probablement mon installation à Stanford. Toute la famille m'avait accompagnée : ma mère, mon père, ma sœur, mon frère. C'était comme cela chez nous, on traversait tout ensemble ou on ne faisait rien. Ils m'avaient tous aidés à m'installer. Le soir-même, j'avais partagé ma dernière nuit dans un hôtel du coin avec mon grand-frère. Nous avions discuté, bu de la bière, manger du McDo. Le bon vieux temps. Ce fût ce soir-là qu'il m'annonça qu'il s’enrôlait...

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions ? Pour quoi vous levez-vous chaque matin ? Qui désirez-vous devenir ?
Mes ambitions dans la vie sont : exercer un métier que j'aime et qui me donne envie de me lever le matin, fonder une famille avec trois enfants dans l'idéal, continuer à maintenir tous les Erikssen unis, vivre convenablement sans forcément être riches et que le Monde s'améliore en se tirant moins dans les pattes. Je n'ai pas de modèle, je préfère faire mon propre chemin.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous ? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Vous devriez plutôt me demander qui n'en a pas entendu parler. Tout le campus est sans aucun doute au courant. Après, dire qui en fait partie, c'est une autre histoire. Je pense que ça peut être intéressant mais risqué, car comme dans tout, ça risque fort de prendre des ampleurs extrêmes. Ainsi, on ne pourra plus contrôler le phénomène et les gens ne seront plus que des pions à la merci des commandeurs.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
prénom Cassandra pseudo burgundy. pays France. où avez-vous connu le forum? Bazzart présence au moins trois fois par semaine suggestions ou commentaires rien à ajouter : le contexte est super original, le design est magnifique. vous êtes au top !                  type de personnage inventé avatar Eliza Taylor groupe niveau 0

Odense, la ville qui m'a vue naître et que j'aurais aimé ne jamais quitté. L'île de Fionie est un paradis idyllique malgré le temps souvent glacial en hiver. Toute mon éducation a tourné autour du Danemark, car mes parents ne voulaient pas que j'oublie mes racines. Le fait est que nous avons déménagé car mon père a obtenu une promotion, si l'on peut dire. Comparé au salaire qu'il avait au pays, on était riches mais en réalité, aux USA, ce salaire n'était plus que banal. En effet, tout est plus cher ici. Alors que j'avais six ans, nous avons alors déménagé, ignorant tout du niveau de vie aux Etats-Unis. Les premiers jours ont été compliqué. Puis, nous avons fini par nous habituer à cette nouvelle vie. L'intégration fût la plus simple pour ma petite sœur. Elle était toute jeune quand nous avons déménagé alors, ça ne l'a pas affecté le moins du monde. J'ai grandi à Blaine au Minnesota, ma mère étant ouvrière pour une grande firme de cosmétiques de la région. Chaque matin et chaque soir, je la voyais partir et revenir complètement crevée. Vous savez, c'est le genre de personne qui ne s'apitoie pas sur son sort. Quand elle sortait de la voiture, je la voyais voûtée, la douleur de la journée devenant trop forte pour ses fines épaules. Puis, quand elle passait le pas de la porte, elle était droite comme un i, prétendant qu'il lui en fallait plus que cela pour la briser. Le genre de femme forte, volontaire et aimante qui devient votre exemple pour toute une vie.

Papa, Maman, je viens de recevoir ma lettre d'admission à Stanford. Oh ma chérie, nous sommes tellement fiers de toi ! Ils me serrèrent dans leurs bras. Ils semblaient sincères et je ne pus retenir un sourire de contentement. Puis, je vis mon père s'écarter et me regarder d'un air grave. Oui, l'argent, je savais bien qu'il s'agissait d'un problème. Ecoutez, pour l'argent, je sais que ce serait compliqué. N'ayant pas le droit à une bourse car je ne faisais partie d'aucun club au lycée, je voudrais faire un emprunt étudiant à la banque. Non, c'est... Je mis ma main sur le bras de mon père pour lui faire comprendre de se taire. Il n'y a aucune honte à cela et, il est hors de question que je vous apporte plus de tracas. Gardez votre argent pour ma sœur, elle voudra sûrement faire des études elle aussi. Quant à moi, je ferais un boulot en dehors des heures de cours pour rembourser le prêt. Je leur offris un regard rassurant et plein de compassion. Je sais ce que je fais. Vous savez que vous pouvez me faire confiance. Et, si un mois, j'ai un souci pour le remboursement, je n'hésiterais pas à vous demander. Le lendemain, j'avais rendez-vous à la banque et j'avais demandé à mon père, avocat, de m'accompagner pour que j'ai un emprunt avec des clauses qui me correspondraient. La semaine suivante, je sus que l'emprunt était accepté et j'en étais plus que ravie. Ma vie d'étudiante allait pouvoir commencer. Cela fait cinq ans que je vis à Palo Alto pour mes études. En Master 1 de Langues étrangères Spécialité Allemand, je m'implique totalement dans mes études tout comme dans mon travail de serveuse, qui me sert à rembourser l'emprunt. J'ai pris mes habitudes, la rentrée n'est plus qu'une formalité pour moi. Cette année, je vais participer au Virtus Vincit. Pour le meilleur, ou plutôt pour le pire.