Quel genre d'élève êtes-vous?
Je suis le genre d'élève qui arrive toujours à l'heure, voir même à l'avance. Celle qu'il récolte d'excellents résultats dans toutes ses matières. Mais je suis aussi le genre d'élève distraite, lunatique. Pourtant, ce n'est pas ce qui m'arrête. Je passe de long moment la tête dans mes livres. Parce que je veux me surpasser, je peux me surpasser. J'ai longtemps été première de classe, cependant ce n'est plus le cas aujourd'hui, je me contente de la deuxième ou troisième place. Mais c'est pas évident quand tu dois aussi penser à ta famille, car ton père ne va pas très bien. Enfin longue histoire.

Que font vos parents?
Je parie qu'on passe les réponses débiles dans le genre : « À ouais, bah écoute, moi mes parents, ils font la bouffe chez moi, parfois ils s'occupent du lavage, je les aide pour le ménage aussi... » Et tout ce blabla, parce qu'entre nous, c'est une réponse débile, on tourne autour du pot pour rien. Alors oui, mes parents font des trucs normaux comme ça. S'occuper de cinq enfants, ce n'est pas rien. Autrement, ma mère est traductrice de roman. Ayant une très grande facilité avec un nombre incalculable de langue, cette dernière adore son métier. Elle gagne un salaire moyen, mais en est ravie puisque c'est ce qu'elle aime. Du côté de mon père, celui-ci travaillait dans un chantier de construction. Il a toujours été un homme aimant le travail physique et manuel. Sauf qu'il a dû quitter ce travail qu'il chérissait tant après un tragique accident de la route qui lui a coûté ses deux jambes et une partie de sa mémoire. Aujourd'hui, il reste à la maison, sans travail. Et ne le vie pas très bien...

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Que dire sur ma famille, hein... Et bien si je n'avais qu'une seule et unique chose à dire sur elle, et bien je dirais certainement qu'elle est unie. Une belle et grande famille quoi. Déjà nous sommes cinq enfants. Cinq bouches à nourrir, pour nos parents. Avant tout allait bien, nous vivions avec les deux salaires de mes parents. Cependant depuis l'accident de mon père, tout est devenue un peu plus compliqué, enfin pour l'argent quoi. Et pourtant, nous n'avons pas abandonné, nous avons avancé, et nous sommes restés soudés. Mes deux frères aînés se sont trouvés un travail, pour tenter d'aider notre mère avec les plus jeunes. Et moi, moi qui n'était pas sûre que je voulais réellement devenir médecin ses dernières années, aujourd'hui j'en suis convaincue. Et je mets véritablement les bouchés doubles pour y parvenir. Ça m'a réellement motivé, motivé à réussir.

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Je n'ai jamais véritablement voyagé. Parce que j'en avais pas vraiment envi, ou bien par manque de temps. Mais une fois, j'ai quitté les États-Unis pour me diriger vers Cuba. C'était un voyage humanitaire, que mon école proposait et je devais avoir environ quinze ou seize ans à l'époque. Une semaine où j'ai pu grandir dans un nouveau monde, un monde de misère absolue. Et pourtant, les gens avaient le sourire et nous le donnaient, par la même occasion. Très beau voyage. Si j'avais la chance du retourner, je le ferrais.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
Je n'ai pas vraiment d'inspiration particulière, enfin je veux dire par cela que je n'ai pas d'exemples précis. Toute personne croyant en soi, qui persévère est pour moi une inspiration, puisque c'est ce que je fais, moi aussi. J'ai beaucoup d'ambitions dans la vie puisque je souhaite devenir urgentologue, soit un médecin spécialisé dans la médecine d'urgence. J'aime quand ça bouge, après en mouvement. Je me lasse facilement des travail rebutants, où on ne fait que la même chose, jour après jour. C'est une vocation, qui s'est accentué, il y a de cela quelques temps. Après l'accident de mon père. Car cet événement m'a fait prendre conscience que je voulais réussir, que je voulais aidé les autres, dans des moments difficiles, chose assez courante, lorsqu'on va à l'urgence, soyons réaliste.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Bien sûr que oui, j'ai ai déjà entendu parler et à vrai dire, je ne sais pas trop qu'en penser. Peut-être bien parce que ça me fait un peu peur, mais bon, je ne pourrais dire. Parce que tout de même, il faut être un peu fou, non ? Enfin, pour tenter d'en faire partie... Alors j'suis pas prête à aller très loin pour, je préfère rester à la case départ quoi. Rien faire du tout, en d'autres mots. Enfin, peut-être que ma vision changera un jour, mais pour le moment, c'est comme ça, un point c'est tout.

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C'est le vingt-deux juin mille-neuf-cent-quatre-vingt-treize que j'ai vu le jour en un bel après-midi ensoleillé. Avec plus ou moins cinq minutes d'intervalle avec mon frère jumeau, ce qui fait de moi la plus jeune des deux et donc le troisième enfants de mes parents — J'ai toujours vécu dans un environnement aimant, mon père et ma mère ont toujours été très présents pour leurs cinq enfants. Ils nous écoutaient, nous conseillaient. J'entends parfois des gens dire qu'ils auraient aimé avoir d'autres parents. Et bien pas moi. — Toute jeune, j'aurais voulu être une princesse de Disney. Je me rappelle d'ailleurs que je me suis très longtemps déguisée en Cendrillon, pour Halloween. Mon costume fétiche. — J'ai toujours été extrêmement intelligente. D'ailleurs avant de commencer l'école, ma mère m'aidait un peu à apprendre à lire et parler plusieurs langues. À l'âge de cinq ans, je parlais donc l'anglais, le russe ainsi que l'espagnol. — Je suis très proche de mon frère jumeau. Peut-être un peu trop selon certain. Mais pour nous, cette proximité était normale. Après tous, nous avons partager le même ventre pendant neuf mois. — Il m'a été offerte de passer une année d'étude, puisque j'ai un QI au-dessus de la moyenne générale. J'ai pourtant refusé, préférant rester au même niveau que mon Danijel — J'ai conscience que je suis loin d'être moche et j'use parfois de mes charmes pour obtenir ce que je désire — Malgré mon côté extrêmement social, il n'y a qu'un petit nombre de gens auquel de tiens réellement. Cela ne m'empêche pas de parler à qui vient, mais il est assez difficile de compter parmi mes véritables amis. — Je ne suis pas le genre de fille superficielle qui aime attirer l'attention, enfin la plus part du temps. — L'accident de mon père m'a fait un véritable choc. Lorsque j'ai appris qu'il était à l'hôpital, j'ai cru m'évanouir. La simple idée de perdre un membre de ma famille m'est totalement insupportable. — Depuis toujours, je pratique différent sport. J'ai longtemps pensé que j'aimerais avoir une carrière dans ce domaine jusqu'à faire ma demande d'admission à l'université. Je me suis alors dit que je devais tenté autre chose, je devais voir plus loin. Alors je me suis inscrite en médecine. Je n'étais pas sûre de m'y plaire, mais aujourd'hui, j'en suis convaincue.