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| It's gonna be a long long year... (Feat. Walt Harper) | |
| Yasen Austen STANFORD UNIVERSITY MEMBERPseudo : Momo Messages : 54 Avatar : Julian Morris © crédits : Avatar : Johanna Logement : Chambre H11
| Sujet: It's gonna be a long long year... (Feat. Walt Harper) Mer 28 Mai - 13:18 | | Allongé dans mon nouveau lit, dans cette chambre qui n’était pas mienne l’année dernière, je feuillète un livre, sans bruit, focalisant mon attention sur les mots tandis que mon imagination s’efforce de les faire vivre en tant que scènes aussi niaises les unes que les autres. Parce qu’effectivement, cette fois, ce ne sont pas les habituelles encyclopédies ou ouvrages avec un nombre de pages hallucinant, c’est mon péché mignon, mon vice. Une romance racontée à travers un livre de poche, où il y a tellement de problèmes, mais toujours des solutions au final, dommage qu’il n’y en aura jamais pour moi. Ce ne sont même pas des pensées que je me permets en temps normal, mais des instants de faiblesse de temps à autre, ça ne peut pas faire de mal. Quoique, justement, c’est le but, je suppose. Serais-je un peu masochiste sur les bords ? Ne le sommes-nous pas tous en fin de compte ? En tous les cas, je me régale de ces inepties et fadaises qui, pour moi, constituent des choses que je veux vraiment vivre, mais dont je ne peux que fantasmer. Je me demande pourquoi ma mère ne m’a pas appelé aujourd’hui. Elle doit être occupée avec Sarah, ma sœur cadette, qui est une vraie pile électrique. Hyperactive, la fille, tout à fait mon contraire, mais nous avons toujours été proches, et elle me manque déjà énormément. Ses décisions sont souvent questionnables, étant en désaccord avec les principes sur lesquels nous avons été élevés, mais j’arrive toujours à l’atteindre et à lui faire changer d’avis. Je redoute le jour où elle décidera de se rebeller, ne supportant pas les croyances de ma mère qu’elle trouve aveugles, la foi que j’ai choisie de partager plus pour ma mère que pour autre chose, même si elle fait de ma vie un calvaire, mais bon, apparemment, on a droit au paradis après, donc l’enfer sur terre comparé à l’éden divin, ça en vaut la peine. Je chasse ces idées blasphématoires de ma tête, me concentrant à nouveau sur mon roman à l’eau de rose, mon esprit s’affolant devant des mots qui ne deviendront jamais une réalité pour lui.
La porte s’ouvre, sans qu’on ait toqué, comme si la personne derrière est le maître des lieux, comme quoi la politesse n’a jamais tué personne, autrement, cela aurait constitué un exemple pour ceux qui songent à ne pas s’en soucier. Je fronce les sourcils, tout en fixant l’ouverture qui laisse désormais passer un grand blond avec ses bagages. Une tentation mobile, qui va apparemment élire résidence dans ma chambre. Au moins, l’année dernière, j’avais été en colocation avec un mec assez efféminé qui ne m’avait pas du tout attiré, mais là, un homme, un vrai, tout en muscles et une virilité qui me donne l’effet d’un coup de dague dans le cœur. Pitié, faites qu’il soit complètement hétérosexuel et qu’il ne me fasse pas d’avances, sinon je vais vraiment éviter mon lit au maximum, quitte à passer mes nuits dans la bibliothèque. Mais mes craintes ne mettent pas longtemps à s’estomper, remplacées par une indignation sans bornes. Même pas un « bonsoir » ? Ou un petit coup à la porte pour prévenir au cas où ? Et si j’étais nu, là ? C’est donc avec un regard froid que je le toise, déterminé à remettre les choses à l’ordre : "Bonsoir. Je suis curieux de savoir ce que vous auriez fait si la porte était fermée à clé. L’enfoncer peut être ?" Je suis exaspéré, voilà exactement le genre de quidams que je ne supporte pas, égocentriques et qui ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs actes vis-à-vis des autres. Pour commencer bien, notre colocation débute excellemment même….
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| | | Walt Harper STANFORD UNIVERSITY MEMBERPseudo : molette. Messages : 224 Avatar : boyd holbrook. © crédits : misery angel. Logement : résidence universitaire (H11).
| Sujet: Re: It's gonna be a long long year... (Feat. Walt Harper) Mer 28 Mai - 14:39 | | Il avance jusqu'au bureau des renseignements afin de savoir quel est son numéro de chambre cette année, il n'est pas vraiment mécontent de changer. Il avait passé l'année précédente à supporter un mec plus que bizarre, le genre qui bouffe ses crottes de nez ou qui vous fixe pendant que vous dormez. Il a un carton dans les bras et un grand sac de sport sur l'épaule, tout ce qu'il a comme affaires pour le moment. Il n'avait pas eu le courage de tout ramener d'un coup, c'est un luxe qu'il peut se permettre, sa maison ne se trouvant qu'à 50km après tout. On lui indique la chambre H11 tout en lui remettant une clé qu'il fourre au fond de sa poche, histoire de pouvoir porter son carton convenablement. Une fois devant la porte de la chambre, il songe à poser son carton pour sortir ses clés de sa poche, mais il préfère d'abord tenté la solution de facilité. Miracle il arrive à ouvrir la porte avec son coude et tombe nez à nez avec un type brun tranquillement posé sur un des lits. Instinctivement il s'avance vers l'autre lit. Le mec n'est pas des plus accueillants, on dirait déjà qu'il veut sa peau. Walt se retient de rigoler à sa remarque, pressentant que son interlocuteur ne le prendrait pas très bien. « Je suppose que j'aurai frappé ou utilisé mes clés. ». Quand on lui pose une question conne, surtout sur le ton de l'accusation, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il réponde gentiment derrière. Il laisse tomber ses affaires sur ce qui doit être son lit, sans grande cérémonie. Même si l'accueil n'a pas été des meilleurs, il est quand même prêt à faire des efforts. Alors, il se retourne vers l'autre occupant de la chambre avec une main tendue essayant de paraître plus amical. « Moi c'est Walt, pas la peine de me vouvoyer ou quoi. ». Il ne semble pas si méchant que ça finalement, il l'a surement juste pris par surprise. Walt jette un regard vers le côté de la chambre qui ne lui est pas dévolu, impossible de dire à quel type d'étudiant il a à faire pour le moment. En même temps, il n'a pas dû avoir le temps de faire la décoration encore. « Au moins, t'as pas déjà affiché les règles à respecter au mur ou ce genre de truc, je te jure mon coloc l'année dernière, il m'a accueilli le premier jour avec tout un règlement intérieur qu'il voulait que je signe, un vrai malade. ». Pour détendre l'atmosphère, il n'est pas mauvais en général, souriant il espère faire oublier à son camarade la mauvaise impression qu'il lui a fait au début. |
| | | Yasen Austen STANFORD UNIVERSITY MEMBERPseudo : Momo Messages : 54 Avatar : Julian Morris © crédits : Avatar : Johanna Logement : Chambre H11
| Sujet: Re: It's gonna be a long long year... (Feat. Walt Harper) Ven 30 Mai - 1:12 | | Paf. Et une réponse éloquente, une. Prévisible, mais je suis remis à ma place, je suppose. Et je me demande pourquoi je suis aussi insociable, ben la voilà, la raison. Je m’en giflerai presque le visage. J’ai le don d’exagérer, une vraie Drama Queen, pas surprenant que je fasse donc partie du Drama Club. Je bloque un soupir, ne le laissant pas quitter mon for intérieur, curieux de savoir s’il allait quand même s’excuser, chose pour laquelle je pourrais lui être particulièrement reconnaissant. Sinon, ça aiderait qu’il soit un connard pour que je ne tombe pas sous le charme, après tout, on ne sait jamais, un accident pourrait si vite arriver, conduisant à de la souffrance additionnelle à celle déjà vécue auparavant. J’observe longuement son dos tandis qu’il pose ses affaires sur son lit, et dès qu’il se retourne, c’est à une main tendue vers moi que j’ai affaire, que je saisis après deux secondes d’hésitation en même temps que son prénom. Walt. Et bien sûr, même problème avec le vouvoiement qu’avec Andy, je me demande pourquoi je perds mon temps à être respectueux vu que ça ne paie pas du tout et que ça produit l’effet inverse.
Ce qui était supposé être une blague de sa part m’indigne au plus haut point : qu’est ce qu’on peut avoir contre un peu de règles ? Certes, nous ne tomberons pas dans l’abus, mais de petits usages de base ne font de mal à personne… En tous cas, j’évite le sujet pour le moment, de même que je ne réponds pas à sa blague : "Moi, c’est Yasen. Enchanté. " Je n’ai aucune idée de comment meubler une conversation, c’est l’un des nombreux talents qui me manquent, même si j’en ai beaucoup à mon actif. N’y tenant plus, j’abandonne la décision que j’ai prise il n’y a même pas une minute et j’ouvre ma gueule sur un ton de la réprimande : "Qu’est ce qu’il y a de mal à fixer des règles ? Ça permet l’ordre et d’éviter de gêner l’autre. Je ne dis pas qu’il faut signer un contrat ou autre, mais au moins, il faudrait en parler… "
Bonnes résolutions 0 – 1 Yasen. Je dénote que le sourire qui était apparu à l’évocation de son ancien colocataire vient de disparaître. Les ennuis commencent, je le sens, je le sais. Tant que ça ne finit pas en violence, je n’ai rien contre une bonne dispute. Tant que ce n’est qu’une joute verbale, pas de problèmes, je m’efforcerai de réagir de la bonne façon. "Tu ne partages pas mon avis? Je te donne un exemple : je suis très porté sur l’ordre, et j’estime qu’il serait poli de ta part de t’efforcer de ranger tes affaires correctement de sorte à ce qu’elles ne trainent pas dans la chambre. Oh, et aussi de ne pas débarquer dans la chambre comme ça sans frapper à la porte, ça serait décent aussi, et ça nous éviterait de vivre comme des hommes primitifs."
Pitié, faites moi taire sinon il va me briser le nez. Et puis zut, je suis gentil certes, mais il ne faut pas confondre gentillesse et faiblesse même si les deux mots ont le même suffixe. Je suis adorable, j’aiderai n’importe qui dans une mauvaise passe, sans demander quelque chose en retour, mais je ne me laisse pas marcher sur les pieds. |
| | | Walt Harper STANFORD UNIVERSITY MEMBERPseudo : molette. Messages : 224 Avatar : boyd holbrook. © crédits : misery angel. Logement : résidence universitaire (H11).
| Sujet: Re: It's gonna be a long long year... (Feat. Walt Harper) Mer 4 Juin - 17:22 | | Yasen, ça a un côté exotique, pas le genre de prénom américain typique qu'on entend à longueur de journée comme Kevin, Jason ou Brandon. Walt s'apprête à faire une remarque là-dessus et à demander au passage de quelles origines cela vient, histoire de ne pas dire une connerie plus tard sur le sujet. Oh le voilà qui reprend la parole, peut-être bien qu'il n'aura pas à faire toute la conversation tout seul finalement. Il déchante bien vite, perdant même le sourire en l'écoutant parler, il ne sait franchement pas s'il doit rire ou pleurer. Une année de plus avec un psycho-rigide doublé d'un maniaque, c'est bien sa veine. Même pas cinq minutes qu'il est là et déjà on vient lui prendre la tête avec des règles, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même d'avoir amené le sujet sur le tapis en plus. Walt essaye de ne pas laisser ses nerfs prendre le dessus comme c'est malheureusement souvent le cas, il décide de le laisser finir ce qu'il a à dire avant de monter sur ses grands chevaux. « Tu me connais même pas et tu me traites déjà de bordélique ? Ça commence bien. Moi je suis plutôt porté sur la tolérance et le respect, alors tu vas arrêter de me traiter comme un homme des cavernes juste parce que j'avais les mains prises et que j'ai pas pu frapper à la porte d'accord ? ». Voilà c'est dit, mais il n'est pas encore vraiment énervé, enfin son ton n'est pas agressif simplement ferme, cherchant à se faire comprendre. Il n'est pas bordélique pour un sou, mais il serait presque tenter de laisser traîner ses affaires un peu partout rien que pour voir sa réaction. Déjà c'était certain qu'il pouvait faire une croix sur la cigarette dans la chambre, même à la fenêtre le Yasen serait capable de lui dire que c'est interdit par le règlement de l'université. Yasen a de la chance que Walt ne soit pas trop difficile à vivre et qu'il soit assez enclin à faire des compromis en général. « Je travaille souvent tard le soir, la nuit quand j'ai des trucs à rendre, la lumière de l'ordi ça va poser un problème ? ». Autant le savoir tout de suite, s'il faut qu'il change toutes ses habitudes de travail qui ont fait leurs preuves depuis quatre ans maintenant. Rien que la perspective de devoir aller étudier à la bibliothèque en journée le soule. La bibliothèque pour prendre des livres, d'accord, mais pour étudier c'est une autre histoire. Il commence à sortir quelques affaires de son carton, prenant bien soin de les ranger convenablement et de ne pas empiéter sur son voisin, il ne voudrait pas que celui-ci se remette à s'énerver pour rien. En tombant sur des photos il lève les yeux vers l'autre homme avec un air interrogateur. « Les photos sur le côté de mon mûr c'est permis ? Ou ce serait te balancé mon intimité devant les yeux de façon trop importante ? ». Même si le ton de la voix est doux et calme, ça ne l'empêche pas d'être incisif. Puis le petit sourire que Walt n'arrive pas à cacher, montre clairement qu'il est en train de le chercher. Autant tester ses limites maintenant. |
| | | Yasen Austen STANFORD UNIVERSITY MEMBERPseudo : Momo Messages : 54 Avatar : Julian Morris © crédits : Avatar : Johanna Logement : Chambre H11
| Sujet: Re: It's gonna be a long long year... (Feat. Walt Harper) Dim 8 Juin - 16:48 | | L’on parle beaucoup de mauvais concours de circonstances, de résultats inattendus dus à une simple mauvaise humeur, de conséquences inimaginables, juste à cause d’une mauvaise parole pas vraiment volontaire, mais qui cause des ravages. Je me retrouve dans une situation semblable, ayant eu une mauvaise journée, je me suis défoulé sur celui qui allait partager ma chambre pour le restant de l’année, j’ai laissé ma frustration prendre le dessus et ruiner notre première interaction en tant que colocataires. Je contemple la finalité de mes mots, tandis qu’il me rembarre, montrant ses crocs. Depuis quand suis-je devenu aussi antipathique ? Ok, je ne suis pas très sociable, voire pas du tout, mais je n’ai jamais été désagréable vis-à-vis de quelqu’un. Pour moi, on éprouve de l’indifférence, pas de l’agacement, mais malgré tout, c’est ce que je vois inscrit sur le visage de mon interlocuteur, sûrement ennuyé d’avoir hérité d’un partenaire de chambre aussi chiant. Je soupire, je ferme les yeux et reprends depuis le début, déterminé à redresser le tort : "Je suis désolé. Vraiment, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai eu une très mauvaise journée, je ne suis pas comme ça d’habitude." Jouer à celui qui a la plus grosse n’est pas du tout mon genre, il m’a servi un semblant d’excuse, alors je rebondis dessus pour essayer d’arranger les choses entre nous. Après tout, nous allons passer une année ensemble, et la façon avec laquelle cela allait se dérouler dépend majoritairement de cette première rencontre, si on allait se supporter, s’ignorer ou s’entendre. Enfin, je ne me fais pas trop d’illusions, c’est très difficile de se rapprocher de moi, d’entretenir une relation amicale avec ma personne, mais tout au fond de moi, j’en ai marre, j’ai envie de m’ouvrir, d’autoriser à mon cœur la possibilité d’avoir des individus à qui je tiens et pour qui je ferai tout, au-delà de mes futurs patients et de ce désir qui dérive de mon envie de devenir médecin. "Sinon, pour et la lumière et les photos, il n’y a aucun souci. Enfin, je me rends compte que pour ces dernières, c’était plutôt ironique pour me montrer à quel point je suis ridicule, mais pas besoin, je l’admets, j’ai agi comme … Je ne sais pas comment terminer ma comparaison, tu m’y aideras sûrement." Je décoche un sourire en sa direction, qui se veut apaisant et gentil, le genre de démonstration qui montre généralement à quel point je suis timide au fond, mais aussi à quel degré je suis inoffensif. Les gens ont tendance à ne pas vouloir regarder plus loin que le bout de leur nez, j’espère qu’il ne fait pas partie de cette catégorie de quidams, sinon c’est fichu, il m’a déjà catalogué comme étant un petit idiot suffisant, qui a un balai coincé dans le cul. Combattre le silence, coûte que coûte, dire quelque chose, n’importe quoi, montrer de l’intérêt pour effacer cette impression. "Sinon, tu étudies quoi ici? Ça se passe bien ? Tu es en quelle année, tout ça ? Puisqu’on dort ensemble durant les prochains mois, il vaut mieux en savoir plus sur l’autre, tu ne penses pas ? " Je rougis, sans trop savoir quoi, avant de me rendre compte que mon choix de mots est quand même assez problématique et pourrait donner lieu à une polémique. Dormir ensemble… Mon Dieu, non, ce n’est pas du tout ça. Pitié, faites qu’il ne voit pas mon teint écarlate. |
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