Et mon dernier carton était enfin dans ma chambre, super. J'avais vraiment l'impression, et cela à chaque années, de transporter ma maison jusqu'à cette chambre partager. Et pourtant quand je regardais ce que j'avais apporter, je ne pouvais me dire que j'aurais dû laisser tel ou tel chose chez moi. Comme quoi un peu tout m'était indispensable. Enfin bref.Je regardai longuement mes quatre cartons avant de lâcher un soupire. Et dire que j'allais devoir tout rangez cela maintenant. Ce sera très certainement une tâche pénible et très longue... Pourquoi ma coloc de cette année de faisait pas sa soudaine apparition hein ? Cela serait tout de même assez génial qu'elle soit une accro au ménage... Y'avait pas de club pour ça ? Enfin pas à ce que je me souviennes... Dommage. J'aurais tenté d'en profiter. Je finis par abandonner pour l'instant, je dépose mes boîtes au sol et je m'étends sur mon lit. Franchement c'était une rentrée assez difficile sur le coup. Je pensais me lever et aller rejoindre mon frère, mais il devait être occupé lui aussi, avec son coloc respectif. J'étais assez curieuse de découvrir qui serait la mienne d'ailleurs. L'année dernière, c'est avec qui je partageais ma chambre était plutôt sympa et sérieusement j'adorerais être de nouveau avec elle. Mais enfin, on ne choisissait pas avec qui on était jumelé. Alors que je venais de penser à cela, j'entendis la porte s'ouvrir. Sachant que je n'avais pas encore eu le temps de mentionner dans quel chambre j'étais à Danijel, je me doutais fortement que ce soit ma nouvelle colocataire. Et pourtant je j'ouvris pas tout de suite les yeux. J'apportais mes mains à mon front avant de lancer de manière assez joviale : « Salut ! »

J'ouvre finalement les yeux alors qu'elle mentionne son prénom pour apercevoir la jeune femme en question qui me servirait de colocataire pour toute l'année scolaire. Elle avait de joli cheveu noir, assez court, enfin comparer au mien c'était le cas et en prime de beaux yeux noirs profonds. En bref, elle était plutôt jolie, elle avait tout pour elle. Mon sourire reste sur mes lèvres et je réponds du même ton que j'avais utilisé un peu plus tôt : « Et moi c'est Cora. » Je la regarde alors se lever et regarder un peu la pièce. Sa manière d'agir me fait penser qu'elle n'a pas eu une superbe avant-midi. Elle n'avait pas l'air d'être très heureuse à vrai dire, mais je n'avais aucunement envi d'en connaître la cause. Nous ne nous connaissions pas encore. Cependant lorsque j'entendis ce qu'elle venait de me dire, je relevai la tête. Je pris aussi une grande respiration. Elle n'avait vraiment pas l'air contente et franchement j'avais pas envi de subir tout ce qu'elle avait sur le cœur. Mais le truc, c'est qu'elle voulait avoir mon lit. Je ne voyais pas du tout pourquoi à vrai dire, j'étais arrivée avant elle, j'avais donc priorité, enfin techniquement sur le lit que je désirais. Je n'avais pas vraiment envi de chercher d'embuche, mais pour le coup, je n'avais pas non plus l'intention de tout simplement lui laisser le lit. Parce que voilà, c'était qu'il était déjà à moi. « Si bien demandé, ça me donne presqu'envi de te le donner, Sage. Mais j'crois que je suis bien ici. » Et je lâchai un petit rire avant d'ajouter : « Enfin je dis ça, mais si je me suis assise sur ce lit que j'y ai mis mes trucs, c'est peut-être parce que j'avais l'intention de le prendre, non ? »

La petite blonde avait son tempérament et tu n’es réellement pas d’humeur à subir l’état d’âmes des autres. Alors forcément l’entendre te répondre de cette manière, te donne envie de lui arracher ses cheveux blonds peroxydés, de quel droit prenait-elle les aises de te parler de cette manière ? Si elle souhaitait se la jouer comme ça, elle va trouver plus forte qu’elle. Tu te mets alors à rire nerveusement puis passablement énervé tu lui réponds plus sèchement que plus tôt. « La vache t’es pas une commode toi, le soucis c’est que tu sais pas vraiment à qui tu t’adresses.. Tu portes alors un intérêt plus important sur ses fameuses affaires posées sur ton lit, elle voulait vraiment jouer de la carte de la première arrivé, première servie. Malheureusement tu ne vois pas les choses de la même manière, elle à certes posé ses affaires sur ce lit, mais cela ne fait pas de ce dernier le sien et du coup bien le plus montré d’une façon plus qu’explicite puisque tu prends la liberté de pousser ses affaires sur le sol. « Voilà. Plus d’affaires plus de soucis. » Tu t’assoies alors sur le meuble, faisant bien comprendre à la blonde que tu ne changeras pas d’avis et qu’elle ferait bien mieux de te laisser le dernier mot. Car dans le cas contraire, tu peux te montrer des plus désagréables.

Franchement la meuf qui me servait de colocataire, je la sentais pas trop. Je sais pas mais j'avais un perce riment qu'elle ne serait pas très commode. Je la vois déjà laisser traîner ses trucs partout dans la chambre. Du moins c'est ce que je crois, très fortement, mais certes, enfin j'espérais que ce ne soit pas le cas. Mais enfin, elle se pensait réellement la reine du monde avec ses manières, plus malpolie. J'aimais pas trop jugée les gens sans les connaître, mais je ne sais pas. L'année s'annonçait longue. Enfin, j'pourrais toujours tenter de squatter quelques endroits de temps en temps. Oui, j'allais sûrement faire ça. Je relève le yeux vers elle et un petit sourire se dessine sur les lèvres. « Très belle observation, miss. Je ne suis effectivement pas une commode. Je comporte aucun tiroir, ni poignée. Vraiment j'adore ton sens de l'observation. T'en a d'autres remarqué aussi brillante ? Parce que j'suis pas une balise, ou peu importe ce que tu crois que je suis. » Oui, ça m'arrivait parfois de jouer comme ça sur les mots. Enfin, ma mère le faisait tout le temps, alors il m'arrivait de reprendre cette mauvaise manie qu'elle avait. Bon d'accord, pas très sympa. Je soupire avant de rajouter : « Mais dit-moi donc à qui je m'adresse ! » Ce n'était pas ses petits airs qui allaient m'impressionner. Non mais la meuf, elle avait quel âge au juste, quinze ans ? C'était totalement pathétique son histoire. Je voulais savoir pourquoi elle tenait à se point à cette place. Puis je la vois mettre mes trucs au sol. Ah non j'avais été trop généreuse avec mes quinze ans. Elle en avait que dix, gros maximum. Alors que faisait-elle à l'université, hein ? « Dit moi franchement pourquoi tu tiens absolument à ce lit et peut-être que je te le laisserai. » Au fond, je m'en fichais un peu...

Pathétique, voilà le premier qui te vient en tête lorsqu’elle ironise sur le mot que tu emploies pour la décrire, de tout évidence elle aime jouer mais elle s’adresse à la mauvaise personne pour ce genre de chose. Tu ne l’aimes, tu n’aimes pas ses cheveux blonds trop peroxydés à ton gouts, tu n’aimes pas sa façon de parler et encore moins son attitude. L’année va être plus que longue avec elle en tant que colocataire mais bon il suffira simplement de l’ignorer ou de passer ton temps autre part que dans cette chambre mais une chose est certaine tu lui feras vivre un enfer. Alors oui pour simple réponse à sa tirade, tu te contentes de lever les au ciel et de prononcer à la suite. « Que d’humour… » Puis elle continue à t’énerver, à faire sa petite maligne alors tu finis simplement par l’ignorer, tu n’as pas envie de t’épancher plus, tu pourras finir par la faire pleurer et tu souhaites pas réellement commencer ton année avec des cris ou des larmes. Donc d’un sec tu lui réponds. « Il m’plait plus que l’autre. » Tu prends alors la décision de poser tes affaires dessus, et ironiquement tu reprends. « Puis aller n’en faisont pas une histoire, ce n’est qu’un lit. Prends celui-ci et le problème est réglé. » Tu arrives toujours à tes fins, cette fois-ci encore, malheureusement elle l’a appris à ses dépens : ne jamais dire provoquer une Kostas fatiguée. Alors tandis que tu t’assoies sur ton nouveau lit, tu décides de détendre un peu l’atmosphère. « Bon et sinon j’irais bien au cinéma mais je sais pas ce qu’il y a, une idée des affiches ? » Tout en continuant de déballer tes affaires, tu poursuis. « Nan parce que j’étais voir une vrai bouse récemment et j’ai bien envie de rattraper ça et toi alors derniers film vu ? » Tu lui parles comme si quelques secondes plus tôt, rien ne s'était produit, mais au fond tu le sais que tu ne pourras la supporter mais autant essayer que l'entente soit un minimum cordiale.