Les fossettes de Danny commencèrent à se creuser dans un petit sourire taquin. Sa voix toute tremblante était décidément toute chou, il le suivi et l'attrapa par l'épaule, laissant ses doigts glisser le long de son dos jusqu'à attraper sa main. « Mais.. faut pas se vexer comme ça mon lapin... Viens avec moi » Il attrapa le livre que le petit asiatique tenait dans ses mains et l'emmena, ou plutôt le traîna au fond de la bibliothèque. Le blond s'assit à cette table là-bas, tout au fond, faisant basculé sa chaise sur deux pieds, tournant les pages du bouquin du jeune Sylver « Mieux à faire tu disais ? Hmm, en lisant ce truc ? Tu me vexes, ce livre n'est même pas intéressant. » Le garçon laissa les deux pieds de la chaise tomber brusquement sur le sol, et s'approcha à nouveau du jeune garçon, l'air boudeur. « La complexité d'un réel être humain ne t'intéressait-elle pas davantage ? » lui susurra-t-il à l'oreille en posant à nouveau délicatement sa main dans le bas de son dos. Il adorait mettre ce gosse, qu'il connaissait à peine dans cette position d'inconfort, cette position de malaise. Ce n'était pas du tout méchant, juste une façon de s'amuser, de lui faire du rentre dedans et de le taquiner gentiment, du Danny tout cracher. 

Et tu sais que tu esloin d'en avoir terminé avec lui parce qu'après tout c'est Danny et Danny, il aime jouer avec toi. Tu es souvent bien perdu entre ses filets et t'as vraiment du mal à te débattre si ce n'est que depuis un bail : Tu sembles avoir abandonné. Pourtant c'est vraiment pas faute d'avoir essayé, mais Danny est toujours dans tes pattes lorsque tu te sens faible. Lorsque tu décides de partir, il te rattrape en un rien de temps. Il pose la main sur ton épaule puis descend le long de son dos, tu fermes les yeux un instant, tout semble se passer si vite. Malgré tout ça, tu te laisses faire et il te vole ton ouvrage, celui d'Agatha Christie et te laisse traîner comme une pauvre petite poupée jusqu'à une table. Tu préfères rester debout alors que lui, sans aucune gêne, pose ses fesses sur la chaise. Il se met à critiquer ton livre et bien sur, ça ne te plait pas plus que ça. Tu croises les bras, tourne la tête et lui après quelques secondes lui reprend le livre. « Qu'est-ce que t'en sais ? Les seules choses que tu lis sont les revues pornographiques sous ton matelas ! » Sec ? Froid ? Non, même pas, t'arrive qu'à avoir cette voix qui tremble tel un misérable. Il s'approche de toi et tu retiens ta respiration comme s'il était toxique. Tu frissonnes encore une fois après qu'il susurre à ton oreille et qu'il repose sa main là où il n'est pas autorisé de la mettre. Tu lui prends sa main aussi rapidement que tu peux et tu la ''jettes''. « T'as rien de mieux à faire ? » Oui, tu ne sais pas répondre à sa question. « J'ai bientôt cours de toute façon ! » Mais où est passé ta crédibilité ?

« Je dois avouer que le porno gay est plutôt chaud...» dit-il, encore et toujours ce petit air moqueur sur le visage, toujours dans la provocation et le sarcasme. Danny au contraire des apparences, n'était pas vraiment du genre à trifouiller dans les revus pornos, mais dans les romans fantastiques ou d'horreur tels que ceux du grand Stephen King, maître du genre, ou dans d'énormes bouquins sur l'histoire du jazz ou du rock. M'enfin son image le trahissait souvent, et il s'en fichait éperdument. Qu'on le prenne pour la pute de service ou l'artiste accompli il n'en avait pas grand-chose à foutre au final. Ses mimiques le firent sourire encore une fois et il alla se rasseoir sur sa chaise qu'il bascula à nouveau sur deux pieds. « Je te pensais bien plus aventureux que ça... tu me déçois. » Rebasculant sur quatre pieds, il revint se coller au petit Sylver. Le blond passa ses bras autour de son cou, comme le font souvent les amoureux, lui susurrant à nouveau à l'oreille de sa petite voix craquante à laquelle personne ne pouvait résister. « Tu ne vas pas me laisser ici tout seul quand même... »