Virtus Vinctis (Le courage vainc) aime cultiver le mystère. Qui sont-ils ? Quelle influence ont-ils réellement ? Vous avez très peu de détails. Ils semblent être partout, ils voient tout, rien ne leur échappe. Les preuves de l'existence de cette obédience remontent à la naissance même de l'université de Stanford. On murmure quelques noms de personnages illustres l'ayant intégrée tels que J.F. Kennedy, Herbert Hoover, Larry Page et Sergueï Brin : fondateurs de Google, ou encore Evan Spiegel : fondateur de Snapchat(...)
INFORMATIONS Votre pseudo doit contenir un prénom et un nom, aucune initiale n'est acceptée. Aucun nombre de ligne n'est demandé dans le jeu. Cependant, un bon niveau de français est exigé. Ne négligez surtout pas les annexes, elles sont importantes pour une bonne compréhension du jeu et de l'environnement dans lequel évolue votre personnage. Virtus Vincit a ouvert ses portes le 17/05/2014.
INDICES TEMPORELS Le jeu commence en AOUT 2014. C'est le début d'une nouvelle année. La rentrée des classes. LA METEO LOCALE L'après-midi, il fait entre 25° et 30°C. Le soleil est au rendez-vous, c'est encore l'été alors profitez-en !
Sujet: I gotta stop pretending who we are - Elsa Jeu 5 Juin - 16:33
Don't Speak Elsa & Andréa
Andréa s’étire comme un chat qui vient de se lever de quinze ans de sommeil, ravi d’enfin retrouver le lit confortable d’Elsa. La journée a été plutôt longue, et puis son cerveau n’arrête pas de se retourner depuis quelques semaines maintenant, depuis qu’Elsa lui a annoncé qu’elle et Jack étaient réconciliés, et qu’ils avaient passé leur première journée tous les trois ensemble depuis deux ans. Comme avant, ils avaient fumé, mangé, fait n’importe quoi, et pourtant il n’avait pas cessé de réfléchir à ce qui se tramait dans son dos, sans oser le demander à haute voix, après tout c’est bien lui le plus fautif de tous, c’est lui qui trompe Elsa depuis le début avec un autre, même si cet autre est Jack, et que c’est différent de n’importe quelle personne. Mais non, qu’il cesse de se trouver des excuses, il mérite bien de se prendre ça dans la gueule. Et quelle aurait été la bonne occasion ? en mangeant, en regardant un film, en câlins, la première journée qu’ils avaient passé à trois ? il n’avait pas trouvé le moment idéal, peut-être tout simplement parce qu’il n’existait pas, et quoiqu’il fasse ils souffriraient tous les deux de la vérité.
Mais pourtant, il fallait bien qu’ils en parlent, à un moment ou l’autre, parce qu’Andréa se doute bien de la vérité. Elle est évidente, peut-être seulement pour lui, peut-être qu’eux n’ont pas encore compris ce qui les lie tous les trois, mais lui en est bien conscient. C’est comme ça, ils sont trois, ils ne pourront jamais n’être que deux dans l’histoire. Alors peut-être que là, maintenant, alors qu’ils sont dans le lit en train de se câliner, c’est le bon moment ? aucune fuite possible, et aucun n’oserait mentir si la question est véritablement posée ? Courage. Ses jambes nues s’emmêlent à celles d’Elsa, et il se colle amoureusement à elle, un bras autour de sa taille. « El », son ton est presque enfantin, comme si ce n’était qu’une question innocente. Il a peur, il est encore temps de faire machine arrière, de ne rien demander, ne rien avouer, ne pas détruire une nouvelle fois cet équilibre qui s’est construit. Pourquoi c’est toujours à lui de briser quelque chose entre eux ? il aime Elsa depuis toujours, il ne se l’est avoué qu’après être tombé amoureux de Jack aussi. Il aime les deux plus que tout au monde. Pourquoi ce serait si compliqué, bon sang, pourquoi rien ne peut être simple entre eux ? sa main se glisse jusqu’à la sienne, et il emprisonne ses doigts pour se calmer, joue avec, son cœur frappe à toutes vitesses entre ses côtes. Partagé entre l’envie de savoir la vérité, et la peur de l’entendre de ses lèvres. « Qu’est-ce qu’il s’est réellement passé entre toi et Jack ? je sais que vous vous êtes retrouvés enfermés après un cours de cuisine. », la voix d’enfant, toujours, il n’arrive pas à s’en défaire, elle le protège et ne tremble pas. On lui a raconté l’histoire des deux idiots qui se sont fait enfermés dans les cuisines. « Je sais qu’il s’est passé quelque chose, je vous connais depuis toujours. Je veux juste que tu me le dises Elsa, je m’en fiche du reste », pas pour hurler, ni la faire culpabiliser, ni rien. Seulement pour savoir. Pour avoir le courage de lui dire ce qu’il cache depuis deux ans, même au risque de détruire leur couple et le trio à peine reformé. La machine est lancée, il ne peut plus faire chemin arrière.
Il ne sait pas pourquoi il est aussi certain que quelque chose s’est passé, qu’ils s’aiment toujours, mais c’est une vérité bien présente dans sa tête. Avant, quand les deux ne se parlaient plus, il pouvait encore faire semblant. Mais maintenant que Jack est officiellement revenu dans leurs vies, l’histoire doit se réécrire, il n’a pas supporté d’être l’amant dans le placard, il n’a pas envie que Jack le vive à son tour, même s’il est certainement plus fort que lui à ce double jeu. Andréa ne lui en veut même pas de ne rien lui avoir dit, ce n’est pas le rôle de Jack, c’est eux qui sont dans l’histoire officielle, celle que tout le monde connait, l’homme ne trompe personne. Il dépose un baiser sur l’épaule d’Elsa, le souffle un peu rapide. Il a peur. C’est toujours plus difficile de savoir la vérité que de seulement l’imaginer, de seulement se dire que ça pourrait être ça, éventuellement, et de rester dans le flou réconfortant des mensonges. « Je m’en doute bien, hein, mais je veux juste entendre tes mots, pour être sûr », où est-ce que la vérité va les emmener ? Dans le monde merveilleux, celui où ils grandissaient en s’aimant comme trois idiots, où tout était beau et merveilleux quand ils mettaient de côtés les mensonges et les cachotteries ? ou alors vont ils s’éloigner, partir chacun de leur côté parce que l’histoire dont Andréa meurt d’envie est impossible ? S’il lui propose, peut-être qu’elle va rire, le traiter d’idiot, pleurer parce qu’il aime Jack autant qu’elle, parce que c’est un putain d’infidèle. Pourtant, il culpabilise seulement du mensonge, pas des actes. Ça veut bien tout dire, non ? qu’il y a quelque chose qui cloche dans tout ça.
Sujet: Re: I gotta stop pretending who we are - Elsa Sam 7 Juin - 9:24
« Il est difficile de pardonner, en regardant ces yeux, en touchant ces mains décharnées. Embrassez-moi encore; et ne me laissez pas voir vos yeux! Je vous pardonne ce que vous m'avez fait. J'aime mon meurtrier... mais le vôtre! comment le pourrais-je. »
La journée a été longue, et mauvaise surtout. Elle n'est pas malade doit se tromper, comme toujours, le médecin, c'est un con, c'est tout, elle l'a appelé pour lui dire, mais elle sait qu'il a raison, qu'il ne se trompe pas. C'est le médecin de papa, elle sait qu'il n'est pas médiocre, au contraire. Malade. Elle n'aime pas ce mot, elle déteste son coeur d'être aussi faible, elle est plus forte que ça, alors pourquoi pas ce corps qui la trainer un peu partout, elle arrive à le détester. Ca l'a travaillé toute la journée, assez pour ne pas tout écrire en cours, de se montrer un peu bizarre avec Jack. Elle ne veut rien dire, en faite, elle ne sait pas à quoi à s'attendre, elle ne va pas pleurer, elle ne veut pas non plus le faire, elle ne pleure plus, elle est grande, trop pour qu'elle fasse. Non ? Dans le lit, elle reste blottie dans les couvertures, comme pour se réveiller d'un cauchemar, alors qu'elle sait que ce qu'il s'est passé aujourd'hui est bien réel. Elle prend son téléphone, sans rien dire, et envoie un message à Jack, il faut qu'il sache, enfin, elle aimerait qu'il puisse l'aider un peu, mais son lit s'affaisse et son regard se retourne vers Andy, elle offre un magnifique sourire avant de lui faire face. Il a l'air soucieux, ces derniers temps, mais il y a son jardin secret qu'elle n'arrive pas y trouver la clé, elle ne sait pas où il l'a cachée, mais elle arrive à le maudire de ne pas l'avoir, et d'avoir un accès sur ses secrets, elle est sa copine dans le fond, elle a droit de savoir, non ? Tout ce qu'elle trouve à faire, c'est de déposer un baiser dans son cou, quand elle sent ses jambes se mêler aux siennes. Elle n'a pas envie de lui dire à Andy, elle ne veut pas qu'il y a quelque chose qui change parce qu'elle est malade, et dans le fond, ça la rassure, que lui n'a pas accès tout le temps à ses pensées, la blonde se tait, blottit contre lui, à son surnom, elle lève les yeux, elle a du tellement lire le livre Hell que quand elle entend " El' " elle se demande si vraiment elle, elle esquisse un sourire tendre, et ses cordes vocal n'émettent qu'un « Mmmmh ? » Elle ne sait pas à quoi s'attendre, peut-être une demande en mariage ? Qu'est-ce qu'elle peut être conne quand elle s'y met, elle, comme s'il allait demandé en mariage, il aurait les papiers du divorce aussi vite signer. Ils ne sont pas fait pour les chaînes, et Jack est là, elle dirait non, mais ce n'est pas une demande en mariage, au vu du ton de sa voix. On dirait un enfant qui vient demander pardon, ou que la question se trouve trop personnelle pour être posée, mais elle brûle les lèvres, elle a ce besoin d'être posée, avant qu'elle nous brûle nous, et tout ce qu'on est. Il y a toujours ce genre de questions, qu'on ne pose pas, parce qu'on sait, dans le fond, que la réponse peut tout détruire ou juste ébranler assez nos convictions, nos espoirs d'une fois. Elle sent ses doigts entre les siens, elle a l'impression que la question n'a rien d'innocent qu'elle demande bien plus de courage qu'une simple demande en mariage, ses yeux bleus croisent ceux d'Andy, elle attend, en gardant le sourire. Même si quand la question vient à franchir ses lèvres, son coeur manque un battement, elle sait que les termes de leur réconciliations n'allaient pas aussi longtemps être tenus sous silences, elle range son sourire, elle ne sait pas quoi répondre, entre le blesser ou ne pas le blesser, elle sait que ce genre de gagne, mais c'est Andréa. Ce n'est pas pas n'importe qui, c'est sa seconde moitié, alors, elle se réfugie derrière des mots déjà dit, le temps qu'elle peut, et dans un sens, qui sont vrai, elle ne lui a pas menti non plus. ࡾ « Andy, je te l'ai déjà dit. On a mis les points sur les i. » Ne rien dire sur le fait qu'ils ont été enfermé n'est pas une preuve, juste qu'elle n'a rien à dire dessus, ou si. « C'est parce qu'on s'est retrouvé enfermées à deux qu'on a parlé, sinon, on en serait toujours à savoir qui est le meilleur lanceur de couteau. » Mettre un peu d'humour, juste pour éviter d'aller plus loin, elle n'aime pas cette journée, c'est définitif. Entre la leucémie et Andy qui sait qu'il y a plus que des paroles avec Jack. En même temps, comme il le dit, il les connait mieux qu'eux ne se connaissent, elle le sait, mais là, aujourd'hui, elle n'a pas envie de parler de ça, c'est trop qu'elle ne peut supporter, mais il y a l'autre partie d'elle qui quémande, qui exige la vérité, qui veut qu'Andy sache, parce que des trois, c'est lui qui mérite le moins de souffrir, non ? C'est un peu un gosse, Andy, c'est aussi celui qui mérite le plus d'être heureux, celui qui n'aurait pas du se retrouver au milieu, parce que lui, il mérite bien plus, et ses gestes tendre lui font douter, ébranler ce qu'elle ne voulait pas dire, dans le fond, il mérite la vérité, il le lui a offerte, à dix-huit ans, et ils rentrent tous dans le monde adulte, alors ... autant être adulte, juste une fois, ils ne pourront pas être sans cesse des enfants qui se protègent derrière l'un ou l'autre, et la leucémie en est une preuve, elle ne peut plus se protéger derrière Andy ou Jack. ࡾ « Andy, on a parlé, j't'ai menti, on a parlé un peu, parce qu'il le fallait, sinon, il y aurait eu un meurtre, tout les deux enfermés dans une cuisine, c'était envisageable, puis, il y a mon nez qui a coulé, et les choses ont changé de direction. Andy .. Je te demande pardon parce que tu mérites pas ça, mais j'aime ... encore Jack, autant que toi. On .. on couche ensemble, à nouveau. » Elle a envie de se dégager, dans le fond, c'est le fait de lui mentir qui la dérange plus que de le tromper, elle a le coeur lourd, parce que cette journée, c'est la journée de trop, mais les larmes n'ont pas trouvé le chemin des ses yeux, c'est rassurant, parce qu'elle tient encore. Elle ne le regarde pas, et elle détache un peu de lui, entre ses lèvres, il y a ࡾ « Je suis désolée, Andy. Je ... suis un monstre. » qui s'échappe, et ce n'est pas Jack, il ne la rassurera pas. Elle le sait.
Sujet: Re: I gotta stop pretending who we are - Elsa Dim 8 Juin - 10:36
Don't Speak Elsa & Andréa
Et si leur couple explose, qu’est-ce qu’il adviendra ? Ils s’aiment. Est-ce qu’ils continueront de se voir comme Andréa le fait avec Jack, ou est-ce que cette fois tout sera fini, terminé ? Il ne les croit pas assez fort pour ça, pour partir à l’aventure, ni lui ni Elsa, ni Jack. Ils seront toujours tous les trois, chacun dans le cœur des autres, c’est plus fort qu’eux. Parfois, il regrette le moment où il a présenté Jack à Elsa, ou encore celui où il est aussi tombé amoureux de Jack. Ça aurait pu être simple sinon, juste un amour d’enfance à oublier. Mais il aime deux personne, et l’amour qu’il leur porte est mille fois plus puissant, de jours en jours, chaque fois qu’ils se retrouvent tous les trois. Parfois, il a peut-être aimé d’autres personne, après tout il aime tout le monde, ses pensées papillonnent parfois vers d’autres, mais Elsa et Jack sont bien au-dessus. Personne ne peut arriver à leur cheville, et quand tout va bien, il rit à s’imaginer avec quelqu’un d’autre : impossible. Ils sont tout, ils sont trop, et si leurs vies ne concordent plus, Andréa n’a rien à espérer ailleurs. Ils lui ont tant donné, tant pris, cette histoire est tellement folle que tout serait bien fade à côté d’eux. Il entend les mensonges et soupire, assez fort pour qu’elle l’entende. Ça suffit, pitié, ça suffit, il ne le supporte plus, le mensonge l’irrite, il a envie de s’en débarrasser pour le reste de sa vie. Ils ont bien trop rempli les dernières années de sa vie, il veut la vérité maintenant, même si elle est douloureuse. Il y a un moment de silence, pendant lequel son cœur tambourine. Elle va vraiment finir là-dessus ? sur un mensonge, alors qu’il la supplie de lui donner la vérité.
Puis sa voix monte de nouveau dans l’obscurité. Ils couchent de nouveau ensemble. Ils sont presque de nouveaux ensemble pour lui.
Il la savait, bien sûr, mais sans qu’il ne puisse comprendre, les larmes sont au bord de ses yeux, comme ça, sans prévenir, elles sont plus fortes que lui. Même s’il s’en fout qu’elle soit de nouveau avec Jack, même s’il est le premier à avoir fait un faux pas, il a envie de pleurer. Peut-être qu’il les imagine au lit, à rire de lui, du fait qu’il ne sait pas ce qui se passe, mais non, c’est faux. Il ne doute pas de leurs sentiments, ils ne feraient pas une telle chose. Ils ne peuvent plus faire semblant, maintenant, la douceur des deux ans s’est achevée avec quelques simples mots. Le ventre serré, la nausée. Le savoir c’est une chose, mais les mots heurtent bien plus que ses pensées. Il renifle, un peu, discrètement, à peine plus que s’il avait un petit rhume. Si on voyait la lutte entre ses sanglots et ce qu’il lui cache, il n’a pas le droit de pleurer, il n’a pas le droit de la faire culpabiliser. C’est lui le monstre.
Lui, le premier des monstres, cette fois il ne doit pas lui mentir. Ses bras s’accrochent un peu à elle, comme un enfant qui s’est perdu. Les yeux qui hésitent, quelques instants ils brillent un peu, avant de se fixer sur les siens. Mon dieu, pourquoi s’est-il foutu dans une histoire pareille, malgré tout le bonheur qui s’y raccorde. Le bordel dans sa tête est bien plus puissant que la joie qu’ils lui apportent aujourd’hui, il a juste envie de s’enfuir en courant, de ne jamais revenir. Avouer ses erreurs, c’est dur. Les larmes coulent, ça y est. Plus de chemin inverse, c’est foutu, il suicide leur histoire. « T’es pas un monstre Elsa » sa voix est faible, elle tremble, des sanglots qui grimpent de plus en plus vite dans sa gorge. Il doit dire la vérité avant de s’étouffer dedans. ] « J’ai jamais arrêté de coucher avec Jack. J’ai jamais arrêté d’aimer Jack, comme je t’ai toujours aimé toi », deux ans de mensonges dans la face, aller. Andréa n’a pas trouvé les bons mots, il n’y en a pas, alors il balance tout comme ça, sur un plateau d’argent, elle n’a pas d’autre choix qu’accepter ou fuir. Lui, il a déjà fait son choix depuis longtemps, il accepta tout tant qu’il peut rester avec les deux. Ça a toujours été ainsi, et il espère qu’aucun d’entre eux n’a jamais douté de son amour. Et qu’ils ne lui en voudront pas d’avoir de nouveau tout brisé, pour avouer, pour avoir bonne conscience. Un sale désir égoïste, où il ne s’intéresse qu’à ce dont il a envie pour leur futur. « Pourquoi on se complique toujours la vie, tous les trois ? » c’est une question si rhétorique qu’il rit un peu, le nez plein, un rire qui s’échoue dans un sanglot qu’il n’arrive plus à calmer. Ils n’auraient pas pu décider, à seize ans, de s’aimer tous les trois tout simplement ? Ils étaient trop jeunes, à l’époque, pour une relation comme ça, et maintenant ? Ils sont assez grands pour survivre à cette envie qui le tiraille, ou encore des gamins qui ne pourront pas faire face à leur jalousie ? « Je ne peux pas vivre sans vous deux ». C’est tout, la voilà la vérité d’Andréa.
Sujet: Re: I gotta stop pretending who we are - Elsa Mar 10 Juin - 20:25
« Il est difficile de pardonner, en regardant ces yeux, en touchant ces mains décharnées. Embrassez-moi encore; et ne me laissez pas voir vos yeux! Je vous pardonne ce que vous m'avez fait. J'aime mon meurtrier... mais le vôtre! comment le pourrais-je. »
Elsa ne sait pas ce qu'il va se passer, parce que la vérité reste un fardeau, la vérité ça fait peur. Elle sait ce que ça fera quand les mots sortiront, elle sait que ça peut faire mal, que ça fera mal, elle sait, et si elle a tellement mal pris quand elle a su pour Jack et lui, elle s'attend à ce même genre de réaction, elle sait ce que ça fait, et si elle le repousse, elle ne sait pas ce que ça fera. Elle n'a que lui et Jack, et aller pleurer dans les bras de son amant, ça fait un peu film mélodramatique, elle a peur, peur de ce qui peut arriver. Après tout, on a beau connaître une personne depuis longtemps, il y a toujours une part de secret dans sa vie, une part de chose qu'elle ne dit pas, une part de quelques choses de lourds, quelques choses de grand, qu'on ne dit pas à l'autre pour ne pas le blesser, pour ne pas réduire ce qu'il a fait, à néant, et aussi, on ne dit rien parce qu'on s'est que la vérité fait perdre bien plus de chose que prévu ou qu'on espère sauver, il ne se passe rien comme on veut, loin de là. La vérité, c'est le poison de tout et tout le monde. Si elle est sur le point de dire pour Jack et elle, la leucémie attendra, elle s'en fiche après tout, elle ne connait pas tout les détails, enfin, la plus part, mais elle ne veut pas en parler ni y faire allusion, parce que son coeur est lourd lorsque la vérité pointe le bout de son nez, elle sait que les phrases bateaux, celles que tout le monde dit ne fonctionne qu'un moment, même s'il y a une part de vérité dans ce qu'elle dit, elle sait que ce n'est pas toute la vérité, alors la blondinette se lance, il est trop tard pour faire demi-tour arrière, il est trop tard pour dire en faites non, c'était une blague, ça a marché, hein ! Les mots sont sortis, ils ont trouvé leur chemins, elle s'en veut, d'être elle, d'être faible face à l'amour, face à leur amour à tout les deux, ce sont ses deux choses qui lui font battre le coeur, c'est tout. Juste ceux deux choses. Il ne faut que ça dans sa vie, elle ne demande pas beaucoup. Pas beaucoup. Et si le silence prend place entre eux deux, et son coeur bat plus vite qu'à la normale, elle n'aime pas ce silence, ça la prend trop, et l'envie de partir en courant est là, elle sera la cause de leur rupture, elle est un monstre, surtout quand elle arrive à entendre le petite reniflement. Elle ne sait pas quoi faire, elle ne sait pas si dans le fond tout n'a pas été une erreur, mais sa vie s'est construite autour d'eux, autour de lui, le fuir et le repousser, ce serait se donner sa propre mort. La blondinette reste là, elle a attend sa sentence. Mais selon Andréa aussi, ce n'est pas un monstre, elle le regarde, et dépose sa main libre sur sa joue, un court instant, du moins, elle n'a pas envie de la laisser longtemps, elle pourra définitivement avoir la preuve qu'il ne veut plus d'elle, qu'elle n'en vaut plus, la peine. Mais sa main ne quitte pas la joue, ce n'est pas un monstre, mais elle le fait pleurer, elle sèche ses larmes du pouce alors que les siennes se retiennent difficilement dans les glandes lacrymales. Elle a envie de le rejoindre dans ses larmes, mais il y a la vérité, une autre qui prend place, elle se fige, elle ne bouge. Son coeur fait un bruit de verre, elle peut l'entendre, elle peut le décrire, elle peut même reproduire le bruit, ça lui fait mal, elle retire sa main, et se détache de son emprise, ce n'est pas voulu, elle a besoin de s'asseoir, ce qu'elle fait d'ailleurs, les larmes se sont libérer de leur prison, elles ont trouvé le chemin de ses joues sans soucis. Tu l'aimes depuis combien de temps ? C'était juste une question comme ça, pour lui faire comprendre qu'elle a tout entendu, mais elle ne sait pas quoi dire. Elle déteste être prise dans ce genre de situation, d'avoir l'impression d'avoir été juste un petit jouet, et qu'on s'est rendu compte trop tard que ce n'était pas qu'un petit jeu. Les larmes ne sèchent pas, elles restent, elles continuent à couler à flot, juste son corps qui se relève, et se soulève de façon irrégulière, sous le chagrin, sous la vérité qu'elle n'arrive pas à affronter. Mais Andréa pleure aussi, elle ne peut pas le laisser, parce qu'elle est comme lui, elle les aime tout les deux, elle sait ce qu'il ressent, alors elle reprend la place qu'elle vient de quitter, en prenant l'homme de sa vie dans ses bras, elle ne répond à sa question, leur existence est compliquée une fois que le destin les lient à l'un ou un autre, ce n'est pas leur faute, c'est la vie qui le veut comme ça. La fin de sa phrase a pris place en dehors de ses lèvres, assez pour resserrer le corps d'Andréa, un moment, elle ne peut pas lui en vouloir, même si elle a l'impression d'être un peu le dindon de la farce, elle se contente de le serrer. Silencieuse, sans rien dire. Mais elle laisse Andy loin de ses bras, elle se recule un peu, pour mieux le voir. Moi non plus Andréa. Je .. t'aime autant que j'aime Jack, c'est pas si compliqué, c'est juste ... que la vie ne laisse de cadeau à personne. Elle esquisse un sourire, avant de déposer un baiser sur son nez, et de mettre la couverture au-dessus d'eux, comme pour les cacher du monde, et puis, il y autre chose qu'il doit savoir, cette fois-ci, elle se blottit contre lui, elle trouve place dans ses bras, et laisse un sanglot qui n'a rien avoir avec leur secret, avec leur jardin qu'ils viennent d'ouvrir. Sa tête contre son torse, elle murmure : Andy, il faut aussi que tu saches un truc. Je ... je suis malade, c'est pas un petit rhume, ni une grippe. Andy, j'ai une leucémie. C'est pas moche comme nom, non ? Ca parait pas si grave, c'est que ça l'est pas. Andy, c'est pas grave, alors faut pas s'inquiéter. C'est rien, une leucémie.
Sujet: Re: I gotta stop pretending who we are - Elsa Dim 15 Juin - 11:07
Don't Speak Elsa & Andréa
La douceur du mensonge s’est envolée, ils ne peuvent plus se voiler la face. Quand Elsa se rassoit, il a peur. Peur qu’elle le quitte, qu’elle s’en aille, trop blessée pour accepter ça. Il comprendrait d’ailleurs, c’est elle la première à qui ils ont menti au sujet de leur histoire il y a des années, puis de nouveau aujourd’hui. S’imaginer à sa place le tue, et pourtant il n’arrive pas à mesurer toutes les conséquences de leurs actes. Après tout, elle devait s’en douter au fond d’elle non ? comme lui se doutait de la nouvelle relation entre elle et Jack, c’était évident. Alors il lève ses yeux vers elle, et ses larmes le clouent sur le lit. Non, il refuse de faire pleurer les gens, c’est sa hantise, il a l’impression que le monde devient flaque et vague autour de lui. Mais quel geste pourrait-il faire ? rien ne peut compenser leurs erreurs. Alors il répond à sa question, même si elle doit le savoir, même si c’est évident, la vérité lui crève les yeux maintenant. « Je l’aime depuis le pensionnat, comme toi je t’aime depuis l’enfance Elsa. » simplement, il n’y a pas de meilleure vérité que celle-ci, il ne veut pas tourner autour du pot, il veut qu’elle sache que ça dure depuis aussi longtemps, même si lui ne l’a compris que plus tard. Plus de mensonges cette fois, plus aucun, leur histoire est bien trop importante, l’amour dans leurs cœurs est bien trop fort pour survivre aux mensonges, il le sait, mais survivre à la vérité ? ils le peuvent. Cette fois, ils le peuvent, il en est sûr, ça ne se finira pas en apocalypse, pas d’accident, pas de fin du monde.
Mais maintenant, il s’imagine une vie un peu différente. S’ils s’aiment, s’ils le savent, pourquoi ne pas juste le vivre ? Ils pourraient vivre à trois ici, c’est Elsa qui l’avait proposé d’ailleurs lors des retrouvailles. L’appartement est assez grand, et puis ils peuvent acheter un lit king size pour avoir assez de place. Parce que maintenant Andréa n’aura plus à cacher son histoire, donc plus besoin de vivre sur le campus, il veut vivre avec Elsa et Jack ici. Ils peuvent en faire un cocon, se lever tous les trois ensemble, s’endormir ensemble, c’est ce dont il rêve depuis bien trop longtemps. Ses doigts se glissent sur le ventre d’Elsa, doux, et il murmure « On pourrait habiter tous les trois là, tu crois pas ? pas tout de suite, mais un peu plus tard… ». On oublie les mensonges et on efface tout ce qui s’est passé, tout ce qui a été caché ? Vieillir tous les trois, sa famille. Créer un petit monde, faire des conneries, devenir les plus grands voleurs de l’univers, ou alors vivre en marge de tout ce qui existe, avoir des enfants, devenir vieux. Il ne pleure plus, ses yeux brillent d’envie, peut-être qu’il est un peu plus romantique qu’il ne le pensait. La blonde se glisse contre lui et pose la couverture entre eux et le monde. Puis les mots d’Elsa tombent comme une pierre.
Une leucémie ?
Rien qu’au nom, il recommence à pleurer, il est faible. Il pleure en silence, mais ça coule quand même sur ses joues. Une leucémie. Non, il a envie de prendre Elsa dans ses bras, de l’emporter loin de tout, du monde, des maladies, de la protéger contre tout ce qui est mauvais, contre Jack, contre lui-même, qu’elle soit heureuse et libre, en bonne santé. Une leucémie. Ça tombe, là, en plein milieu de la nuit, en plein milieu des vérités, la couverture les happe dans un monde soudainement un peu plus sombre. Andréa se force à stopper ses pleurs, oubliés les rêves. Non, il ne doit pas se laisser dévorer, Elsa est là, Elsa a besoin de lui. Elle a besoin de lui et de Jack. Il resserre un peu ses bras autour d’elle, essaye de se grandir pour être plus protecteur. « C’est bien moche, comme nom », c’est bien moche comme maladie. Peut-être que ce ne sont que des idées reçues ce qu’il croit, qu’on ne s’en sort pas. Il demandera à Yasen, peut-être, plutôt que de craindre le pire à chaque seconde qui passe. « Je suis là. On est là. » Il ne prononce pas son nom, mais bien sûr qu’il pense à Jack. Ils seront là. Elsa est leur princesse non ? celle des jours heureux, celle qui porte leur amour, et quand tout commence à s’emballer, ils doivent être là, ils le seront. « Jack le sait ? » Mais une autre question lui brûle la langue, « mon cœur, ça se guérit ? » oh pitié, dis moi que oui.
Sujet: Re: I gotta stop pretending who we are - Elsa Mar 17 Juin - 21:17
« Il est difficile de pardonner, en regardant ces yeux, en touchant ces mains décharnées. Embrassez-moi encore; et ne me laissez pas voir vos yeux! Je vous pardonne ce que vous m'avez fait. J'aime mon meurtrier... mais le vôtre! comment le pourrais-je. »
Réalité. Elle n'aime pas ce mot, surtout quand il rattrape son coeur, pour le broyer un cours instant, elle sait ce que ça fait, la douleur que l'autre aille se perdre dans les bras d'un autre, dans l'amour d'un autre. L'amour ? Est-ce qu'on peut aimer deux personnes à la fois ? Si elle sait le faire, alors pourquoi pas Andréa ? Mais l'amour à trois, le risque, c'est qu'il y en a un qui s'en va avec l'autre. A trois, il manque quelqu'un, il manque une personne, mais aimer trois personne c'est déjà beaucoup, non ? Elle aime trois personnes, c'est bien, c'est déjà bien. Elle a le coeur qui bat un peu plus, elle a le coeur qui entrevoit quelque chose qu'ils n'ont pas pu faire adolescent, mais la douleur reste présente, comme toujours, comme tout le temps. Parce qu'elle ne lui a pas suffit ? Mais elle se doutait, dans le fond, lors de leur retrouvaille, elle se doutait, alors pourquoi elle en fait tout un plat, comme ça, elle essaie de passé au-dessus, parce que dans le fond, elle aime Andréa et Jack, elle aime ces deux petites perles, ces deux petites coeurs qui sont à elle, ce sont trois coeurs qui s'appartiennent l'un à l'autre. « Je ... Merci. » C'est tout ce qu'elle trouve à dire, merci. Elle ne sait rien dire d'autre, mais elle sait que ce merci veut tout dire, aussi bien le pardon, et le remercier d'avoir dit la vérité. Ca veut dire tellement de chose, et c'est quelque chose qu'Andréa comprendra, elle sait qu'il saura, il a toujours su comprendre, et si l'amour dure depuis qu'ils sont petits, pour tout les trois, ça veut dire qu'ils peuvent être quelques choses de biens ensemble, quelque chose de meilleur, quelque chose qu'ils n'ont encore jamais été. N'est-ce pas ? Elle ne lui en a pas voulu, pour Jack, même si elle a eu mal, c'est l'idée qu'elle n'a jamais su le remplacer, mais elle comprend Andréa, la vide que peut créer quand une partie de soi est loin, loin de tout. Elle le comprend, et c'est pour ça que dans le fond, elle garde son couple, parce qu'elle sait ce qu'il ressent, parce qu'elle sait qu'il l'aime autant que Jack, elle l'aime autant Jack, et Jack doit l'aimer autant qu'Andy. Elle ne s'en fait pas pour leur amours, c'est quelque chose de réel, de solide. « J'aurais du te le dire plutôt, mais ... j'avais pas envie que ça te blesse. Tu sais. Parce que t'es une partie de moi, et j'voulais pas que tu t'en ailles parce que j'aurais pas su de faire choix. Ca me rassure, tu sais, que tu comprennes ce que je ressens pour toi, et Jack. Parce que ça prouve qu'on est solide, non ? Que tu partiras pas, n'est-ce pas ? » Andréa a été l'après Autumn, l'après Jack, alors, il ne peut pas partir, n'est-ce pas, il partira pas. Non, il ne peut pas partir. Et le cocoon qui menaçait de s'effondrer se solidifie de lui même, ils parlent de vivre à trois, comme elle l'a proposé avant, plus tôt. Elle esquisse un sourire, elle regarde Andréa. Vivre à trois, elle sait que ça inclurait beaucoup de chose, comme elle sait aussi qu'elle a l'espace, et l'envie de faire les sacrifices nécessaires, pour eux deux. Sa vie s'est construite autour d'eux, c'est la meilleure chose qu'elle a eu, dans sa vie, maintenant, c'est la meilleure qu'elle a eu de toute son existence, vivre à trois, c'est une utopie qu'ils peuvent toucher des doigts, leur utopie à eux trois, elle espère que Jack dira oui, elle espère que ce sera possible, elle le veut réellement. «On peut, oui, être tout les trois ici. On prendra un lit plus grand, non ? Et puis, ça peut être bien à trois. » Elle sourit doucement, elle sait que la suite ne sera pas douce, elle sait qu'il faut qu'elle parle de sa leucémie. Elle sait, elle le sait. Elsa soupire longuement, sans le montrer, avant de tout dire. Elle essaie de faire passer en douceur, même si la nouvelle est grave, elle n'aurait pas du le dire, elle aurait du ne rien dire. Un secret avec elle-même, n'est-ce pas ce qu'elle aurait du faire ? Elle se serait soignée, elle aurait été guéri, comme ça. Elle lui explique comme l'aurait dit à un enfant, comme elle aurait voulu qu'on lui dise, parce que ça parait plus simple, ça minimise les risques. Ses risques. « C'est mieux de dire leucémie que cancer .. » Elle l'a vu pleurer, ce n'est pas pour rien qu'elle lui a serré sa main, en la mettant entre leur tête, mais Elsa ressemble à une enfant, elle ne veut pas qu'on contredit ce qu'elle vient de dire, ça dédramatise un peu, même beaucoup. Elle sait que c'est grave, mais en parlant comme ça, ça rend plus supportable, elle ne veut pas mourir, pas avant d'épouser ses deux princes. Elle ne veut pas mourir, et avec ses deux princes de son côtés, elle sait qu'elle sera entourée comme il le faut, elle dépose un baiser sur sa main, toujours à leur place en murmurant merci. C'est tout, juste merci, elle ne veut pas entrain dans l'acception de la réalité, elle est malade, c'est mieux de ne pas dire de quoi, elle ne veut pas répondre aux questions, elle veut que ça reste vague. Elle a mal coeur, j'ai mal au coeur, Andy. Mais elle ne peut plus fuir, elle ne peut plus se cacher, elle lâche leur main, en se mettant en position fœtal, elle sait que c'est trop pour elle, elle cherche la force pour ne pas pleure, non, on en pleure pas. Et doucement, sa voix claque dans le silence cette réalité qu'elle n'arrive plus à cacher. « Je l'ai su entre deux cours, aujourd'hui, Jack est pas au courant. » Elle laisse le silence dans la pièce, elle se ferme un peu plus, elle n'aime pas cette question, elle n'a pas envie d'y répondre, mais elle ne peut pas dire merde à Andréa comme ça. Elle ne peut plus fuir. « Le médecin a dit que si je me soignais bien, que je suivais le traitement, et les chimios, je devrais m'en sortir, c'est pas bénin, mais j'suis pas sur le point de mourir. Il faut juste se battre. » Les larmes qu'elle a réussi à enfermer dans les glandes glissent, et le sanglot prend place, elle ne veut pas mourir, mais elle a peur, peur de ne pas savoir, elle ne regarde toujours pas Andy, son coeur ne le supporterait pas. « J'ai peur, Andy, »
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Sujet: Re: I gotta stop pretending who we are - Elsa