Quel genre d'élève êtes-vous?
Depuis toujours, AJ a été un modèle de jeunesse: sociable et extraverti, ce qui le faisait compter parmi les plus « populaires » de son high school en Californie; intelligent et raisonnable, ce qui lui faisait garder la tête froide et lui a permis à long terme d'intégrer Stanford. Ses professeurs ont toujours été satisfaits de lui, et il n'avait pas honte de cacher sa volonté d'apprendre, sans pour autant passer pour un fayot. D'une certaine manière, c'est encore l'impression qu'il donne aujourd'hui: grand, beau, riche et doué, incarnation concrète de l'idéal américain, si bien qu'à Stanford, rares sont les personnes qui ignorent encore qui est « AJ Beresford ». Et pour cause, son nom fait partie de « ceux qui comptent » à Stanford et Palo Alto. Retour en arrière. Deux ans plus tôt, AJ entre au college avec huit années intensives de basket dans les pattes et se fait rapidement remarquer dans les matchs de sélection. En quelques mois à peine, il intègre l'équipe de basketball de Stanford, les Rosters (la pépinière des Lakers), où il fait tellement bien ses marques qu'il se fait approcher par les camps Nike et And 1 pour se faire sponsoriser lors des matchs officiels. Sportif émérite, étudiant apprécié par ses camarades et ses professeurs, pistonné par ses relations familiales, il devient également membre du Government and Politics Club, en réalité une couverture idéale pour se livrer aux activités « officieuses » que tout étudiant connait par coeur, car tout le monde sait bien que derrière les antiques façades du campus la quête du plaisir est plus en vogue que celle du savoir, et que le prestige individuel se mesure moins au tableau d'honneur qu'au tableau de chasse. AJ Beresford, ou le prodige Made In America.

Que font vos parents?
Terence Beresford était déjà un financier prodigue en Pennsylvanie, mais c'est en s'installant à Palo Alto qu'il fait véritablement fortune en créant son propre fonds d'investissement, le Beresford Fund Management. Nichol Beresford, quant à elle, est un agent sportif reconnu en Californie. Tous deux sont engagés dans des activités de philanthropie destinées principalement aux pays en voie de développement (il peut être intéressant de noter qu'ils ont également donné une coquette somme pour la proposition qui vise à légaliser la marijuana en Californie). Ils sont les heureux propriétaires d'une magnifique villa en bord de falaise (un panneau indique "Texarmé" sous l'auvent de portail: c'est le nom de la demeure), bien sûr tout ce qu'il y a de plus modeste. C'est dans cet environnement favorable qu'ils ont élevé leurs trois enfants, Jarrod (24 ans, légende vivante des soirées de Palo Alto, véritable activité inconnue), Austin-James (21 ans, étudiant et basketteur) et Teagan (17 ans, lycéenne), suivant les principes d'une éducation très libre et moderne. L'heureuse famille se déplace en Bentley Flying Spur (Terence Beresford), BMW Série 3 GT (Nichol Beresford), Porsche Speedster (Jarrod Beresford), Alpha Romeo 8C Competizione (AJ Beresford, recordman des amendes pour excès de vitesse, stationnement interdit ou gênant, conduite en état d'ivresse), et Audi A3 Cabriolet (Teagan Beresford), chacun des enfants ayant bien évidemment sa voiture personnelle. Aza, le Shiba Inu de Jarrod, vient compléter ce tableau final d'une famille parfaite. Bref, les Beresford ont réussi dans la vie, et ils aiment le faire remarquer. 

Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre famille?
Les Beresford ont toujours été une famille modèle, bien que parfois très peu conventionnelle. Au plus grand plaisir de leurs enfants, Terence et Nichol se rapprochent le plus de ce qui peut s'apparenter aujourd'hui à des hippies des temps modernes, ouverts d'esprits, accommodants, libéraux. Par le biais de leur éducation, que certains qualifieraient volontiers de laxiste, ils ont réussi à construire une famille très unie et surtout très généreuse et naturelle. AJ est proche de ses parents, qui l'ont souvent réorienté dans ses mauvais choix, soutenu dans le bon sens. Il a toujours été un fils présent et serviable, même si certaines de ses fréquentations ont pu parfois poser des problèmes, notamment au lycée. Très complice avec son père, AJ est aujourd'hui le seul de la famille à savoir que Terence dépense énormément d'argent en jeux de hasard, plus précisément lors de parties de poker qu'il joue en compagnie d'amis financiers lors de ses déplacements à l'étranger. Nichol, de son côté, est naturellement beaucoup plus proche de sa fille, Teagan, chacune étant la copie parfaite de l'autre. AJ aime s'amuser de leurs manières et de leurs préoccupations de femmes. La personne de sa famille dont il reste le plus proche reste son frère, Jarrod. Rentier assumé, flambeur invétéré, fantôme aux yeux électriques et aux vêtements hors de prix, organisateur des plus grosses soirées de Palo Alto, Jarrod est une véritable idole locale, le fils de la lune, le prince de la nuit. Malgré leurs différences évidentes, entre eux, ça a toujours roulé, et ça ne pourra jamais foirer.
(Les autres parents de la famille Beresford habitent Boston et New-York. Il arrive que tous se rencontrent lors de grandes fêtes comme Thanksgiving ou de vacances communes organisées dans les Hamptons ou dans des destinations plus lointaines, les bords du lac de Côme, en Italie, ou Phuket en Thaïlande, par exemple.)

Racontez-nous une anecdote de votre vie.
Diebus conpertis lapsus scripta socero protectores protectores immodice petit protectores artissime diebus scrutabatur conpertis iam.

Parlez-nous de vos inspirations et de vos ambitions? Pour quoi vous levez-vous chaque matin? Qui désirez-vous devenir ?
AJ a longuement profité de tous les avantages que lui offrait sa situation, plongeant les yeux fermés dans la richesse de ses parents. Un modèle de vie qu'il a embrassé tout naturellement, et paradoxalement avec la plus grande simplicité, puisqu'il a été éduqué dans l'opulence depuis sa plus tendre enfance, partout autour de lui ses proches et amis ayant toujours agit comme si tout leur était acquis. Mais de toute sa famille, AJ a toujours été  le plus modeste - si le terme est encore permis. Loin d'être matérialiste et vaniteux, et malgré certains signes évidents de richesse - la maison, la voiture, les habits, une certaine manière d'être aussi -, il n'a jamais été de ceux qui « la ramenaient » ou jugeaient des personnes uniquement sur leur statut social. Bien au contraire, tout en étant bien conscient de faire partie de « l'élite », il avait envie de s'en détacher, voire de dissimuler la facilité de son mode de vie. Il n'a jamais été question pour lui d'être rentier et de vivre de l'argent de ses parents.  Son ambition ? Devenir un joueur professionnel de basketball en intégrant les Lakers. Le basket, d'ailleurs, a joué un rôle d'émancipation essentiel dans sa vie. Tout commence avec un cliché: le basket est un « sport noir ». Depuis la déségrégation des grandes ligues sportives du pays, la communauté noire américaine a particulièrement investi ce sport, vécu alors comme moyen d’ascension sociale par des générations de jeunes issus de milieu social défavorisé. C'est donc par le biais du basket qu'AJ est entré en contact avec des gens qu'il n'aurait peut-être jamais eu l'occasion de côtoyer autrement. Des basketteurs comme lui, mais une majorité de noirs, issus des playground urbains, auprès desquels il a appris à perdre son style « out of the textbook » (apprentissage minutieux et laborieux des fondamentaux, merci coach privé) au profit d'une « in-your-face attitude », un jeu brut, instinctif, basé sur l'improvisation, illustration parfaite des « just do it » et « break the rules » de Nike et Reebok. Très rapidement, AJ met définitivement de côté ses activités et manières « de riche ». Et il devient ce golden boy dissident qui se la joue à la cool en fuyant son quartier plaqué or pour vivre le grand drame urbain aux côtés de ses potes rencontrés dans des suburbs plus modestes.

Vous avez sûrement entendu parler de Virtus Vincit. Qu'en pensez-vous? Et jusqu'à où êtes-vous prêt à aller ?
Evidemment. Autour d'AJ, tout le monde en parle, certains se sont même déjà mis à y jouer. Lui, il a commencé à suivre la chose de loin, quand certains de ses proches amis lui en ont parlé. Le principe l'intrigue, il voit ça comme une nouvelle façon de passer le temps et, surtout, de dynamiter les relations sociales et la facilité de son mode de vie. Alors récemment, il a décidé de se lancer. Pour voir. Il estime avoir assez d'indépendance d'esprit pour pouvoir abandonner le jeu à tout moment sans avoir à souffrir de l'impact que cela pourrait avoir sur sa réputation. Ses limites sont celles qui touchent à ses proches (famille, amis) et à sa carrière de basketteur. Mais peut-être n'a-t-il pas encore mesuré toutes les conséquences qu'implique un jeu tel que Virtus Vincit.

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HORS JEU ~ INFORMATIONS
pseudo concrete. pays france. où avez-vous connu le forum? écrire ici présence régulière. suggestions ou commentaires j'adore les nouveaux smileys   type de personnage inventé avatar will higginson, pour le moment. je commence à en avoir un peu marre de le jouer, mais il correspond toujours trop bien à mes persos. groupe niveau 0 of course.